Posted on 29 septembre 2020
Run out the clock
7 rue André Lefebvre
75015 Paris
Ligne 10 : Station Javel – André Citroën
RER C : Station Javel
https://www.run-out-the-clock.fr
Il est grand temps de vous brosser le tableau de notre venue chez Run out the clock, enseigne qui a ouvert ses portes au tout début de l’année et que nous n’avions pas eu le temps de découvrir depuis… Vous-même vous savez pourquoi ! Le moment est donc venu pour les férus d’arts que nous sommes d’en apprendre plus sur L’atelier d’Henryk qui n’est autre que la première salle de l’enseigne.
Une exposition digne de ce nom n’étant que très rarement gratuite, entre 23€ et 48€ seront demandés à chacun des deux à six visiteurs composant votre équipe. Tâchez d’ouvrir grand les yeux… Ce n’est pas tous les jours que vous aurez l’opportunité de voir de telles œuvres !
Comme tout esthète qui se respecte, vous n’êtes pas insensible aux œuvres d’Henryk… De ce fait, vous n’êtes que joie et excitation lorsque cet artiste à la renommée internationale vous ouvre les portes de sa galerie.
Malheureusement et contrairement ce que vous pensiez, aucune rencontre ou discussion n’aura lieu lors de cette exposition. En effet, ayant oublié d’honorer la commande de l’une des plus grandes critiques d’art, le maître des lieux a préféré se faire la malle ! C’est fâcheux… Surtout lorsque vous apprenez que ladite critique est attendue d’ici soixante minutes pour récupérer son tableau.
Il semblerait bien que votre équipe soit la seule capable d’empêcher que la carrière du grand Henryk ne parte pas à vau-l’eau…
C’est dans le très vivant et animé quartier du XVème arrondissement de Paris que se trouvent les locaux de Run out the clock, enseigne au sein de laquelle nous avons rendez-vous à la tombée de la nuit. Afin de pouvoir échapper à la foule et à l’ambiance de folie qui règnent dans les rues ou pas, nous franchissons rapidement le seuil de la porte et pénétrons dans un hall d’accueil des plus beaux et originaux… D’un coup d’un seul, nous nous retrouvons sur la terrasse d’un typique bistrot parisien. Voilà qui nous donne envie de commander un café et un pain au chocolat. Oui… Vous avez bien lu ! Un pain au chocolat ! Nul besoin d’entrer dans le débat… Un bistrot parisien, c’est compris ?
Trêve de plaisanteries sur les chocolatines pains au chocolat… Nous sommes accueillis par les très sympathiques propriétaires des lieux qui, dans leur rôle d’agentes du célèbre peintre, n’ont pas le temps de niaiser. Petit détail qui nous donne le sourire, elles remettent à chacun d’entre nous un billet pour l’exposition. Nous n’en attendions pas tant !
Même si nous sommes extrêmement déçus d’apprendre qu’Henryk s’est carapaté, nous décidons de lui sauver les miches en visitant son atelier. Peut-être parviendrons-nous à trouver la fameuse toile…
Lorsque nous entrons dans l’atelier, nous découvrons, avec beaucoup d’étonnement, un lieu rangé et épuré. Le monsieur semble avoir fait le ménage avant de partir histoire que son public soit accueilli dans les meilleures conditions. Pour notre plus grand plaisir, des pinceaux et des croquis nous entourent. Bien évidemment, de nombreuses œuvres ornent les murs. L’art étant subjectif, nous préférons ne pas donner notre avis quant à ces toiles…
Nous nous dispersons dans la pièce, fouillons et rassemblons les éléments pouvant être utiles. Sauf que là… C’est le drame ! Il y a tellement d’informations que nous avons du mal à faire le tri. Tous les éléments semblent coïncider avec énigme et les objets avec une manipulation. Du sol au plafond, la salle regorge de mécanismes cachés. Nous ne savons clairement plus où donner de la tête…
Fort heureusement, une trouvaille nous remet dans le droit chemin. Nous comprenons enfin le fonctionnement de la salle et nous y attelons de plus belle.
Le déclic se fait dans nos cerveaux surentraînés au point que nous enchaînons les succès. Nous formons spontanément deux binômes et nous séparons afin d’être les plus efficaces possibles. Les énigmes qui s’offrent maintenant à nous faisant surtout appel à la logique et à l’observation, nous devons avouer être plutôt productifs… Sans vouloir nous lancer des fleurs…
Nous découvrons alors de nouveaux décors qui, sans être exceptionnels, sont tout à fait en cohérence avec le scénario. Ces derniers, réfléchis et travaillés, sont le théâtre d’actions simples mais, pour la plupart, inédites. Les manipulations sont toujours aussi agréables… L’une d’elles, faisant appel à notre créativité, nous donne particulièrement le sourire. Voilà qui mérite d’être salué !
Alors que nous sommes à un poil de pinceau de réussir notre mission et de quitter les lieux, une énigme nous donne du fil à retorde. Nous nous réunissons, mettons toute notre intelligence et donnons de notre personne mais rien n’y fait… Ça coince ! La lumière ne se fait pas et ce, malgré l’aide de nos hôtes…
Coup de génie, ou coup de chance, celle d’entre nous qui avait décidé de s’avachir sur un fauteuil des plus confortables pour regarder les autres faire parvient à débloquer la situation. Comme quoi, c’est parfois bon de prendre du recul !
Nous sortons donc de l’atelier, la toile à la main, après avoir profité de l’exposition pendant 51 minutes. La réputation d’Henryk est saine et sauve… Tout est bien qui finit bien !
L’atelier d’Henryk est une salle qui donne le sourire et qui, grâce au travail de ses chouettes créatrices, permet de passer un excellent moment. Ces dernières se sont investies pour proposer quelque chose d’abouti qui ne pète pas plus haut que son fessier… C’est fait maison par d’humbles passionnées, ça se ressent et c’est cool !
S’il est vrai que nous ne nous sommes pas pris la claque du siècle, nous avons néanmoins pris beaucoup de plaisir à jouer cet escape game qui, soulignons-le, a choisi l’art comme thème principal. C’est tellement rare que cela fait beaucoup de bien.
Du fait que les énigmes ne sont pas linéaires, nous ne nous sommes jamais ennuyés. Chacun d’entre nous a toujours eu quelque chose à faire et, pour tout vous dire, il n’était pas question de chômer. En effet, les différentes étapes du jeu se sont enchainées sans aucun temps mort et ce, en toute fluidité.
Tout ça pour dire que, si vous avez envie d’une salle à la fois old school et moderne au sein de laquelle vous vous sentirez bien et où votre cerveau aura de quoi faire, L’atelier d’Henryk est franchement fait pour vous…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Autres, Difficulté, Intermédiaire, Lieu, Non classé, Paris, Slideshow, Thème, Tous nos tests Tagué: Art, Arts, Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Paris, Peinture, Run out the clock, Test
Posted on 18 septembre 2020
Pandore et associés
102 boulevard Voltaire
75011 Paris
Ligne 5 : Station Richard Lenoir
Ligne 9 : Station Voltaire
https://www.pandore-escape.com
Il était une fois un petit groupe de copains qui avait pour habitude de s’enfermer dans des endroits plus ou moins louches et d’y résoudre des énigmes plus ou moins sympathiques… Il était également une fois Pandore et associés, une enseigne aussi jeune que pimpante, qui faisait grand bruit sur la toile et qui, comme vous vous en doutez, attendait impatiemment la visite des plus chouettes blogueurs de Paris. Il était donc grand temps que ces deux mondes s’unissent lors d’une rencontre au sommet pour un Règlement de contes en bonne et due forme…
Si découvrir le pays des contes vous met d’ores et déjà l’eau à la bouche, sachez qu’il est nécessaire que vous composiez une équipe de trois à cinq amoureux de Perrault et que vous déboursiez entre 30€ et 38€ chacun. Bien entendu, si les amoureux de Perrault sont remplacés par des passionnés d’Andersen, cela convient tout autant…
Connu depuis la nuit des temps, le monde des contes n’a jamais perdu de sa superbe… Il est merveilleux et féérique ! Seulement, ce que vous ne savez pas, c’est que cette magie ne serait rien sans Pandore et associés, la seule et unique société chargée du gardiennage du dit monde. En résumé, elle s’occupe de l’entretien des objets fantastiques, des soins aux créatures extraordinaires et de la maintenance de tout cet univers… Rien que ça !
Pour que tout fonctionne comme sur des roulettes, l’équipe de Pandore et associés a régulièrement besoin de petites mains… Vous et vos comparses vous voyez donc recrutés dans le but de réparer quelques défaillances techniques. Voilà une mission qui semble tout à fait à votre portée !
Enfilez donc vos bottes de sept lieues et hâtez-vous ! Le monde des contes se doit de perdurer…
C’est à une heure tardive, pour la dernière session de la journée, que nous découvrons enfin les locaux de Pandore et associés. Lorsque nous pénétrons dans l’espace d’accueil, un seul et unique mot s’impose à nous… Magnifique ! Le hall d’entrée est incroyablement décoré grâce à des malles en bois, de toutes tailles, qui contiennent des objets magiques dont la réputation n’est plus à faire. Histoire que vous vous rendiez compte de l‘importance des coffres que nous avons sous les yeux, sachez que l’un d’entre eux renferme le jeu de société Jumanji… Rien que ça ! Pour tout vous dire, nous pourrions passer des heures à les observer mais la bienséance veut que nous nous intéressions aux dires de notre game master. Par chance, il s’avère que ce dernier est adorable et super sympa… C’est donc sans trop de frustrations que nous délaissons les décors au profit du contact humain.
Une fois nos identités déclinées, nos vessies vidées et nos mains désinfectées, notre hôte entre directement dans le vif du sujet et nous briefe sur la mission à venir. D’après ce que nous venons d’entendre, il semblerait que nous soyons en charge de simples travaux de maintenance… Mais soyons honnêtes, nous sentons qu’il y a anguille sous roche. Un transconteur, rendant possible le passage d’un conte à un autre, nous est alors remis. Cerise sur le gâteau, cette merveille de technologie permet également à notre équipe de garder le contact avec le maître des lieux. Nous voilà fin prêts !
Si nous pensions découvrir un univers féérique et enchanté, il n’en est rien ! Autour de nous, tout regorge de modernité et de technologie… Quelle surprise ! Si nous ne nous attendions pas à entamer notre périple dans de tels décors, nous sommes loin d’être déçus ! Sans que nous ayons le temps d’y réfléchir, nous sommes de suite happés par l’ambiance…
Nous nous retrouvons alors face à des manipulations en lien avec le scénario et comprenons vite ce que nous devons faire. Pour couronner le tout, chacune de nos actions s’inscrit, de près ou de loin, dans l’imaginaire des contes. C’est fluide, c’est prenant et c’est excitant ! Notre aventure vient tout juste de commencer et nous ne sommes déjà que joie. En plus d’avoir le sourire aux lèvres et d’être pris de quelques fous rires, nous sommes rapidement aussi transpirants qu’un adolescent en fin de journée. Quoi qu’il en soit, nous sommes efficaces et, notre mission effectuée, nous utilisons le transconteur pour la première fois. Il est grand temps de pénétrer dans le monde des contes !
Et là… Première claque dans nos faces ! Nous découvrons des décors à couper le souffle, des décors allant au-delà de nos attentes, des décors que nous ne sommes pas près d’oublier… La salle est immense et magnifique ! Nous courrons dans tous les sens, dans les moindres recoins, et tripotons chaque objet qui nous tombe sous la main.
La fouille, quant à elle, s’avère si succincte que seules la coopération et la communication font avancer le schmilblick. Les énigmes et les manipulations, extrêmement variées, nécessitent d’investir tout l’espace de jeu… Nous grimpons à tout va, regardons partout et rions comme des enfants. Pour tout vous dire, nous sommes complètement en folie !
De fil en aiguille, nous parvenons à tout remettre en ordre… Le moment est donc venu de quitter les lieux pour continuer notre mission de maintenance ailleurs.
Et là… Deuxième claque dans nos faces ! La salle dans laquelle nous venons de mettre les pieds est tout aussi incroyable que la première. Jamais nous n’aurions cru être éblouis de la sorte ! C’est dingue !
Le temps de découvrir un nouveau conte et de reprendre nos esprits, une surprise pointe le bout de son nez ! Déjà que nous avions atteint l’apogée de l’immersion, nous voilà maintenant au comble du bonheur !
Tout en étant aussi travaillé que ce que nous avions vu précédemment, ce nouvel univers est totalement différent et chouette au possible ! Voilà qui est parfait pour résoudre des énigmes prenantes, ludiques et inédites… La fouille, présente mais rapidement expédiée, laisse la part belle à la réflexion et à la communication. En ce qui concerne les mécanismes et les manipulations, nous faisons face à tout ce qu’il y a de plus sympathique, de plus drôle et de plus cohérent.
Tout s’enchaîne à la perfection, de manière fluide et sans aucun temps mort… Un régal !
Soudain, notre aventure prend un nouveau tournant ! Nous sommes maintenant confrontés à bien plus important qu’une banale opération de maintenance… Sans risquer de gâcher l’effet de surprise, contentez-vous de savoir que l’avenir du pays des contes dépend uniquement de notre réussite. Bonjour la responsabilité !
C’est donc plus déterminés que jamais que nous franchissons les étapes une à une dans le but de venir à bout de notre mission.
Et là… Troisième claque dans nos faces ! Nous découvrons des décors que nous avons envie de qualifier d’apothéose ! La pièce, sublimement décorée, est gigantesque, les lumières sont de toute beauté et l’ambiance sonore est absolument dingue ! Voilà qui nous plonge encore plus dans l’univers représenté. Une nouvelle fois, l’observation et la réflexion sont indispensables à notre avancée. Nous coopérons et communiquons, parfois en parlant, souvent en hurlant…
Nous sommes complètement sous le charme et aimerions rester des heures dans cette incroyable salle. Malheureusement, le temps file et notre hôte compte sur nous !
Et là… Quatrième claque dans nos faces ! Sans que nous l’ayons vu venir, les dernières minutes de jeu se font dans l’euphorie générale. Nous devons absolument faire preuve de logique et d’observation pour venir à bout d’une énigme finale ô combien incroyable ! Qu’il s’agisse des décors ou de la bande sonore, tout est mis en œuvre pour faire monter la pression. Malgré la panique qui s’empare de nous, il faut garder la tête froide ! Nous réussissons enfin notre mission après 69 minutes et 42 secondes sur les 75 minutes imparties. C’était de la folie, de l’émerveillement et du bonheur. Nous venons tout simplement de vivre notre meilleur escape game… Tout simplement. Juste tout simplement.
Il y a bien longtemps que nous n’avions pas eu tant de mal à écrire un article… Il y a tout aussi longtemps que nous n’avions pas vécu un moment si exceptionnel… Et aussi bizarre que cela puisse paraître, le Règlement de contes de Pandore et associés nous a tellement envoutés que nos habituelles touches d’humour se sont envolées, laissant place à une avalanche de compliments. Stupéfiant !
Ne nous en voulez donc pas d’évoquer, dans n’importe quel ordre, les sourires qui n’ont pas quitté nos lèvres, les décors somptueux qui nous ont charmés ainsi que les musiques qui ont enchanté nos oreilles.
Ne nous en voulez pas non plus de revenir sur le système d’indices qui tient plus que la route, sur les énigmes ludiques que nous n’avions encore jamais vues et sur la convivialité du game master qui nous a accueillis.
Tout ça pour dire qu’il ne faut pas nous en vouloir tant ce Règlement de contes est tout ce dont nous avions rêvé en termes de logique, de coopération, de cohérence, de manipulations et de mécanismes. C’est justement parce que tout y est que nous sommes encore sur un petit nuage…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Confirmé, Difficulté, Fantastique, Lieu, Non classé, Paris, Slideshow, Thème, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Contes, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Littérature, Livre, Pandore et associés, Paris, Test
Posted on 17 août 2020
The game
6 rue de la Harpe
75005 Paris
Ligne 4 : Station Saint-Michel
Ligne 10 : Station Cluny – La Sorbonne
RER B et C : Station Saint-Michel – Notre-Dame
https://www.thegame-france.com
Notre équipe de baroudeurs des escape games continue tranquillement son périple en s’aventurant au sein d’une enseigne qu’il est désormais inutile de nommer… Cependant, notre article lui étant consacré, il nous semble indispensable de préciser qu’il s’agit de The game. Une petite originalité vient toutefois chambouler nos habitudes puisque, cette fois-ci, la découverte d’un local flambant neuf situé dans le très beau et très prisé quartier de Saint-Michel s’offre à nous. Dans le cas où vous n’auriez pas tout suivi, sachez que ce dernier a pointé le bout de son nez pour permettre à la nouvelle salle de l’enseigne, Le tremblement de terre, de voir le jour.
Pour sauver les parisiens des suites d’une secousse sismique, il vous faudra réunir une équipe composée de trois à cinq sismologues. Néanmoins, si vous êtes dix, vous aurez également la possibilité de scinder votre groupe en deux pour couvrir plus de terrain. Comme toute bonne chose se mérite, il sera également nécessaire de dépenser entre 25€ et 32€ par personne. Le monde vaut bien cela… Non ?
Un matin tout à fait ordinaire, alors que les parisiens boivent leur café sur les terrasses ensoleillées, un événement catastrophique secoue la ville… En effet, un tremblement de terre extrêmement puissant surprend la Ville Lumière et les dégâts sont considérables. Le centre de Paris est sens dessus dessous et la rue de la Harpe a particulièrement pris cher…
Comment va votre hamster ? Vous n’avez pas le temps de vous poser la question… Ni une, ni deux, vous êtes réquisitionné afin de sécuriser le périmètre car de nouvelles secousses ne sauraient tarder… Une catastrophe encore plus grave serait alors inévitable !
Votre mission ? Retrouver le local électrique et couper le courant du quartier avant que les choses ne dégénèrent… Prêts ? Feu ! Partez !
À défaut d’avoir eu le temps de découvrir la dernière-née de chez The game dans le monde d’avant, nous avons profité de la désertification estivale de la capitale pour ajouter cette pierre à notre édifice… Nous n’étions donc que hâte !
C’est après avoir reçu, comme à l’accoutumé, un petit message de rappel, que nous arrivons, par une après-midi ensoleillée, aux abords du nouveau local dans lequel nous ne tardons pas à entrer. Et là… Surprise ! C’est la maison ! La décoration, l’accueil, les zones de brief… Tout est identique au premier bâtiment de l’enseigne. Chapeau l’équipe ! Cerise sur le gâteau, nous nous trouvons à l’endroit même où un petit hôtel a accueilli Paul Verlaine il y a quelques années… Si seulement les murs pouvaient parler !
Nous rencontrons notre game master qui nous laisse le temps de passer aux cabinets avant de nous expliquer la situation… Équipé de son humour et de sa tablette, il nous présente des images du journal télévisé qui, en toute honnêteté, montrent Paris d’une manière saisissante et apocalyptique.
L’heure est grave ! Notre hôte a réellement besoin de notre équipe technique pour une intervention urgente. Mais soudain… Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que… Oh punaise ! Ne vous en disons pas plus… Contentez-vous de savoir que l’immersion démarre avant même d’entrer dans la salle.
Juste avant de partir à la rechercher du compteur électrique pour y couper le courant, un téléphone et une bouteille de gel hydro-alcoolique nous sont remis. L’aventure peut maintenant démarrer !
C’est donc complètement survoltés que nous nous engageons dans la mission… Survoltés ! L’électricité ! Vous l’avez ou il faut vous faire un dessin ? La porte s’ouvre pour se refermer aussitôt ; nous découvrons un hall d’immeuble plus vrai que nature, le pipi du chien de la voisine en moins. Interphone, porte cochère, boîtes aux lettres… Tout y est ! Manque de bol, les choses se corsent un peu trop vite à notre goût. Il n’y a pas grand-chose et pourtant, nous ne savons pas bien comment passer la porte jusqu’au moment où un déclic se fait dans nos cerveaux… Alohomora ! Nous voilà de l’autre côté.
Compte tenu du fait que nous nous trouvions face à des interphones, nous pensions accéder à un immeuble… Allez donc savoir pourquoi et comment, nous sommes catapultés, comme par magie, en plein cœur d’une jolie rue. Autour de nous se trouvent tout un tas de commerces, un distributeur de billets et une boîte aux lettres récupérée chez les postes, télégraphes et téléphones… Croisons les doigts pour que les plus jeunes d’entre vous aient compris ce que nous venons d’écrire… Quoi qu’il en soit, de la poussière et des débris apportent une touche finale digne de ce nom car oui, la terre a bel et bien tremblé.
Après ce rapide état des lieux des décors, nous revenons vite à nos moutons. Nous démarrons par l’étape de fouille qui, vous le savez si vous nous lisez régulièrement, n’est pas notre fort. Au cours de cette dernière, nous retrouvons un portefeuille, quelques pièces de monnaie ainsi que des objets tombés ou abandonnés par les riverains ayant dû prendre la fuite… Tous ces éléments viennent accentuer le réalisme de l’expérience. C’est validé !
Nous ne l’avions pas réalisé au début de l’aventure mais, assez rapidement, nous nous rendons compte que les décors ne sont pas bien larges. Nous progressons donc, tantôt debout, tantôt à quatre pattes, à coup de pardon, oups et autres pousse-toi… Même si une partie de l’équipe ne parvient pas à voir ce qui se passe, nous avançons et effectuons des manipulations encore jamais vues. C’est chouette ! Nous tentons de nous séparer pour gagner un peu de temps mais le manque de communication nous en fait plutôt perdre. Il est grand temps de nous reprendre et de crier, masques oblige, pour que les informations circulent.
Nous parvenons enfin à trouver notre rythme de croisière. Les énigmes s’enchainent et, même si ces dernières ne sont pas toujours réalistes compte tenu du contexte, nous permettent de découvrir de nouveaux espaces de jeu. Seulement, aucun de nous ne met la main sur le compteur électrique… Nous sommes à deux doigts de péter les plombs ! Ah ah ah !
Sans que nous comprenions pourquoi, la bande originale de Requiem for a dream vient occuper nos oreilles. Même s’il est toujours agréable d’entendre du Clint Mansell dans la rue, nous doutons un chouya du fait que cela puisse réellement arriver après un tremblement de terre mais bon… Ce titre a au moins le mérite de faire monter la pression juste avant que nous entrions dans le fameux local électrique.
Nous y sommes ! Il est donc temps de couper le courant mais… Comment faire ? S’il est de notoriété publique qu’il faille appuyer sur le bouton rouge, nous devons avouer être dans le caca parce que, justement, il y a beaucoup trop de boutons rouges. Cette pièce est un casse-tête à elle seule. Nous tâtonnons, essayons et testons des combinaisons jusqu’à ce que ça fasse tilt dans nos cerveaux. Fort heureusement, notre travail d’équipe et notre synchronisation à toute épreuve portent leurs fruits. Le courant est maintenant coupé ! Top ! Bravo tout le monde !
Le périmètre est sécurisé mais nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. C’est fâcheux ! En effet, l’aventure n’est pas tout à fait terminée puisque nous devons trouver le moyen de sortir de la rue ! Oui oui… Sortir de la rue ! C’est logique… Ou pas ! Un dernier petit effort pour maintenir nos cerveaux en marche et nous voilà sauvés des conséquences du séisme après 51 minutes et 29 secondes d’investissement.
Retourner chez The game, c’est un peu comme retourner dans la maison de vacances de son enfance… Vous savez d’avance que l’accueil sera aux petits oignons et que tout se passera bien. C’est donc sans surprise et avec beaucoup de bonheur que nous avons retrouvé tous les petits détails faisant la réputation de l’enseigne. En effet, qu’il s’agisse du texto matinal ou du sympathique game master à fond dans son personnage, tout est pensé pour que chaque joueur passe un bon moment. Même si le traditionnel coup à boire a disparu pour raisons sanitaire, les célébrités que nous sommes ont été reçus avec la plus grande attention possible et ce, malgré le fait que nous soyons venus comme de simples mortels.
Si l’enseigne est toujours à la hauteur de sa réputation, Le tremblement de terre a, pour la première fois, fait débat au sein de notre équipe. Certes, les décors sont magnifiques et indiscutablement parmi les plus beaux de l’enseigne. Néanmoins, les énigmes ont laissé certains d’entre nous sur leur faim… La première moitié a trouvé l’aventure vraiment agréable grâce à des petits moments de rigolade et des retours aux sources tandis que l’autre moitié l’a trouvée bien… Juste bien.
Pour être tout à fait honnêtes avec vous, nous avons passé un bon moment chez The game qui a, une nouvelle fois, créé un univers original, incroyablement décoré, bien organisé et carré. Le tremblement de terre s’inscrit dans la lignée des belles salles de l’enseigne, parfaites sous tous rapports, mais manque néanmoins d’un petit quelque chose permettant au scénario d’être mis en avant. Certaines énigmes, aussi agréables soient-elles, n’ont que très peu de lien avec l’histoire au point qu’il a été difficile, à certains moments, de comprendre pourquoi nous étions là. Puis… Soyons honnêtes, avec un tel titre de mission, nous en attendions beaucoup plus en termes de pression et de surprises.
Ces petits couacs mis à part, Le tremblement de terre reste un escape game au thème jamais vu et à l’immersion travaillée. De plus, cette salle nous semble parfaitement adaptée à tous les joueurs, débutants comme confirmés, adultes comme enfants.
Au final, nous pouvons conclure en disant que The game a conçu une nouvelle énigme, digne de son enseigne, à laquelle il manque malheureusement ce je ne sais quoi que d’autres n’ont pas…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Autres, Débutant, Non classé, Paris, Slideshow, Thème, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Le tremblement de terre, Paris, Test, The game
Posted on 27 juin 2020
L’escapatoire
50 rue du Volga
75020 Paris
Ligne 9 : Station Maraîchers
Qui dit déconfinement dit forcément reprise des hostilités… Et en bonne et due forme s’il vous plaît ! En effet, nous avons décidé d’apporter notre pierre à l’édifice en aidant, à toute petite échelle, une enseigne assez peu connue du grand public. Voilà qui devrait, sans aucun doute, nous assurer une place au paradis… Tout ça pour dire que nous avons jeté notre dévolu sur L’escapatoire et sa Théorie du chaos.
Pour contribuer au bonheur d’un petit garçon devenu grand, il est nécessaire que vous constituiez une équipe composée de trois à cinq personnes pleines de bonnes intentions. Ajoutez à cela un petit investissement pécuniaire compris entre 22€ et 32€ par tête… Une broutille ! Il s’agit de changer le cours d’une vie tout de même !
Il était une fois un scientifique qui, lorsqu’il était enfant, rêvait de devenir écrivain. Malheureusement pour lui, les aléas de la vie l’ont écarté du chemin qu’il avait initialement prévu d’emprunter. Bien qu’il ait maintenant grandi, cet homme, répondant au doux nom de Swann Blondet, a toujours gardé en tête les histoires qui l’ont aidé à avancer.
Que l’inspiration lui vienne de Dave, grand auteur du siècle dernier, ou de Proust, gratte-papier de bas étage dont le grand public n’a que très peu entendu parler, Swann n’a jamais cessé de vouloir publier un roman…
Ne souhaitant pas finir sa vie en adulte frustré, il a mis au point une machine à voyager dans le temps afin que vous puissiez retourner au jour de son sixième anniversaire et peut être changer le cours des choses… Il va de soi que vous et vos compères prendrez la place de ses amis d’enfance, amis imaginaires évidemment…
Alors… Prêt à prouver que le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas ? Swann compte sur vous… Ne le décevez pas !
Ce n’est pas une petite crise sanitaire qui va empêcher notre game master de nous accueillir dans les règles de l’art. En effet, à peine arrivés devant les locaux de L’escapatoire, un petit rafraîchissement sur le trottoir nous est offert par notre hôte. Ni une ni deux, nous acceptons avec grand plaisir !
Une fois nos cerveaux parfaitement hydratés, nous pénétrons dans les locaux de l’enseigne et découvrons un grand hall dont le style industriel est du meilleur goût. Avec un peu d’imagination, nous pourrions presque nous croire dans un loft new-yorkais. Cependant, nous sommes bien à Paris et avons une mission à accomplir !
Notre game master nous accompagne alors dans une petite salle puis se glisse dans le rôle de Swann Blondet afin d’expliquer ce qu’il attend de nous. Nous apprenons que nous allons incarner Séléné la sorcière, Frank le robot et Papitrouille le papillon-citrouille… Gros kiff ! Nous prenons cinq minutes pour nous familiariser avec les personnalités de ces derniers puis nous transformons illico presto grâce aux déguisements qui nous sont gentiment proposés. En plus de nous aider à entrer dans la peau de ces chouettes personnages, les costumes aideront le Swann de six ans à nous reconnaître lorsque l’heure sera venue. Il faut ce qu’il faut pour faire les choses bien pardi !
C’est donc parés de nos plus beaux atours que nous nous engageons dans la chambre du petit Swann où nous découvrons un univers enfantin au possible. Tout est mignon, coloré et très réaliste… Des dessins ornent les murs, des peluches recouvrent le lit et des jouets occupent le reste de l’espace disponible. Autant vous dire que nous prenons le temps d’admirer ce décor poétique et totalement immersif… Qui n’aurait pas envie de replonger dans ses plus tendres années à la vue de cette pièce ?
Alors que nous sommes en train de fouiller les lieux depuis quelques minutes, une petite surprise qui n’est autre que Swann lui-même vient nous rendre visite. Ce dernier, tout guilleret, semble absolument ravi de voir que nous avons fait le déplacement pour son anniversaire. Nous profitons de ces retrouvailles pour faire un brin de causette puis retournons à nos moutons, la tête dans le guidon… Même si cette conversation était des plus agréables, nous nous devons d’aider ce petit chérubin à s’assurer un avenir des plus épanoui. Il ne s’agirait pas de faire un faux pas et de laisser Swann rester le scientifique frustré qu’il est devenu.
Les marmots que nous sommes bidouillent et trifouillent jusqu’à effectuer une manipulation indispensable au bon déroulement des choses. De fil en aiguille, un premier choix concernant l’avenir de Swann s’offre à notre talentueuse équipe. Comme de bien entendu, nous excellons et franchissons cette étape en une fraction de secondes. À l’instar de cette dernière, les énigmes que nous sommes amenés à résoudre sont en lien avec le domaine de l’enfance. Un vrai bonheur ! Rapidement, nous activons un mécanisme régressif à souhait qui nous donne le sourire et nous permet, comme nous l’espérions, de faire un bon dans le temps.
Nous changeons donc d’époque et rencontrons une nouvelle fois notre hôte qui, en pleine crise d’adolescence, est devenu quelque peu blasé. La bonne nouvelle, c’est qu’il est en train de lire un roman… Notre mission semble donc sur la bonne voie ! Compte tenu du fait que nous sommes ses amis imaginaires, Swann prend tout de même la peine d’intervenir lorsque nous pataugeons dans la semoule. Soyons honnêtes, cette aide nous est précieuse car, dans cette deuxième salle, nous sommes loin de dépoter autant qu’au début de l’aventure. En effet, l’endroit regorge de bibelots plus ou moins utiles qui nous embrument les méninges. Malgré tous nos efforts, la fouille est franchement laborieuse et nous devons avouer être vite perdus pour la simple et bonne raisons que nous ne comprenons pas ce qu’il faut faire.
Dans cette salle, nous évoluons au sein d’une ambiance bien plus sombre que précédemment… Histoire de ne pas trop en dire, sachez seulement que l’un des membres de la famille de Swann avait pour habitude d’occuper son temps d’une manière assez spéciale. Mais bon… Les goûts et les couleurs…
Fort heureusement, le moment de flottement et d’incertitudes qui nous est tombé dessus touche à sa fin. Nous retrouvons alors nos esprits et, excusez-nous du peu, brillons par notre remarquable intelligence !
Un voyage dans le temps plus tard, nous retrouvons Swann qui, après quelques années, exerce un petit boulot alimentaire. Rien de bien folichon nous direz-vous… Sauf que si puisque notre compagnon écrit toujours et désire, plus que jamais, voir ses textes édités. Croisons les doigts pour que ça arrive… Il est grand temps que Marc Levy et Guillaume Musso prennent des vacances non ?
La dernière partie de notre aventure nous plonge au cœur d’un décor plus vrai que nature qui nous en met plein les mirettes. Contrairement à nos erreurs passées, la fouille ne nous pose pas de problème et les énigmes s’enchaînent avec une fluidité impressionnante. Pour couronner le tout, ces dernières sont assez ludiques et franchement chouettes. Autant dire que nous étions mis en condition pour faire les c*ns avec un élément du décor…
Encore quelques minutes et nous parvenons à faire de Swann le grand auteur qu’il a toujours rêvé d’être… Le voilà sur le chemin de la littérature et du succès ! Pas moins de 70 minutes sur les 80 proposées ont été nécessaires à notre équipe pour chambouler, de la meilleure des manières, la vie de celui qui nous a créés dans sa tête. Pour ne rien vous cacher, c’est avec beaucoup d’émotion et presque la larme à l’œil que nous voyons notre petit protégé accomplir sa destinée… Nous l’avons accompagné tout au long de sa vie voyons ! Peut-être même qu’avec un peu de chance et beaucoup d’imagination, nous deviendrons les héros de son prochain roman… Espérons donc qu’il n’oubliera pas ses amis imaginaires en signant des autographes.
Dans le cas où vous auriez une obligation professionnelle vous contraignant d’abréger la lecture de ce formidable article, retenez que la Théorie du chaos est une salle exceptionnelle en tout point !
Dans le cas où vous seriez au chômage en train de vous prélasser au bord de l’eau, nous vous conseillons de lire ce qui suit afin de comprendre ce qui fait la beauté de cette salle.
D’une part, nous sommes tombés sous le charme de l’univers poétique et plein d’émotions qui nous a été conté… Nous nous sommes pris au jeu et nous sommes attachés à Swann en une fraction de secondes tant l’immersion est irréprochable.
D’autre part, nous tenons à souligner l’investissement incroyable des créateurs de L’escapatoire qui ont autant mis la main à la pâte que le cœur à l’ouvrage pour proposer une telle expérience. Nous sommes conscients que certains pourraient évoquer des décors un peu vieillissants car parfois martyrisés par des brutes mais, à notre humble avis, rien de tout cela n’entache le charme des lieux.
De plus, nous avons apprécié le fait que les énigmes, tantôt axées sur la réflexion, tantôt sur la manipulation, servent parfaitement le scénario. Chose encore plus dingue et rarissime, la Théorie du chaos s’adapte véritablement à nos choix puisque huit fins différentes sont possibles.
Cerise sur le gâteau, nous avons eu la chance d’avoir un fantastique game master en notre compagnie. Ce dernier nous a réservé un accueil aux petits oignons, nous a conquis par son jeu de rôle et nous a bluffés par sa capacité d’improvisation… Comment voulez-vous ne pas faire de votre mieux pour interpréter un ami imaginaire à ses côtés ?
Tout ça pour dire que si vous souhaitez bénéficier d’un accueil irréprochable, vous couper du monde pendant plus d’une heure et plonger au cœur d’une belle histoire avec de l’humour qui, aussi improbable soit-elle, tient admirablement la route, la Théorie du chaos est ce qu’il vous faut…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Confirmé, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Voyage temporel Tagué: Avis, Blog, Critique, Effet papillon, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, L'escapatoire, Littérature, Paris, Test, Théorie du chaos
Posted on 7 mars 2020
Artifact
79 rue de Paris
92110 Clichy
Ligne 13 : Station Mairie de Clichy
Ligne L : Station Clichy – Levallois
C’est en ce premier samedi de mars, c’est-à-dire une semaine avant le premier jour du reste de notre vie, que nous sommes attendus, pour la toute première fois, chez Artifact, enseigne créée et tenue par quatre amoureux de l’évasion.
Pour tester The prime et ainsi vivre une aventure grandeur nature aussi surprenante que sensationnelle, entre 20€ et 40€ devront être déboursés par chacun des deux à cinq personnes constituant votre équipe. Bien entendu, plus vous serez de fous, moins vous aurez de riz plus vous aurez de foin dans vos bottes…
Aussi incroyable que cela puisse paraître, votre équipe de bras cassés vient d’être recrutée par les archivistes, une société plus secrète que secrète. L’objectif de cette dernière consiste à retrouver puis mettre en lieu sûr des artifacts qui, au cas où vous manqueriez d’imagination, se trouvent être des artefacts mais en mieux… La crème de la crème de l’objet en somme !
Madame Weiss, archiviste de renom, n’a cessé de voyager afin de retrouver la trace et ainsi protéger l’artifact primordial. Malheureusement et suite à l’incendie de son bureau au début du siècle dernier, la superstar de la recherche a soudainement disparu…
Vous et vos copains êtes donc mobilisés dans le but de comprendre ce qu’avait découvert Madame Weiss et, si possible, de mettre le grapin sur l’artifact primordial…
Nous n’allons pas vous mentir, lorsque nous avons été invités chez Artifact, nous ne savions absolument pas à quoi nous attendre… En effet, le site de l’enseigne, alors en construction, donnait très peu d’informations sur The prime et aucun de nos collègues blogueurs n’avait encore parlé de cette salle. Cependant, pas mal d’avis élogieux publiés sur Tripadvisor nous ont rapidement mis l’eau à la bouche. Nous avions donc hâte de découvrir Artifact… Ignorant totalement que nous nous apprêtions à prendre une claque monumentale !
Voilà donc une introduction qui devrait commencer à vous faire envie… À condition que vous sachiez lire, bien sûr !
Vendredi 6 mars 2020 à 23h30 : Les téléphones des membres de notre équipe sonnent de concert et affichent un message pour le moins intrigant… Nous apprenons que nous avons été recrutés, en tant qu’archivistes, pour une mission secrète de la plus haute importance. La dépêche nous recommande de taire notre identité et nous informe du lieu de rendez-vous. Néanmoins, tout cela reste très mystérieux et nous sommes impatients d’en savoir plus !
Le lendemain, nous nous rendons donc à l’endroit indiqué par notre hôte et découvrons l’activité servant de couverture à la société secrète. Afin de ne pas risquer la vie des archivistes qui y officient, nous ne souhaitons pas en dévoiler davantage…
À peine la porte franchie, l’immersion est poussée à son maximum. Les décors de l’accueil sont travaillés jusqu’au moindre détail afin que nous soyons immédiatement plongés dans l’aventure. Si vous pensiez écouter un brief appris par cœur par un game master, vous vous mettez le doigt dans l’œil ! Chez Artifact, chaque personne croisée joue son rôle de la meilleure des manières.
Le maître des lieux nous informe que nous devons rejoindre un entrepôt où les artifacts les plus célèbres sont entreposés. Sans plus attendre, nous nous faisons équiper puis jeter dans la gueule du loup… Les choses sérieuses commencent !
Nous traversons des décors époustouflants qu’il nous est difficile de décrire… Histoire de vous faire une idée, dites-vous que, lorsqu’il s’agit d’évoluer dans la jungle, il s’agit vraiment d’une jungle ! Bien entendu, nous sommes toujours en région parisienne et n’avons pas croisé la route de Bagheera mais les plantes sont de vraies plantes et les arbres, de vrais arbres.
Une fois arrivés sur les lieux de la première énigme, nous faisons face, là encore, à des décors à couper le souffle. Nous vivons une expérience totalement déconcertante et déstabilisante… Un moment inédit qui, avouons-le, est un réel bonheur pour nos petites personnes.
Nous franchissons cette étape et accédons enfin à l’entrepôt où un collègue archiviste nous raconte la triste histoire de Madame Weiss… À nous maintenant, grâce à un petit voyage dans le temps, de suivre les traces de cette dernière afin de mettre la main sur l’artifact primordial.
Après avoir effectué quelques manipulations, nous parvenons à nos fins et pénétrons dans le bureau dont nous avons tant entendu parler. Le moment que nous venons de vivre est incroyable… Si incroyable que nous prenons quelques secondes pour savourer et nous remettre de nos émotions. Jamais nous n’avions vécu un tel évènement en escape game. Vous en aviez rêvé ? Ils l’ont fait !
Au sein du bureau, les décors, toujours aussi soignés, nous immergent immédiatement dans l’ambiance escomptée. Nous distinguons une bibliothèque pleine d’authentiques livres anciens, un gramophone, une sublime machine à écrire et un vieux piano. Cerise sur le gâteau, aucun anachronisme ne vient perturber l’aventure.
Nous prenons connaissance du travail de recherche colossal effectué par l’ancienne occupante des lieux puis commençons à fouiller la pièce. Un système d’indice très original et, malheureusement pour nous, fort utile, nous vient en aide. En effet, nous sommes tout simplement mauvais… Pitoyables même ! Nos cerveaux semblent tourner au ralenti tant nous peinons à lier les éléments les uns aux autres. Fort heureusement, nous sommes rapidement remis dans le droit chemin grâce à nos amis archivistes qui veillent au grain.
Un certain nombre d’énigmes résolues, nous comprenons que Madame Weiss avait effectivement mis la main sur le précieux sésame et accédons à un nouvel espace de jeu qui, ne nous mentons pas, sonne le glas de nos difficultés. Nos neurones ont visiblement décidé de reprendre du poil de la bête…
Que dire des décors qui nous entourent si ce n’est qu’ils sont fabuleux ? Ce magnifique cadre nous requinque tellement que nous franchissons les étapes un peu trop vite à notre goût au point de quitter la salle avec regrets… Fort heureusement, pas pour longtemps !
Une fois n’est pas coutûme, nos yeux se remplissent d’étoiles lorsque nous accédons à une nouvelle pièce qui, soyons francs, n’a rien à envier à la précédente… Nous nous autorisons quelques minutes d’émerveillement tant Artifact a créé des décors époustouflants. Nous continuons sur notre lancée plutôt efficace puisque parvenons rapidement à mettre la main sur l’artifact primordial que nos hôtes s’empressent de mettre en sûreté. Au-delà du fait d’être terminée, notre mission est réussie ! Nul ne sait combien de temps notre expérience a duré… Chez Artifact, le kiff de l’aventure n’a que faire du chronomètre.
Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps… Nous venons de vivre une aventure incroyable ! C’était bien… Vraiment très bien ! Artifact a réussi un coup de maître en faisant de The prime une salle « plus bonne que la plus bonne de tes copines » !
Malgré le fait que nous l’ayons déjà dit de nombreuses fois, nous tenons à revenir sur l’aspect esthétique de cette salle dont les décors n’ont absolument rien à envier aux enseignes professionnelles… Parce que oui ! Artifact est une enseigne créée par une famille de passionnés aussi doués qu’adorables qui, parallèlement à leur activité principale, ont eu l’idée d’occuper leurs week-ends en créant un escape game comme d’autres iraient au cinéma.
Au-delà du fait d’en avoir pris plein les mirettes, nous avons eu énormément de plaisir à vivre des instants que nous n’avions encore jamais vécus lors de nos épopées précédentes.
Les énigmes, souvent faites de manipulations, sont extrêmement bien pensées dans le sens où chacune d’elles sert le scénario à la perfection. En effet, ces dernières, imaginées en fonction de l’histoire, permettent d’avancer sans jamais délaisser l’aspect narratif.
Pour notre plus grand bonheur, l’enseigne propose une immersion de haut vol où chaque moment passé est aussi crédible que possible. Avec le recul, nous pouvons affirmer avoir vécu notre meilleur voyage dans le temps… Il semblerait enfin que la relève de la DeLorean soit assurée !
Certains seront peut-être déroutés tant The prime est une salle atypique et originale… Elle n’en reste pas moins, selon nous, l’une des meilleures expériences proposées à l’heure actuelle. Bref ! Trop de sentiments comme dirait l’autre…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Banlieue parisienne, Confirmé, Non classé, Slideshow, Tous nos tests, Voyage temporel Tagué: Artifact, Avis, Blog, Clichy, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Test, The prime
Posted on 3 mars 2020
Phobia
127 rue Jeanne d’Arc
75013 Paris
Ligne 5 : Station Campo-Formino
Ligne 6 : Station Nationale
https://www.phobiaescapegame.fr
Vous n’êtes pas sans savoir que nos humbles personnes raffolent de ce qui a trait à la culture et, plus particulièrement, à la littérature et au cinéma. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que nous n’étions que gaieté à l’idée de découvrir Alice, la dernière-née de chez Phobia qui, nous vous le donnons en mille, a pour thème Alice au pays des merveilles…
Pour avoir la chance de rencontrer le Lapin blanc, chacun des deux à quatre cuniculteurs avec qui vous ferez corps devra débourser entre 20€ et 40€ selon que vos retrouvailles auront lieu ou non à l’heure du thé.
Avant de continuer et dans le cas où un esprit mal tourné viendrait à lire ces lignes, prenons quelques minutes pour rappeler que la cuniculture n’est ni plus ni moins que l’élevage de chauds lapins !
Ne tournons pas autour du pot… Le pays des merveilles est tombé entre les mains du Roi noir et ça, c’est sacrément fâcheux. En effet, ce dernier y fait régner la terreur plus que ne le faisait la Reine de cœur. Autrement dit, tout part à vau-l’eau !
Étant une grosse flemmarde et n’ayant que faire de cette situation quelque peu catastrophique, Alice fait appel à vous afin de sortir du pétrin ledit patelin. Elle aurait pu se bouger quand même !
Dépêchez-vous ! Il est l’heure de passer de l’autre côté du miroir… Et ce serait mal vu d’être en retard…
Quoi de mieux qu’une petite trinquerie, néologisme assumé, avant de se mettre à l’ouvrage ? Malgré le fait que l’un d’entre nous ait décidé de faire cavalier seul, les trois quarts de l’équipe ne se laissent pas abattre, préférant voir le verre à moitié plein, c’est-à-dire… Boire un coup !
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé et l’heure de rejoindre les locaux de Phobia pointe rapidement le bout de son nez. C’est également le moment de retrouver le loup solitaire de la bande qui, si vous avez bien suivi, ne s’est pas joint à la majorité pour boire du jus d’orange ou trop de Bloody-Mary en terrasse. Nous voilà donc au complet, fin prêts à œuvrer.
Lorsque nous pénétrons chez Phobia, nous sommes accueillis au sein d’un tout nouvel espace encore inexistant lors de notre dernière venue. Celui-ci est doté de traditionnels casiers, de confortables canapés et d’un faux gazon d’un goût certain, ou plutôt d’un certain goût, collant parfaitement au thème d’Alice au pays des merveilles… Cerise sur le gâteau, des jeux et des casse-têtes sont disposés sur les tables afin de nous faire patienter mais, manque de bol, nous sommes pile à l’heure et n’avons absolument pas le temps de batifoler. Nous sommes néanmoins ravis de savoir que, dans le cas où nous ne saurions pas quoi faire d’une après-midi pluvieuse, Phobia aurait de quoi nous occuper.
Histoire que nous soyons au parfum, notre game master, qui se trouve être le cousin du Chapelier fou, nous briefe quant à la situation désastreuse dans laquelle se trouve le pays des merveilles. Aussi courageux qu’Alice, il préfère nous envoyer au charbon plutôt que de se frotter au Roi noir. Sympa le type ! Pour être honnêtes, le rôle tenu par notre hôte aurait pu être bien plus poussé mais nous nous devons d’accorder une mention spéciale à son couvre-chef, celui-ci faisant aussi office de lampe torche.
C’est bien beau tout ça mais peut-être serait-il temps d’aller sauver ce petit monde ! L’entrée au pays des merveilles se fait d’une façon très originale et absolument magnifique. Sans trop en dévoiler, sachez que tous les membres de l’équipe ne vivent pas la même expérience…
Nous découvrons alors deux pièces dont la première, magnifiquement décorée, nous plonge au cœur d’un arbre creux où l’immersion est totale. Nous rencontrons alors la Chenille, un habitant connu de tous qui, au cas où vous vous poseriez la question, est toujours aussi dédaigneux et accro à son narguilé. Malgré cela, le lépidoptère nous permet de résoudre la première énigme et de poursuivre notre épopée.
La seconde pièce, quant à elle, possède des décors un brin décevants… Moins dans le thème et plus modernes, ils ne sont malheureusement pas à la hauteur de ce qu’est capable de faire Phobia.
Qu’à cela ne tienne ! Nous fouillons les lieux et mettons un point final aux énigmes qui nous entourent. Ces dernières, en plus de solliciter notre concentration et notre acuité visuelle, font appel à notre sens du toucher. Et oui camarade… Pas de bras, pas de chocolat !
Une manipulation originale, digne d’un tour de magie, nous permet de remplir nos estomacs de glucides et, par la même occasion, d’accéder à une nouvelle salle…
C’est alors que, soudainement, nous fermons nos boîtes à camembert tant les décors qui s’offrent à nous sont magnifiques. Si nous avions été déçus par la salle précédente, nous devons reconnaître que l’enseigne a clairement tout donné pour celle-ci. Nous sommes littéralement dans une forêt ! Enfin… Pas vraiment littéralement puisque nous sommes toujours dans le treizième arrondissement mais disons que c’est tout comme.
Nous voilà maintenant entourés d’arbres, d’oiseaux et de gazon… Tous les éléments sont réunis pour que l’immersion soit à son apogée. Après quelques minutes de bonheur oculaire écoulées, nous passons à la fouille qui se révèle plutôt simple et rapide. En revanche, nous prenons rapidement conscience de l’ampleur du travail à accomplir… En effet, les énigmes à résoudre et les manipulations à effectuer sont tout de suite visibles et, soyons honnêtes, il y en a pléthore.
Invités à nous dépêcher par Alice qui cause en voix off, nous sommes également incités à nous répartir les tâches. Nous décidons donc de nous séparer et commençons à réfléchir chacun de notre côté.
Les énigmes, pas nécessairement liées au scénario, ne sont pas coopératives et peuvent, à chaque fois, être résolues par une seule et même personne. Les manipulations, quant à elles, sont très nombreuses et plutôt originales. Nos sens sont en éveil… Nous utilisons notre ouïe et, chose extrêmement rare en escape game, notre odorat.
Une étape plus difficile que les autres nous oblige à nous réunir et à mettre en commun nos capacités de logique et de réflexion. Bazinga ! Il est maintenant temps de passer de l’autre côté du miroir afin que nos pieds fleurent l’antre du Roi noir.
C’est sombre, petit et loin d’être accueillant mais c’est beau ! Trêve d’admiration, le temps nous est compté ! La pression est à son comble alors que les dernières énigmes nécessitent de garder la tête froide… C’est ballot !
Sans savoir comment, nous parvenons néanmoins à retrouver notre calme et venons à bout de l’ultime étape après 59 minutes et 07 secondes. Le pays des merveilles est sauvé ! Le Lapin blanc pourra continuer de courir, la Reine de cœur de couper des têtes et le Chapelier fou d’être fou. De rien !
Par quoi pourrions-nous commencer cette délibération du conseil si ce n’est par les décors ? Soyons francs, un gros travail de l’enseigne a été fait pour que chaque joueur en prenne plein les mirettes. De plus, les jeux de lumière, très intelligemment pensés, et la musique, contemporaine au possible, mettent en avant l’aspect burtonien de la salle. Pour couronner le tout et pour notre plus grand bonheur, les interventions du game master sont intégrés au scénario. Il ne manque plus qu’une pointe de fumée chez la Chenille pour que l’immersion visuelle et auditive batte son plein.
Comme toujours chez Phobia, le maître-mot est celui de la manipulation. Avec Alice, l’enseigne ne déroge pas à la règle puisqu’elle propose de nombreux jeux, certes ludiques, mais semblant parfois tomber comme un cheveu sur la soupe.
Bien qu’assez accessible en matière de réflexion, cette salle n’en reste pas moins difficile de par la quantité d’étapes à franchir. Ajoutons à cela le fait que ces dernières, s’enchaînant de manière non-linéaire, soient la plupart du temps effectuées en solitaire. À défaut de ravir les adeptes de la coopération, Alice enchantera les amoureux du défi personnel !
L’univers créé par Lewis Carroll nous étant très familier, nous sommes contraints de reconnaître que nous en attendions énormément. En effet, le monde d’Alice au pays des merveilles se prête pleinement à l’aventure que peut représenter l’escape game… L’occasion semble donc idéale pour tomber dans la rêverie, dans l’absurdité et dans l’extravagance la plus totale… Seulement et aussi bien soit-elle, Alice manque malheureusement d’un petit grain de folie pour atteindre la perfection et ainsi être digne des décors que nous vous conseillons d’aller voir.
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Confirmé, Fantastique, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Alice, Alice au pays des merveilles, Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Lewis Carroll, Littérature, Merveilles, Paris, Phobia, Test
Posted on 15 février 2020
Kubik
121 boulevard Macdonald
75019 Paris
Ligne 7 : Station Porte de la Vilette
RER E : Station Rosa Parks
Nous ne savons pas ce que vous avez pour habitude de faire le samedi à 14H mais, en ce qui nous concerne, nous aimons nous enfermer une petite heure entre quatre murs. C’est donc précisément en ce jour et à cette heure que nous avons mis les pieds, pour la première fois, chez Kubik, une toute nouvelle enseigne aux locaux agréables et à l’équipe qui l’est tout autant.
Dans le cas où vous voudriez vous lancer dans l’aventure Stranger game et vous plonger dans l’univers de la série Netflix presque éponyme, nous vous conseillons de prendre le métro ou d’enfourcher votre vélo, histoire de vous mettre dans l’ambiance.
Quoi qu’il en soit et quel que soit votre moyen de transport, vous aurez besoin de réunir trois à quatre de vos copains ainsi que la modique somme de 25€ à 29€ chacun.
Alors… Prêt à vous mettre la tête à l’envers* ?
*Cette référence ne s’adresse qu’aux fans de la série Netflix. Petit big up tavu.
Commençons par le commencement… Avez-vous déjà entendu parler du Stranger game ? Si ce n’est pas le cas, apprenez qu’il s’agit d’un jeu quelque peu mystérieux qui fut commercialisé dans les années 80. Manque de bol, ce dernier fut retiré du marché et interdit à la vente suite à la disparition inexpliquée de nombreux joueurs.
Vous trouvez que ça sent le sapin ? Nous aussi !
Outre le fait de remonter le temps jusqu’à l’époque où Bob Morane était égaré dans la vallée infernale, votre mission consiste à braver l’interdit en jouant au jeu sus-cité ! Afin d’éviter tout malentendu, sachez que la technologie Kubik qui est à l’origine du voyage temporel ne peut rien contre les effets du jeu… De ce fait, ces derniers ne cesseront qu’au moment où l’un des participants terminera la partie.
Un jeu pour tous ceux qui espèrent laisser derrière eux leur univers en somme… Voilà qui nous rappelle quelque chose !
Dans le cas où vous seriez passé à côté du film Jumanji et de la série Stranger Things, nous vous invitons chaudement à mettre votre lecture en pause et à passer les vingt prochaines heures de votre vie devant Netflix afin de parfaire votre culture et de nous faire plaisir… Si vous avez la flemme ou si vous êtes déjà à la page, nous vous proposons d’enchainer sur Peaky Blinders de continuer.
C’est à la fois excités et intrigués que nous nous rendons chez Kubik… En effet, à la tête de cette toute nouvelle enseigne parisienne se trouvent d’anciens blogueurs passionnés d’escape games. Cerise sur le gâteau, la salle que nous nous apprêtons à découvrir semble avoir pour thème un mélange d’une série que nous avons dévorée et d’un film cultissime de notre enfance. Il ne nous en faudrait pas beaucoup plus pour faire sauter nos pacemakers.
Lors de notre arrivée, nous sommes accueillis par la copropriétaire des lieux qui nous invite à nous installer confortablement… Que c’est beau ! Que c’est propre ! Que c’est neuf !
Nous prenons quelques minutes pour hydrater notre corps, ingurgiter de quoi frôler le diabète et échanger quelques mots avant que notre hôtesse ne nous fasse entrer dans le vif du sujet. Après tout, nous ne sommes pas venus ici pour discutailler du yucca qui trône à l’entrée… Discutailler… Le yucca… Tailler le yucca… Vous l’avez ?
Notre mission est simple et peut se résumer en une seule et unique phrase : nous allons jouer à un jeu… Certes, cette dernière peut aussi bien être prononcée dans la bouche d’un enfant que dans celle de Jigsaw mais, rassurez-vous, il n’est aucunement question d’horreur dans cette salle.
Il est maintenant temps de nous mettre en route mauvaise troupe ! Une fois le brief terminé, nous empruntons un couloir et, grâce à la technologie Kubik, nous remontons le temps… Sans prendre le risque de dévoiler trop de détails, sachez tout de même que la mise en scène est fort bien réalisée. Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de pousser une porte pour traverser les âges.
Parvenus à destination, nous nous retrouvons dans le salon le plus connu de Stranger Things et… Tout est là ! Le papier peint à l’ancienne, les loupiottes multicolores, les lettres écrites à la main, la bibliothèque vintage, le poste radiocassette, la console de jeux d’époque et la télévision à tube cathodique à ne pas confondre avec catholique… Soyons francs, le décor est impressionnant de réalisme. Nous avons vraiment le sentiment d’avoir pénétré tout près de l’Upside down… Boy, you turn me !
Mais ? Que voyons-nous au plafond ? Surprise ! Nous préférons garder un peu de mystère afin que vous pensiez à lever les yeux… Pour tout vous dire, c’est si beau que nous aimerions prendre le temps d’inspecter, voire même d’admirer, ce décor tant il est réussi. Malheureusement, le temps presse et le plateau de jeu qui trône sur la table basse nous rappelle notre mission première.
En utilisant nos neurones, nous comprenons rapidement que cette salle cache de nombreux secrets. Fouille, logique, observation, dextérité… Tout doit être mis en pratique pour réussir à avancer. Important en escape game mais nécessaire dans celui-ci, la communication nous met quelques bâtons dans les roues. C’est couill*n… Mais c’est drôle !
Bon… Entrons dans le vif du sujet ! Qu’en est-il du Stranger game posé au centre de la pièce ? Nous tentons de le déchiffrer et, une fois la règle du jeu comprise, le rythme s’intensifie. Comme il nous est impossible de savoir si nous sommes dans les temps, nous arrêtons de nous tourner les pouces et passons la vitesse supérieure. Une étape après l’autre et nous voilà arrivés au bout du jeu. Enfin… C’est ce que nous croyons !
Une porte s’ouvre et nous plonge dans un tout autre univers… Quelle claque ! Qui dit nouvel espace de jeu dit forcément retour de la fouille et, en ce qui nous concerne, difficultés… Si nous devions nous trouver une excuse, nous dirions sûrement que le nombre de mètres carrés a diminué mais, rassurez-vous, ceci est un prétexte tout pourri pour éviter d’assumer nos piètres compétences dans ce domaine. Nous avons moins de place, il est vrai, mais nous trouvons dans un lieu loin d’être exigu.
Nous réussissons néanmoins à avancer dans le jeu grâce à notre admirable travail d’équipe, à notre sensationnelle détermination et à la sueur de nos fronts. Nous réfléchissons, nous hurlons et nous rions… Quel plaisir de prendre son pied de la sorte ! Titre !
Une ultime étape à réaliser nous permet de venir à bout du Stranger game après 55 minutes et, par la même occasion, de rejoindre le XXIème siècle aka l’époque d’Aya Nakamura. Voilà qui fut moins plan-plan qu’une partie de Monopoly…
Cher lecteur, nous arrivons à la conclusion de cet article… Versez votre larme ! Pour ne rien vous cacher, il peut nous arriver d’avoir du mal à accorder nos violons en sortant d’une salle mais, cette fois-ci, il n’en a rien été puisque nous étions unanimes… Le Stranger game de Kubib est incroyable !
Comme vous l’avez très probablement compris en lisant notre article, les décors sont si incroyables qu’ils ne peuvent qu’être encensés. L’univers créé par ces derniers est plus que réussi et, de ce fait, immersif au possible.
Nous souhaitons également insister sur l’ambiance sonore qui a su nous motiver et qui, pompon sur la Garonne, n’a jamais fait preuve d’anachronisme.
Pour couronner le tout, ajoutons le fait que nous avons pris énormément de plaisir à résoudre et à enchaîner les différentes étapes du jeu. Autrement dit, les énigmes sont à la hauteur de ce que nous avons sous les yeux et dans les oreilles…
Cette salle est si exceptionnelle qu’elle ravira les débutant comme les habitués, les blonds comme les bruns, les petits comme les grands et les jeunes comme les vieux… De plus, nous sommes certains qu’elle saura convaincre les fans de Stranger Things et de Jumanji comme ceux qui n’en ont jamais entendu parler. En bref, cet escape game se doit d’être joué !
Si point négatif il devait y avoir, nous évoquerions le manque de temps pour contempler l’ameublement… En ce qui nous concerne, nous n’avons pas pris le risque de perdre la moindre minute pour admirer les décors.
Ne tortillons donc pas du postérieur, le Stranger game de Kubik nous a plus qu’emballés tant les énigmes étaient fluides, les décors magnifiques, le scénario réfléchi et les manipulations drôles…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Confirmé, Fantastique, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Voyage temporel Tagué: Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Jumanji, Kubik, Paris, Stranger game, Stranger things, Test
Posted on 5 novembre 2019
The escape agency
36 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris
Ligne 5 : Station Jacques Bonsergent
Lignes 4 & 8 & 9 : Station Strasbourg – Saint-Denis
C’est à seulement quelques jours des trente ans de la chute du mur de Berlin que nous nous sommes donné rendez-vous chez The escape agency, tout près de la porte Saint-Martin, afin de découvrir la Menace soviétique… Quel timing !
Dans le cas où vous souhaiteriez mettre votre grain de sel dans la guerre froide ou, tout simplement, ingurgiter un mélange de caviar et de vodka, sachez que 23€ à 48€ par personne seront demandés selon que vous serez deux ou cinq à vous remplir la panse.
Alors… Prêt à découvrir le cyrillique ?
Ne passons pas par quatre chemins… Nous sommes sur le point de calancher ! Et oui Jamy, un ancien centre de commande nucléaire du fin fond de la Crimée, donc de feu l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, a été réactivé.
Bien que cette action aurait pu avoir un côté fort attrayant touristiquement parlant, elle s’avère finalement être assez inquiétante et quelque peu compromettante pour notre avenir puisque, d’ici soixante-dix minutes, l’arsenal nucléaire de l’ex-URSS fera passer Hiroshima pour un vulgaire feu d’artifice.
Par chance, une ancienne base soviétique cachée dans les sous-terrains de notre chère capitale s’avère aujourd’hui inoccupée et prête à remettre le couvert. Libre à vous de reprendre le contrôle de la situation afin d’éradiquer la menace…
C’est plus de trois ans après avoir fouillé de fond en comble L’appartement du Docteur Kang que nous pénétrons chez The escape agency… Il nous tarde donc de découvrir ce que l’enseigne nous réserve. En effet, notre équipe ayant bien plus d’atomes crochus avec l’histoire qu’avec les sciences, nous ne sommes que hâte. Nous devrions donc trouver notre bonheur dans leur nouvelle salle : Menace soviétique.
À notre arrivée, nous sommes accueillis par le propriétaire des lieux qui nous propose gentiment de quoi nous hydrater avant d’entrer dans le vif du sujet. À ce propos, notre hôte ne tourne pas longtemps autour du pot puisque, nos verres à peine finis, il nous annonce que nos vies sont en danger et que l’avenir de l’humanité repose sur nos épaules. Rien que ça…
Maintenant que nous savons à quoi nous attendre, il est grand temps de passer aux choses sérieuses… L’entrée dans la salle se fait par un passage discret que nous trouvons extrêmement bien pensé. En effet, aucun de nous ne l’avait repéré avant d’y mettre les pieds. Il s’agit sans aucun doute de l’une des plus impressionnantes entrées en matière que nous ayons rencontrées jusqu’alors.
Nous voilà maintenant dans la salle de commande, au cœur d’une magnifique cave voutée qui, dans d’autres circonstances et avec un peu plus d’aération, aurait fait un parfait bar à vins. Le décor semble figé dans le temps… Plusieurs machines électroniques nous entourent et nous font de l’œil. Pour tout vous dire, il nous tarde déjà de les mettre en marche. Un buste de Lénine et de fascinantes affiches de propagandes soviétiques viennent achever ce décor chaleureux réaliste. Afin de ne rien laisser au hasard, l’alphabet latin a laissé place au cyrilique… Voilà qui ne va pas nous simplifier la tâche mais qui, avouons-le, est un excellent point en terme d’immersion !
Nous sommes directement plongés dans l’ambiance et sentons qu’il ne va pas falloir chômer pour mener à bien notre mission. Devant l’ampleur de la tâche à accomplir, c’est tout naturellement que notre fine équipe se scinde en deux groupes. Malgré cela et compte tenu du fait que nous sommes tous obnubilés par l’envie d’utiliser les machines, nous oublions totalement de fouiller la pièce… Rappelons qu’il s’agit là de l’une des règles de base de l’escape game. Une fois n’est pas coutume, ce n’est donc pas par cette étape cruciale que nous mettons le pied à l’étrier. Bravo le veau !
L’un des binômes s’attèle de suite à relier la base parisienne à la Cimée, tâche ô combien capitale selon les dires de notre game master. Malgré moult échecs, cette étape s’avère être à l’origine de nombreux fous rires.
Pendant que ces deux énergumènes galèrent donc à réussir leur mission, l’autre binôme, composé de membres brillants, pertinents et cultivés, prend de l’avance et découvre rapidement un élément de décor assez incroyable.
Bien évidemment, chacun d’entre nous, persuadé de vivre la meilleure partie du jeu, se fiche royalement de ce que l’autre binôme est en train d’accomplir. C’est mal… Mais c’est drôle !
À tour de rôle, nous hurlons des choses totalement incompréhensibles pour les autres. Tout cela, bien que très égoïste et assez peu académique, semble porter ses fruits. Nous enchaînons les différentes étapes du jeu, nous fendons la poire et prenons franchement notre pied !
Une fois la base reliée, nous mettons tout en œuvre pour empêcher l’attaque. Nous activons des mécanismes les uns à la suite des autres et, histoire de nous lancer quelques fleurs, cogitons plutôt bien. Nous comprenons parfaitement ce que nous avons à faire mais, malgré le fait que les énigmes soit fluides, certaines manipulations, pas toujours faciles à effectuer, nous retardent quelque peu.
Au fur et à mesure de notre avancée, nous découvrons de nouveaux espaces de jeu où nous ne nous marchons pas dessus. De plus, chacun de nous a toujours quelque chose à faire. Nous nous rendons compte que, malgré un air vintage, le décor cache en réalité des mécanismes très modernes.
Nous accédons à une dernière salle après avoir assisté à un moment qui nous a laissé sans voix. Nous nous réunissons enfin et avançons tous les quatre jusqu’à ce que la panique nous gagne… Nous venons de réaliser l’ampleur de ce que nous devions accomplir. Chaud patate !
Nous voilà maintenant face à la dernière énigme. Il ne nous reste que trois minutes et le stress est à son apogée. Nous sommes à deux doigts de faire un arrêt cardiaque alors que nous devrions plutôt garder la tête froide. L’ambiance sonore ne nous aide pas à rester calmes… Nous prenons conscience qu’elle a évolué tout au long du jeu jusqu’à nous faire perdre la tête. L’un des membres de notre équipe finit par prendre les choses en main et parvient à apaiser la situation.
Vient alors le moment de faire preuve de cohésion et d’organisation afin d’annuler l’attaque ; ce que nous parvenons à faire après 69 minutes et 33 secondes. Nous quittons les lieux, épuisés mais heureux d’avoir sauvé le monde !
Cher camarade, voici venu le temps des rires et des chants de conclure simplement et efficacement en revenant, dans un premier temps, sur les décors de la Menace soviétique. Ces derniers, incroyablement immersifs, sont parfaitement aboutis et travaillés… Cerise sur le gâteau, chaque détail semble avoir été réfléchi de façon à ce qu’aucun anachronisme ne puisse entacher l’expérience. Même un professeur d’histoire ne trouverait rien à redire…
Ajoutons à cela que, pour notre plus grand bonheur, The escape agency a réussi l’exploit de faire du moderne avec du vintage. Les mécanismes, extrêmement présents, sont magnifiquement bien dissimulés et inattendus. Les énigmes, quant à elles et malgré le fait qu’elles aient parfois pu nous sembler aussi improbables que difficiles, n’ont jamais cessé de nous amuser. Pour tout vous dire, ce petit détail nous a fait une belle jambe et ne nous a jamais empêché de nous poiler. Pour faire bref, nous avons pris énormément de plaisir résoudre chaque étape du jeu.
Cette salle est tellement chouette que nous n’avons qu’un seul et unique regret… Ne pas avoir assez profité de toutes les énigmes, notamment celles résolues lorsque notre équipe a fait le choix de se répartir les tâches.
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Autres, Expert, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Guerre froide, Histoire, Jeu d'évasion, Menace soviétique, Paris, Test, The escape agency
Posted on 1 octobre 2019
Unleash
5 Rue Henri Desgrange
75012 Paris
Lignes 6 et 14 : Station Bercy
Au cas où vous ne le sauriez pas encore, tous les membres de notre équipe ont pour points communs d’avoir cohabité avec un poisson à un moment de leur vie, de raffoler des avocats et de haïr Michel Sardou le jour mais de lui vouer un culte en fin de soirée. Au même titre que ces informations ô combien capitales, ajoutons le fait que nous soyons de grands amoureux de la littérature ! Quelle ne fut donc pas notre joie lorsque nous avons appris la naissance d’une enseigne y étant consacrée…
Cette dernière, de son petit nom Unleash, a choisi de s’inspirer de Vingt mille lieues sous les mers en intitulant Nautilus sa toute première salle.
Pour espérer plonger dans l’univers de Jules Verne, il est nécessaire que vous composiez une équipe de trois à six explorateurs et que vous investissiez entre 24€ et 38€ chacun. Rien de sorcier donc… Surtout compte tenu du monde merveilleux qui vous attend !
Avant toute chose, merci de respecter une minutes de silence en l’honneur de Pierre Aronnax, défunt narrateur de Vingt mille lieues sous les mers… Apprenez maintenant, qu’outre le fait d’avoir passé l’arme à gauche, cet homme a légué le manuscrit original de son œuvre à son rejeton.
Ce dernier, Louis pour les intimes, possède donc entre ses mains un écrit des plus précieux dans lequel apparaissent les plans du Nautilus ainsi que des coordonnées géographiques indiquant une île jusqu’alors non répertoriée.
C’est là que vous devez commencez à comprendre ce qui vous attend…
Louis Aronnax, accompagné d’un armateur et de son équipage, décide de suivre les traces de son père en montant une expédition dans l’espoir de retrouver le célèbre sous-marin… Coup de chance oblige, vous êtes de la partie !
Lorsque nous pénétrons pour la première fois dans les locaux d’Unleash, nous sommes bien loin, vraiment loin, d’imaginer ce qui nous attend… C’est donc plein d’innocence que nous arrivons sur place, impatients de découvrir l’univers du Nautilus.
Le seuil de la porte franchi, nous rencontrons Loïc, unique créateur de l’enseigne, qui nous accueille dans un très joli salon. Ce dernier, en plus de nous proposer quelques bonbons, nous offre à boire… Voilà de quoi ravir les gourmands que nous sommes.
Une fois désaltérés et au bord du diabète, nous sommes fins prêts à examiner le document préalablement confié par notre hôte. Nous découvrons alors une lettre donnant plus de détails quant aux raisons de notre présence en ces lieux. Les choses sont maintenant bien plus claires… Nous allons avoir la chance d’explorer l’épave du Nautilus. Rien que ça ! Néanmoins, une zone d’ombre persiste toujours… L’objectif de cette visite… Mais ne tergiversons pas, il est déjà temps de rejoindre le sous-marin.
Nous nous tenons face à une porte somme toute classique, persuadés qu’elle nous mènera à bon port. C’est alors que notre aventure prend un tournant inattendu… Nous empruntons un accès incroyable, tout simplement merveilleux et ô combien extraordinaire ! Aucun superlatif ne semble suffisant pour décrire le moment que nous sommes en train de vivre. L’élément nous permettant d’accéder au Nautilus est parfaitement fondu dans le décor et, pour tout vous dire, aucun d’entre nous ne s’y était préparé. Jusqu’à présent, il s’agit incontestablement de la meilleure entrée en matière que nous ayons connue dans un escape game. L’immersion est totale et immédiate ! Une vraie claque ! Dire que notre aventure ne fait que commencer…
À peine remis de nos émotions, nous découvrons un décor à la hauteur de cette mise en bouche. Nous sommes dans un couloir, juste un couloir, et nous ressentons déjà l’investissement sans limite de l’enseigne en matière de réalisme. Nous sommes bien loin d’une salle fabriquée de carton et de papier… Nautilus est plutôt faite d’un joli fil doré… Autrement dit, le métal est en métal, le bois est en bois et le velours est en velours.
Dès lors, nous remarquons de nombreuses portes qu’il nous tarde d’ouvrir et, pour tout vous dire, nous sommes déjà impatients d’explorer les salles qui se cachent derrière. À la suite d’une observation et d’une fouille minutieuses, nous comprenons et atteignons rapidement notre objectif initial.
Chaque action de notre part a un impact sur le déroulement du jeu puisque, dans cette salle, l’histoire se raconte au fur et à mesure… Aussi incroyable que cela puisse être, rien n’est prédéfini à l’avance.
Un mécanisme magnifiquement magnifique nous permet de déverrouiller une première porte… Comprenez ici qu’il n’y a point de serrure classique en ces lieux ; le Nautilus est bien plus surprenant que tout ce à quoi vous pourriez vous attendre. Derrière cette porte se cache une scène encore plus impressionnante que ce que nous avons vu jusque-là. Nous commençons alors à fouiller mais comprenons vite que nous avons oublié des choses en chemin. Il nous faut donc revenir en arrière et ouvrir une deuxième porte. C’est à ce moment du jeu que l’apothéose en matière de décor est atteinte ! Il est quasiment impossible de décrire ce que nous voyons sans prendre le risque de gâcher votre future expérience. Contentons-nous seulement d’affirmer que nous en prenons plein les mirettes !
Après quelques minutes d’émerveillement, nous parvenons à reprendre le fil de notre histoire. Les puzzles s’imbriquent les uns à la suite des autres et les manipulations s’enchaînent avec une limpidité sans nom. À chacun de nos actes et à chacun des décors qui s’offre à nous, nous sommes aussi émerveillés que des adultes un matin de Noël. Il nous est soufflé dans l’oreillette que l’expression concerne normalement les enfants mais, compte tenu du fait qu’il s’agisse d’une matinée dédiée à l’amour et aux cadeaux, nous estimons que les adultes ont aussi le droit d’avoir leur place dans cette phrase.
Nous suons sang et eau, sans perdre de temps, pour que notre aventure avance… Étant motivés comme jamais pour mener à bien cette expédition, il nous est inconcevable de manquer une seule seconde de cette incroyable salle. Heureusement, en cas de doute, nous pouvons compter sur notre game master qui veille au grain grâce à un système d’indices pleinement intégré au décor et admirablement pensé en matière d’immersion. Pour couronner le tout, aucun anachronisme ne vient gâcher l’expérience. Nous ne sommes que joie !
Nous enchaînons les étapes et découvrons, suite à un mécanisme encore plus fou que les précédents, une dernière pièce… Le scénario ne cesse d’évoluer, le rythme s’accélère et la pression monte ! Nous sentons que nous ne sommes pas en avance mais tout est tellement magnifique que nous nous risquons à perdre du temps afin de reluquer cette salle dans les moindres détails.
Alors qu’une ultime décision doit être prise, un moment de flottement immobilise notre équipe quelques minutes. Fort heureusement, l’un d’entre nous reprend les commandes et nous remet sur la bonne voie jusqu’à ce que notre objectif soit atteint…
Une fois chose faite et après 77 minutes d’immersion, nous retrouvons la terre ferme, heureux d’être allés au bout de notre épopée et de n’avoir manqué aucune miette de ce somptueux voyage.
Histoire que personne ne perde du temps bêtement, mettons de suite les pieds dans le plat… Le Nautilus est une merveille en matière d’escape game !
Qu’il s’agisse des décors, plus sublimes les uns que les autres, des mécanismes, plus époustouflants les uns que les autres, ou des manipulations, plus inattendues les unes que les autres, Unleash a réussi l’exploit de nous surprendre et de nous faire vivre une aventure au-delà de nos attentes.
L’immersion, quant à elle, nous a happés de long en large… Le scénario évolutif, le système d’indices et les musiques entendues nous ont plongés au plus profond de l’imaginaire de Jules Verne. Tout a été mis en œuvre pour que nous nous sentions de plus en plus impliqué dans l’histoire et que nous ayons plaisir à nous prendre au jeu.
Cerise sur le gâteau, les énigmes n’ont cessé de nous demander une concentration sans faille et un investissement sans limite. Ces dernières, toujours en lien avec l’intrigue, furent d’une impressionnante fluidité et d’un incontestable bonheur à résoudre. Cependant, il est probable que l’omniprésence de la lecture puisse déplaire à certains d’entre vous… Mais d’un autre côté, choisir un escape game lié à un roman et ne pas aimer lire serait quand même un choix sacrément farfelu.
Unleash et son Nautilus nous ont littéralement enchantés et, pour tout vous dire, nous sommes convaincus d’avoir vécu un moment hors du temps que nous pourrions qualifier de véritable expérience… Sans aucun doute l’un des meilleurs escape games de la capitale !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Expert, Fantastique, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Transport Tagué: Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Jules Verne, Littérature, Nautilus, Paris, Test, Unleash
Posted on 14 août 2019
The game
51 rue du Cardinal Lemoine
75005 Paris
Ligne 10 : Station Cardinal Lemoine
Lignes 7 et 10 : Station Jussieu
https://www.thegame-france.com
Encore chez The game ? Quoi qu’en pensent nos détracteurs et comme s’en doutent nos plus fidèles lecteurs, la réponse est oui ! En effet, The game a récemment ouvert une nouvelle salle ce qui, vous vous en doutez, nous a fait autant plaisir qu’une plâtrée de pâtes un lendemain de cuite. C’est beaucoup dire !
L’équipe de The game étant quelque peu magicienne sur les bords, elle a réussi l’exploit de pousser les murs afin de ne pas avoir à changer de local. De ce fait, c’est avec le sourire aux lèvres que nous retrouvons cette enseigne historique de la place parisienne, lieu de nos premières amours. C’est donc toujours au cœur du Vème arrondissement de la capitale que nous avons décollé en direction de La mission spatiale.
Si vous aussi, vous voulez jouer les Thomas Pesquet et faire un tour dans l’espace avec The Game Airspace, vous devrez réunir une équipe de trois à cinq astronautes et vous délester de 25€ à 32€ chacun. Ne vous plaignez pas, vous serez plus léger pour être en apesanteur pourvu qu’on soit les seuls dans cet ascenseur !
Contrairement à ce que vous pouvez croire, ce que vous voyez dans le ciel n’est pas Superman mais bien un astéroïde fonçant droit sur notre planète. Fâcheuse nouvelle, vous pouvez en convenir. Ajoutons à cela que les meilleurs astronautes des alentours sont indisponibles. Tous… Sauf vous !
Pour éviter la collision et, devant l’urgence de la situation qui, rappelons-le, implique un astéroïde, la seule solution est de rejoindre l’une des stations de la The Game Airspace. Afin de sauver l’humanité d’une mort certaine, le mot d’ordre consiste à sacrifier la dite station en la plaçant sur la trajectoire du gros caillou.
Au cas où vous auriez besoin d’un petit résumé, disons que vous devez organiser un Titanic dans l’espace et vous carapater avant l’impact.
Vous l’avez compris, l’enjeu est de taille et, comme dans toute bonne mission qui se respecte, le temps est compté ! L’impact est prévu dans… 60 minutes ! Comme de par hasard ! Il ne vous reste donc plus qu’à réunir une équipe d’astronautes pleine de courage et de sang-froid, enfiler vos combinaisons et vous installer. Quatre… Trois… Deux… Un…
C’est pile à l’heure que nous entrons dans les locaux de l’enseigne où nous nous sentons un peu comme à la maison. Nous sommes de suite conduits vers l’un des nombreux salons d’accueil où un verre bien frais nous est proposé. Depuis notre dernière venue et hormis le fait que la The Game Airspace ait pris ses quartiers dans les locaux, rien n’a vraiment changé. Nous avons comme l’impression de retrouver de vieux amis…
Après une brève discussion avec Hugo, notre maître du jeu, nous sommes fins prêts à entrer dans la salle où un brief, certes rapides mais néanmoins alarmant, nous est conté. Ce lieu d’un blanc immaculé n’est, ni plus ni moins, que la navette spatiale devant nous faire voyager. De par son aspect futuriste et épuré, cette dernière nous plonge instantanément dans l’immersion attendue. Pour tout vous dire, nous nous y croyons !
Nous voilà parés au décollage… Ah non en fait ! Une petite surprise nous attend avant… Tout le monde est à sa place, nous pouvons dès à présent nous envoler vers l’infini et au-delà, en direction de la station spatiale.
Il est maintenant temps de nous mettre à l’œuvre… Nous commençons à fouiller la navette dans ses moindres recoins et ne découvrons que peu de choses. À travers le hublot, nous apercevons l’entrée de la station spatiale. C’est bien beau mais… Comment y accéder ? Nous comprenons rapidement que cette première étape donne la part belle à la coopération et à la communication. C’est donc après quelques incompréhensions et un petit fou rire que nous parvenons à rejoindre la station spatiale ! Une bonne chose de faite !
La température monte… En effet, à peine arrivés, nous découvrons la salle de dépressurisation. Bien que le temps presse, nous prenons quelques secondes afin de jeter un coup d’œil pas trop loin à la décoration. Nous avons vraiment l’impression d’avoir fait un bond dans l’espace… Pour couronner le tout, des combinaisons de cosmonautes, des casques et des drapeaux trônent fièrement de chaque côté de la pièce.
Allez… Au boulot maintenant ! Nous cherchons tout ce qui pourrait nous aider à avancer. Sans blague ! Prenons les choses dans l’ordre… Avant de pouvoir espérer accéder à la salle de pilotage afin de placer notre station sur la route de l’astéroïde, nous devons d’abord dépressuriser l’habitacle. Quel programme !
Après quelques manipulations, des mécanismes apportant du sens au scénario et un grand coup de pression, nous arrivons à régler… La pression voyons !
De plus et pour notre plus grand plaisir, une surprise totalement inédite vient pointer le bout de son nez… Du jamais vu !
À force d’observation, nous réussissons à connecter nos neurones et accédons à la salle de pilotage. Les étapes du jeu n’étant pas linéaires, nous nous partageons naturellement les tâches et progressons deux par deux.
Cette pièce, digne des plus grands films traitant du sujet, autrement dit l’espace, nous déconcerte quelque peu. De ce fait, c’est légèrement la panique à bord. Sur quel bouton devons-nous appuyer ? Pour être honnêtes, l’endroit nous donne du fil à retordre. Nous avançons néanmoins lentement mais sûrement et ce, bien que nous nous aimions beaucoup, toujours en binôme. Il faut croire que nous n’avons pas envie de travailler à quatre aujourd’hui… Une partie d’entre nous finit par prendre les commandes, accélérant ainsi le rythme. C’est désormais le moment de dévier la trajectoire !
Bien que nous ayons tous les éléments entre nos mains, nous n’avançons pas. Huston… Nous avons un problème ! Nous décidons alors de nous poser deux minutes afin de reprendre nos esprits.
Nous faisons marcher nos cerveaux à plein régime, parvenons à y voir plus clair et franchissons ainsi les étapes une par une. L’heure est venue de faire preuve de sang-froid ; la dernière énigme nous ouvre les bras.
Malgré notre bonne volonté, nous avons beaucoup de difficultés à communiquer. Le fait que la salle soit grande ne nous aide d’ailleurs pas franchement. Nous sommes obligés de crier pour nous entendre mais, hormis déranger les voisins, cela ne nous avance pas des masses. L’une d’entre nous prend alors les choses en main et débloque la situation. Nous en suons mais atteignons notre but !
La trajectoire est validée, la station est au bon endroit… C’est le moment de décamper ! Vamos ! Andiamo ! Let’s go !
Nos précieux séants sont assis dans la navette qui nous ramène sur Terre. Nous avons sauvé le monde ainsi que nos humbles personnes en 55 minutes et 34 secondes !
Avec ses précédentes salles, The game avait déjà mis la barre bien haut et, soyons honnêtes, garder le cap n’est pas toujours facile au vu de la concurrence actuelle. L’enseigne frappe donc fort avec La mission spatiale en prouvant, une nouvelle fois, qu’elle est capable de proposer un escape game d’excellente qualité.
Qu’il s’agisse de l’immersion ou des décors, cette salle n’a rien à envier aux meilleures de la capitale. Elle propose d’ailleurs un petit quelque chose exceptionnel qui nous a cloué le bec.
Ajoutons à cela quelques compliments chers à nos cœurs qui font de La mission spatiale un lieu où se rendre les yeux fermés :
– Big up à l’agencement des salles qui nous a permis de déambuler sans nous marcher dessus.
– Big up à l’absence de cadenas qui apporte une vraie plus-value aux mécanismes.
– Big up aux combinaisons d’astronautes qui sont, d’après nos sources, d’authentiques équipements russes et américains.
– Big up à notre game master qui, en plus d’avoir été accueillant et sympathique, a parfaitement joué le jeu en nous accompagnant tout en restant dans son rôle. Il nous a également fait profiter d’un parfait débrief.
– Big up à nos mères… TMTC !
Tout ça pour dire que La mission spatiale est une salle moderne qui, de par ses mécanismes et son appel à la coopération, ravira tous les joueurs souhaitant mettre un pied dans l’espace.
Un conseil ? Enfilez vos combinaisons et dirigez-vous vers la The Game Airspace !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Intermédiaire, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Transport Tagué: Astéroïde, Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Espace, Jeu d'évasion, La mission spatiale, Paris, Station spatiale, Test, The game