Posted on 20 août 2015
La pièce
3 rue de Metz
75010 Paris
Lignes 4 & 8 & 9 : Station Strasbourg – Saint-Denis
Notre marathon estival s’achève le jeudi 20 août. Pour cette ultime étape, nous décidons d’affronter La pièce. Son thème autour de Lewis Carroll et d’Alice au pays des merveilles nous attire. De plus, nous en avons beaucoup entendu parler et avons envie de nous faire notre avis sur cet escape game.
Une fois n’est pas coutume, nous accueillons exceptionnellement un quatrième membre dans notre équipe. C’est la première fois que nous ne serons pas trois pour nous confronter à une énigme. Suspens…
Le bureau de Lewis Carroll étant unique au monde, vous ne pourrez pas affronter d’autres passionnés de cet univers. Pour avoir le privilège d’entrer dans ce haut lieu de la littérature, vous devrez débourser entre 25 et 30 euros par personne. Pour ne pas changer, le prix dépend du nombre de joueurs de votre équipe.
Un bureau secret de Lewis Carroll a été découvert au sous-sol de sa demeure. Vous avez 60 minutes pour visiter et fouiller les lieux puis trouver le moyen d’en sortir. Pourquoi ? Nous n’en savons pas plus que vous…
Notre entrée dans les locaux de La pièce se fait entre ouvriers, poussière et plâtre. En effet, l’enseigne est en travaux car elle proposera bientôt une seconde énigme.
Nous sommes accueillis par Chloé, créatrice de La pièce. Elle nous explique rapidement les règles de base de l’escape game, particulièrement pour notre invitée du jour, et le scénario de l’énigme. Elle nous accompagne ensuite dans le bureau de Lewis Carroll à la lueur d’une bougie car le lieu est plongé dans le noir. Voici une entrée en matière assez sympathique.
Après quelques instructions données par la voix de Lewis Carroll s’adressant à Alice, nous allumons la lumière et découvrons le décor qui nous entoure. Nous comprenons à ce moment-là que nous sommes dans la peau de la jeune fille blonde, ce qui ne nous avait pas été expliqué auparavant. Nous n’avons donc plus qu’à sortir de notre mauvais rêve…
Un grand bureau orné d’une machine à écrire, des meubles anciens, une cheminée et une bibliothèque composent ce décor sobre et élégant. Nous voyageons instantanément au XIXème siècle.
Un grand miroir nous transmet les indices et un sablier nous permet de surveiller le temps qui passe. Nous apprécions alors l’absence d’anachronisme.
Une bande sonore faite de craquements de parquet et de bruits de voix lointaines nous accompagne. Cette mélodie nous met dans l’ambiance… Nous avons vraiment l’impression d’être au sous-sol de la maison de l’auteur.
Nous commençons rapidement le travail de fouille. Premier constat, il y a beaucoup de cadenas. Une petite étiquette est présente à côté de chacun d’eux afin de nous expliquer le moyen de les ouvrir. Grâce à ces indications, peu d’indices nous sont envoyés.
Nous continuons à scruter les moindres recoins et trouvons des clefs, des clefs et encore des clefs… Nous n’en avons jamais autant vues dans un escape game.
Une fois la fouille achevée, nous nous creusons la tête pour résoudre les énigmes. La réflexion est assez linéaire. Un cadenas ouvre une boîte qui livre un indice pour ouvrir une autre boîte et ainsi de suite. Cependant, des mécanismes d’ouvertures très sympathiques et originaux sont présents dans la pièce. Le décor fait partie intégrante du jeu et peut nous servir pour avancer dans l’énigme.
De nombreuses fausses pistes nous font perdre du temps mais nous parvenons tout de même à trouver la bonne clef pour sortir du bureau en 56 minutes.
Emballé, c’est pesé !
Bien que le pitch soit un peu léger, cette énigme tient la route. Il s’agit d’un escape game digne de ce nom puisque la sortie se fait en déverrouillant la serrure de la porte principale.
Nous regrettons cependant les fausses pistes qui manquent de subtilité et les indices présents sur les cadenas pour nous aider. Nous empêchant de faire travailler nos méninges à notre guise, ces derniers nous ont quelque peu frustrés.
En quittant la pièce, fiers de nous, nous redescendons rapidement de notre nuage en entendant les critiques de notre game master. Chloé nous a fait comprendre que nous avions trop mis le bazar en jouant. Elle nous en a également voulu de passer à côté d’une étape pas très cruciale à notre goût. Dire que d’autres en auraient ri…
Suite aux très sympathiques messages échangés par Internet avec l’équipe de La pièce, nous avions hâte de faire leur connaissance. Au final, nous avons été surpris par l’accueil moyennement souriant qui nous a été offert. Certes, l’enseigne était en travaux mais cela n’excuse pas tout.
C’est pour toutes ces raisons que nous restons mi-figue, mi-raisin mais surtout mitigés…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Posted on 14 juillet 2015
LeavinRoom
28 bis boulevard Pereire
75017 Paris
Ligne 3 : Station Wagram
RER C : Station Pereire-Levallois
14 juillet… Cocorico ! En ce jour de célébration et de festivités, les accros que nous sommes ont besoin de leur dose d’adrénaline. Voilà l’occasion idéale pour participer à notre septième escape game.
Après quelques hésitations, nous faisons le choix de découvrir LeavinRoom. Suivant leur conseil, nous optons pour un trip dans le monde alambiqué d’Alice au Pays des Merveilles.
LeavinRoom ne propose qu’une salle pour cette énigme. Nous ne pouvons donc challenger nos neurones qu’à trois, quatre ou cinq personnes maximum. Vous l’aurez compris, il est impossible de fumer d’autres équipes au cours d’un battle. Dommage !
Si vous voulez avoir la chance d’halluciner au Pays des Merveilles, il vous faudra dépenser entre 20€ et 34€ par personne. Il s’agit donc du même principe ; plus on est nombreux, moins on paie. Mais croyez-nous, c’est de la bonne !
La très célèbre Alice, celle du Pays des Merveilles, a été capturée par la cruelle Reine de Cœur. Sniff ! Vous seul pouvez la sauver. Attention ! Des surprises et des rencontres hallucinantes pourraient retarder votre traversée… D’autant plus que vous n’aurez que 60 minutes pour retrouver Alice.
Le temps presse… N’oubliez pas que là-bas, la vérité n’est pas toujours celle que l’on croit alors méfiez-vous des badtrips !
Prenez une dose de courage, avalez une pilule de motivation et plongez dans ce monde où illusion et réalité ne font qu’un !
Pour notre première mission chez LeavinRoom, nous sommes à la fois rassurés et euphoriques de découvrir un univers dont nous sommes addicts. Qu’il s’agisse de Lewis Carroll, de Disney ou de Tim Burton, Alice, nous la connaissons ! Nous partons donc, assez confiants mais légèrement anxieux, en direction de cette nouvelle enseigne.
14H00 (notre heure porte-bonheur) : nous pénétrons dans les locaux de LeavinRoom. L’accueil est sympathique mais timide. Nous regrettons de ne pas avoir nos bières fraîches promises lors de nos échanges de tweets. Mais qu’à cela ne tienne, nous sommes quand même ivres de motivation !
Notre maître du jeu nous briefe dans une petite pièce sombre. Pour sortir, pas de recette miracle puisque nous devons « simplement » retrouver Alice. Ça, c’est notre came !
Impatients, sous l’effet de l’excitation, nous entrons enfin dans Le Pays des Merveilles. Notre première réaction est unanime : Waouh ! On ne nous a pas menti sur la marchandise ! L’ambiance, les couleurs, les détails et les références à Alice au Pays des Merveilles sont là. La pièce est parfaitement décorée.
Nous nous trouvons dans un jardin stupéfiant aux décors fabuleux. De l’herbe, des horloges, des fioles, des gâteaux et une grande pendule ornent la pièce. Nous entendons alors la voix d’Alice qui nous accueille ; c’est elle qui nous guidera et nous donnera des indices tout au long du jeu.
La partie démarre ! La dose de stress augmente, nous fouillons, fouillons et fouillons encore ! La bande sonore du film de Tim Burton nous accompagne et nous fait planer.
Les étapes s’enchaînent. Alice, notre dealer d’indices, est là pour nous aider mais notre connaissance de son univers nous fait gagner de préciseuses minutes. Plus nous avançons, plus nous découvrons d’éléments rappelant l’univers imaginé par Lewis Carroll. Des cartes à jouer, de la vaisselle, du matériel de croquet… Tout y est !
Et là, c’est le hic ! Un cadenas nous résiste… Nous restons bloqués un bon moment mais finissons par en venir à bout. Nous avons évité la crise d’angoisse ! La suite du jeu s’enchaîne très rapidement jusqu’à ce que nous délivrions Alice et que notre game master nous ouvre la porte.
Victoire ! Nous sortons, un peu stone, au bout de 55 minutes !
Pour un premier test chez LeavinRoom, nous devons reconnaître qu’il est réussi. Néanmoins, avouons que Le Pays des Merveilles est une pièce relativement simple à résoudre.
Les énigmes demandent plus de dextérité que de réflexion. Pour les résoudre, une bonne connaissance de l’univers d’Alice peut être un réel avantage et vous faire gagner du temps.
Une bonne dose de fouille saura accueillir les plus fouineurs d’entre vous. Si vous êtes dans ce cas, cette pièce est faite pour vous ! En ce qui nous concerne, nous avons été quelque peu freinés par la peur d’abîmer ce fragile décor.
Au final, nous avons eu notre quota d’adrénaline. Nous devons tout de même reconnaître que nous aurions apprécié sortir du Pays des Merveilles de façon plus spectaculaire. Une porte qui s’ouvre, un dernier cadenas à déverrouiller ou entendre Alice nous remercier de l’avoir sauvée aurait terminé à la perfection cette énigme.
Ces détails mis à part, nous vous conseillons vivement de tester cette pièce, particulièrement si vous êtes néophyte en la matière. En revanche, si vous êtes déjà dépendant, vous risquerez d’être en manque de prises de tête ou d’adrénaline. En effet, Le Pays des Merveilles est la pièce la plus simple de LeavinRoom.
Nous pouvons tout de même affirmer que les décors et l’atmosphère qui s’en dégage ne peuvent que faire rêver l’ensemble des participants.
PS : « We’re all mad here ! »
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :