Posted on 4 décembre 2016
Get out !
4 rue du Faubourg Madeleine
45000 Orléans
Rien n’aurait été mieux qu’une blagounette sur Orleans pour commencer cet article. A notre grand étonnement, et au vôtre aussi très probablement, nous n’en avons pas trouvée. Ne perdez pas de temps à chercher, même Google n’en connaît pas… Ah si ! Mais ne nous enflammons pas. Il s’agit de Jeanne la pucelle et nous avons peur de lui manquer de respect en rappelant qu’elle n’a pas fait long feu. Paix à son âme !
Get out ne propose qu’une seule et unique salle permettant de résoudre L’affaire Cunningham. Vous avez donc pour lourde tâche de réunir vos plus fidèles coéquipiers afin que votre brigade soit composée de trois à six personnes.
Pour mener à bien l’enquête de votre carrière, un pot-de-vin de 18€ à 28€ par personne doit être versé. Compte tenu du fait qu’aucune forme de corruption ne doit être dévoilée au grand jour, il est bien entendu que tout ceci reste entre nous… Quoi qu’il en soit, tout dépend quand même de l’heure et du jour de votre enquête.
Nous sommes en 1999 à Londres lorsque John the butcher sème la terreur. A son actif, une série de meurtres perpétrés depuis plusieurs mois. C’est alors qu’intervient J. Cunningham afin d’élucider ladite enquête. Dequiçasagit ? J. Cunningham n’est autre que le commissaire le plus expérimenté de la ville. Rien que ça chers lecteurs. Oui, oui, oui…
Un beau jour ou peut-être une nuit, notre super-héros de Scotland Yard disparaît ! Pouf ! Magie !
Dans ces cas là, qui est contacté ? C’est bibi ! Ni une ni deux, nous partons à la recherche de notre merveilleux collègue en espérant pouvoir finir son enquête. Vous l’avez bien compris, le retrouver en un seul morceau est le cadet de nos soucis.
Plutôt que d’écrire deux fois la même chose, nous vous invitons à lire tout le blabla sur l’accueil qui nous a été réservé en vous rendant sur la page consacrée à notre aventure dans Les secrets de la Panic Room. Pour faire bref, retenez que Get out fait les choses poliment et sérieusement.
Il est grand temps de passer aux choses sérieuses… Lorsque nous pénétrons dans la salle de L’affaire Cunningham, nous découvrons le grand bureau de l’inspecteur susnommé. Est-ce que l’un de vous sait qui est Nommé du reste ? Merci de nous répondre en privé… Simple et ordonnée, cette pièce est décorée d’un canapé, d’un ordinateur, d’un aquarium et d’un bureau of course ! Bureau sous lequel le dénommé Nommé est surement passé.
Aller trop loin ? Nous ?
Notre observation est alors interrompue par une courte vidéo nous rappelant le pitch de l’enquête. Une fois cette dernière terminée, le décompte se met en route, nos méninges aussi !
La fouille, pas des plus simples, avance néanmoins assez rapidement. Au fur et à mesure de nos trouvailles, le pourquoi du comment de notre enquête prend sens jusqu’à ce qu’un passage à vide vienne pointer le bout… De son nez ! Pervers que vous êtes ! Vous le connaissez ce moment où vous pensez avoir tout exploité mais qu’en fait, vous êtes encore loin du compte ? Coup de mou quand tu nous tiens.
C’est à ce moment-là que notre chouette game master intervient. Elle nous aide à avoir le déclic nécessaire à la suite de notre enquête. Nous repartons alors sur les chapeaux de roues en alternant des moments de réflexion et de manipulation.
Petit à petit, nous avançons dans nos recherches et perçons à jours les mystères des lieux. Nous finissons aussi par découvrir ce qu’est devenu notre grand disparu mais, enquête oblique, nous sommes tenus au secret professionnel.
Nous enchaînons très rapidement les dernières étapes du jeu et réussissons ainsi à résoudre l’enquête consacrée à John the butcher. Il ne nous reste plus qu’une dernière manipulation à effectuer pour sortir de la pièce. Nous clôturons le dossier de L’affaire Cunningham après 45 minutes et 13 secondes d’investigation. La classe ou pas ?
L’affaire Cunningham est une salle que nous avons pris plaisir à découvrir. La progression assez linéaire, dans le bon sens du terme, permet de garder l’esprit clair sur les tâches à accomplir.
Les manipulations et les énigmes que nous avons rencontrées sont originales. Après une trentaine d’escape games, il est toujours agréable de découvrir de nouvelles façons de réfléchir et de progresser.
L’immersion est très réussie. En effet, le décor concorde parfaitement avec le scénario. De plus, les retournements de situations permettent aux joueurs de ne pas s’ennuyer et de se prendre au jeu plus facilement.
Vous l’avez compris, nous recommandons cette salle à ceux qui souhaiteraient s’amuser en toute simplicité. Même si ce n’est pas le cas de cet article, la salle est accessible à tous, même aux mineurs.
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Posted on 7 février 2015
HintHunt
62 rue Beaubourg
75003 Paris
Ligne 11 : Station Rambuteau
Lignes 3 et 11 : Station Arts et métiers
HintHunt c’est la base, le premier live escape game français à avoir vu le jour, en décembre 2013. La classe non ?!
Accueillant des équipes allant de trois à cinq joueurs, trois salles identiques sont disponibles pour cette énigme. Autrement dit, si vous avez beaucoup de copains, vous avez la possibilité de réserver pour quinze participants. A l’inverse, si vous n’avez pas beaucoup de copains ou si vous préférez assurer un climat serein dans votre équipe, vous pouvez réserver pour trois et ainsi vous amuser sans vous soucier des autres salles disponibles.
En heures creuses, le prix par personne participante est compris entre 22€ et 30€. Il est de 26€ à 32€ par personne si vous décidez de venir en heures pleines.
Vous l’aurez compris, tout dépend du nombre de camarades qui composent votre équipe.
L’assistante de James Murdock, un célèbre enquêteur, a été assassinée et son corps a été retrouvé dans le bureau de ce dernier. L’innocent James Murdock a été accusé à tort. C’est bête.
Votre mission, si vous l’acceptez, est de trouver le vrai coupable et ainsi prouver l’innocence de notre cher James Murdock. Et c’est là que l’affaire se corse puisque vous n’avez que 60 minutes pour réaliser cette tâche et, de ce fait, déverrouiller la porte pour sortir de la pièce.
Si la porte clignote et s’ouvre, c’est gagné. Si la porte clignote mais ne s’ouvre pas, vous faites face à un bug technique…
Lorsque nous entrons dans les locaux de HintHunt, nous sommes de suite pris en charge par notre maitre du jeu, aussi appelé game master dans le jargon. Le temps de ranger nos affaires dans un casier et de passer aux toilettes, nous sommes fin prêts pour notre premier escape game.
Une fois le scénario et les règles d’or assimilés, nous entrons enfin dans le bureau de James Murdock. Nous découvrons une décoration épurée qui met en avant la présence d’une machine à écrire, de vieilles photographies ainsi que d’un téléphone à cadran. Nous voilà officiellement plongés dans le vieux Paris.
Comme dans une vraie scène de crime, une silhouette humaine est dessinée sur le sol.
Complètement excités, nous attendons avec impatience que le compte à rebours s’enclenche. Nous regardons rapidement autour de nous : des cadenas, des codes, des symboles… Il nous tarde de commencer ce qui ressemble à un Cluedo géant.
Le compte à rebours sur l’écran se met en route et les premières secondes commencent à défiler. Nous nous mettons à fouiller, trouver des clefs, des codes… Nous communiquons énormément en hurlant le moindre objet que nous trouvons et le lieu où nous le posons. Nous nous rendons compte que nous avons oublié certaines choses et qu’il faut absolument repasser derrière ses coéquipiers.
Nous allons de surprise en surprise, le rythme s’accélère et les minutes s’écoulent extrêmement vite. Nous sentons arriver la fin de l’énigme lorsque la fouille laisse place à la réfléxion. Aidés par une game master très efficace qui nous envoie des indices cruciaux via un écran accroché dans la pièce, nous réussissons à organiser notre pensée.
Lorsque nous nous rendons compte que cinquante-cinq minutes se sont déjà envolées, nos palpitants s’agitent ; nous mettons tout en œuvre pour regrouper les indices et réfléchir afin de trouver le coupable. Même si cette découverte n’est pas indispensable pour sortir de la pièce, nous arrivons à nos fins et réussissons à nous échapper à la dernière seconde.
Comme nous l’avons écrit plus tôt, HintHunt est à l’escape game ce que Ned Stark est à Game of Thrones. Vous comprenez le côté historique ? Tout ça pour dire que c’est rodé.
En ce qui concerne l’accueil, nous l’avons vraiment trouvé agréable. Les gens sont souriants et prêts à répondre à la moindre de nos questions. Que demander de mieux pour un premier escape game ?
L’énigme est bien ficelée et plaira à tous les amateurs de fouilles. La réflexion, assez peu présente, permet à tous les âges de participer activement et de résoudre l’enquête.
Seul petit bémol concernant le décor : certes nous sommes dans le vieux Paris mais un iPhone se trouve dans la pièce. Voilà ce que les personnes cultivées appelleraient un anachronisme.
Sachez que nous sommes sortis vidés en ayant l’impression d’avoir fait deux heures de sport, la transpiration incluse. Un premier escape game c’est fatiguant, ne soyez pas étonnés.
Bref, nous aurions bien écrit que c’était kiffant mais le langage familier étant prohibé sur cet article, nous préférons vous dire que c’était fort plaisant.
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :