Règlement de contes

Pour votre gouverne

Pandore et associés
102 boulevard Voltaire
75011 Paris

Ligne 5 : Station Richard Lenoir
Ligne 9 : Station Voltaire

https://www.pandore-escape.com

Il était une fois un petit groupe de copains qui avait pour habitude de s’enfermer dans des endroits plus ou moins louches et d’y résoudre des énigmes plus ou moins sympathiques… Il était également une fois Pandore et associés, une enseigne aussi jeune que pimpante, qui faisait grand bruit sur la toile et qui, comme vous vous en doutez, attendait impatiemment la visite des plus chouettes blogueurs de Paris. Il était donc grand temps que ces deux mondes s’unissent lors d’une rencontre au sommet pour un Règlement de contes en bonne et due forme…

Si découvrir le pays des contes vous met d’ores et déjà l’eau à la bouche, sachez qu’il est nécessaire que vous composiez une équipe de trois à cinq amoureux de Perrault et que vous déboursiez entre 30€ et 38€ chacun. Bien entendu, si les amoureux de Perrault sont remplacés par des passionnés d’Andersen, cela convient tout autant…

Le scénario ?

Connu depuis la nuit des temps, le monde des contes n’a jamais perdu de sa superbe… Il est merveilleux et féérique ! Seulement, ce que vous ne savez pas, c’est que cette magie ne serait rien sans Pandore et associés, la seule et unique société chargée du gardiennage du dit monde. En résumé, elle s’occupe de l’entretien des objets fantastiques, des soins aux créatures extraordinaires et de la maintenance de tout cet univers… Rien que ça !

Pour que tout fonctionne comme sur des roulettes, l’équipe de Pandore et associés a régulièrement besoin de petites mains… Vous et vos comparses vous voyez donc recrutés dans le but de réparer quelques défaillances techniques. Voilà une mission qui semble tout à fait à votre portée !

Enfilez donc vos bottes de sept lieues et hâtez-vous ! Le monde des contes se doit de perdurer…

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Et tout le toutim…

C’est à une heure tardive, pour la dernière session de la journée, que nous découvrons enfin les locaux de Pandore et associés. Lorsque nous pénétrons dans l’espace d’accueil, un seul et unique mot s’impose à nous… Magnifique ! Le hall d’entrée est incroyablement décoré grâce à des malles en bois, de toutes tailles, qui contiennent des objets magiques dont la réputation n’est plus à faire. Histoire que vous vous rendiez compte de l‘importance des coffres que nous avons sous les yeux, sachez que l’un d’entre eux renferme le jeu de société Jumanji… Rien que ça ! Pour tout vous dire, nous pourrions passer des heures à les observer mais la bienséance veut que nous nous intéressions aux dires de notre game master. Par chance, il s’avère que ce dernier est adorable et super sympa… C’est donc sans trop de frustrations que nous délaissons les décors au profit du contact humain.

Une fois nos identités déclinées, nos vessies vidées et nos mains désinfectées, notre hôte entre directement dans le vif du sujet et nous briefe sur la mission à venir. D’après ce que nous venons d’entendre, il semblerait que nous soyons en charge de simples travaux de maintenance… Mais soyons honnêtes, nous sentons qu’il y a anguille sous roche. Un transconteur, rendant possible le passage d’un conte à un autre, nous est alors remis. Cerise sur le gâteau, cette merveille de technologie permet également à notre équipe de garder le contact avec le maître des lieux. Nous voilà fin prêts !

Si nous pensions découvrir un univers féérique et enchanté, il n’en est rien ! Autour de nous, tout regorge de modernité et de technologie… Quelle surprise ! Si nous ne nous attendions pas à entamer notre périple dans de tels décors, nous sommes loin d’être déçus ! Sans que nous ayons le temps d’y réfléchir, nous sommes de suite happés par l’ambiance…
Nous nous retrouvons alors face à des manipulations en lien avec le scénario et comprenons vite ce que nous devons faire. Pour couronner le tout, chacune de nos actions s’inscrit, de près ou de loin, dans l’imaginaire des contes. C’est fluide, c’est prenant et c’est excitant ! Notre aventure vient tout juste de commencer et nous ne sommes déjà que joie. En plus d’avoir le sourire aux lèvres et d’être pris de quelques fous rires, nous sommes rapidement aussi transpirants qu’un adolescent en fin de journée. Quoi qu’il en soit, nous sommes efficaces et, notre mission effectuée, nous utilisons le transconteur pour la première fois. Il est grand temps de pénétrer dans le monde des contes !

Et là… Première claque dans nos faces ! Nous découvrons des décors à couper le souffle, des décors allant au-delà de nos attentes, des décors que nous ne sommes pas près d’oublier… La salle est immense et magnifique ! Nous courrons dans tous les sens, dans les moindres recoins, et tripotons chaque objet qui nous tombe sous la main.
La fouille, quant à elle, s’avère si succincte que seules la coopération et la communication font avancer le schmilblick. Les énigmes et les manipulations, extrêmement variées, nécessitent d’investir tout l’espace de jeu… Nous grimpons à tout va, regardons partout et rions comme des enfants. Pour tout vous dire, nous sommes complètement en folie !

De fil en aiguille, nous parvenons à tout remettre en ordre… Le moment est donc venu de quitter les lieux pour continuer notre mission de maintenance ailleurs.

Et là… Deuxième claque dans nos faces ! La salle dans laquelle nous venons de mettre les pieds est tout aussi incroyable que la première. Jamais nous n’aurions cru être éblouis de la sorte ! C’est dingue !
Le temps de découvrir un nouveau conte et de reprendre nos esprits, une surprise pointe le bout de son nez ! Déjà que nous avions atteint l’apogée de l’immersion, nous voilà maintenant au comble du bonheur !

Tout en étant aussi travaillé que ce que nous avions vu précédemment, ce nouvel univers est totalement différent et chouette au possible ! Voilà qui est parfait pour résoudre des énigmes prenantes, ludiques et inédites… La fouille, présente mais rapidement expédiée, laisse la part belle à la réflexion et à la communication. En ce qui concerne les mécanismes et les manipulations, nous faisons face à tout ce qu’il y a de plus sympathique, de plus drôle et de plus cohérent.
Tout s’enchaîne à la perfection, de manière fluide et sans aucun temps mort… Un régal !

Soudain, notre aventure prend un nouveau tournant ! Nous sommes maintenant confrontés à bien plus important qu’une banale opération de maintenance… Sans risquer de gâcher l’effet de surprise, contentez-vous de savoir que l’avenir du pays des contes dépend uniquement de notre réussite. Bonjour la responsabilité !
C’est donc plus déterminés que jamais que nous franchissons les étapes une à une dans le but de venir à bout de notre mission.

Et là… Troisième claque dans nos faces ! Nous découvrons des décors que nous avons envie de qualifier d’apothéose ! La pièce, sublimement décorée, est gigantesque, les lumières sont de toute beauté et l’ambiance sonore est absolument dingue ! Voilà qui nous plonge encore plus dans l’univers représenté. Une nouvelle fois, l’observation et la réflexion sont indispensables à notre avancée. Nous coopérons et communiquons, parfois en parlant, souvent en hurlant…
Nous sommes complètement sous le charme et aimerions rester des heures dans cette incroyable salle. Malheureusement, le temps file et notre hôte compte sur nous !

Et là… Quatrième claque dans nos faces ! Sans que nous l’ayons vu venir, les dernières minutes de jeu se font dans l’euphorie générale. Nous devons absolument faire preuve de logique et d’observation pour venir à bout d’une énigme finale ô combien incroyable ! Qu’il s’agisse des décors ou de la bande sonore, tout est mis en œuvre pour faire monter la pression. Malgré la panique qui s’empare de nous, il faut garder la tête froide ! Nous réussissons enfin notre mission après 69 minutes et 42 secondes sur les 75 minutes imparties. C’était de la folie, de l’émerveillement et du bonheur. Nous venons tout simplement de vivre notre meilleur escape game… Tout simplement. Juste tout simplement.

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Après délibération du conseil

Il y a bien longtemps que nous n’avions pas eu tant de mal à écrire un article… Il y a tout aussi longtemps que nous n’avions pas vécu un moment si exceptionnel…  Et aussi bizarre que cela puisse paraître, le Règlement de contes de Pandore et associés nous a tellement envoutés que nos habituelles touches d’humour se sont envolées, laissant place à une avalanche de compliments. Stupéfiant !

Ne nous en voulez donc pas d’évoquer, dans n’importe quel ordre, les sourires qui n’ont pas quitté nos lèvres, les décors somptueux qui nous ont charmés ainsi que les musiques qui ont enchanté nos oreilles.

Ne nous en voulez pas non plus de revenir sur le système d’indices qui tient plus que la route, sur les énigmes ludiques que nous n’avions encore jamais vues et sur la convivialité du game master qui nous a accueillis.

Tout ça pour dire qu’il ne faut pas nous en vouloir tant ce Règlement de contes est tout ce dont nous avions rêvé en termes de logique, de coopération, de cohérence, de manipulations et de mécanismes. C’est justement parce que tout y est que nous sommes encore sur un petit nuage…

Bulletin scolaire

Décors :5
Fouille :2
Réflexion :4
Difficulté générale :4

Théorie du chaos

Pour votre gouverne

L’escapatoire
50 rue du Volga
75020 Paris

Ligne 9 : Station Maraîchers

https://www.escapatoire.fr

Qui dit déconfinement dit forcément reprise des hostilités… Et en bonne et due forme s’il vous plaît ! En effet, nous avons décidé d’apporter notre pierre à l’édifice en aidant, à toute petite échelle, une enseigne assez peu connue du grand public. Voilà qui devrait, sans aucun doute, nous assurer une place au paradis… Tout ça pour dire que nous avons jeté notre dévolu sur L’escapatoire et sa Théorie du chaos.

Pour contribuer au bonheur d’un petit garçon devenu grand, il est nécessaire que vous constituiez une équipe composée de trois à cinq personnes pleines de bonnes intentions. Ajoutez à cela un petit investissement pécuniaire compris entre 22€ et 32€ par tête… Une broutille ! Il s’agit de changer le cours d’une vie tout de même !

Le scénario ?

Il était une fois un scientifique qui, lorsqu’il était enfant, rêvait de devenir écrivain. Malheureusement pour lui, les aléas de la vie l’ont écarté du chemin qu’il avait initialement prévu d’emprunter. Bien qu’il ait maintenant grandi, cet homme, répondant au doux nom de Swann Blondet, a toujours gardé en tête les histoires qui l’ont aidé à avancer.

Que l’inspiration lui vienne de Dave, grand auteur du siècle dernier, ou de Proust, gratte-papier de bas étage dont le grand public n’a que très peu entendu parler, Swann n’a jamais cessé de vouloir publier un roman…

Ne souhaitant pas finir sa vie en adulte frustré, il a mis au point une machine à voyager dans le temps afin que vous puissiez retourner au jour de son sixième anniversaire et peut être changer le cours des choses… Il va de soi que vous et vos compères prendrez la place de ses amis d’enfance, amis imaginaires évidemment…

Alors… Prêt à prouver que le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas ? Swann compte sur vous… Ne le décevez pas !

TDC 1

Et tout le toutim…

Ce n’est pas une petite crise sanitaire qui va empêcher notre game master de nous accueillir dans les règles de l’art. En effet, à peine arrivés devant les locaux de L’escapatoire, un petit rafraîchissement sur le trottoir nous est offert par notre hôte. Ni une ni deux, nous acceptons avec grand plaisir !
Une fois nos cerveaux parfaitement hydratés, nous pénétrons dans les locaux de l’enseigne et découvrons un grand hall dont le style industriel est du meilleur goût. Avec un peu d’imagination, nous pourrions presque nous croire dans un loft new-yorkais. Cependant, nous sommes bien à Paris et avons une mission à accomplir !

Notre game master nous accompagne alors dans une petite salle puis se glisse dans le rôle de Swann Blondet afin d’expliquer ce qu’il attend de nous. Nous apprenons que nous allons incarner Séléné la sorcière, Frank le robot et Papitrouille le papillon-citrouille… Gros kiff ! Nous prenons cinq minutes pour nous familiariser avec les personnalités de ces derniers puis nous transformons illico presto grâce aux déguisements qui nous sont gentiment proposés. En plus de nous aider à entrer dans la peau de ces chouettes personnages, les costumes aideront le Swann de six ans à nous reconnaître lorsque l’heure sera venue. Il faut ce qu’il faut pour faire les choses bien pardi !

C’est donc parés de nos plus beaux atours que nous nous engageons dans la chambre du petit Swann où nous découvrons un univers enfantin au possible. Tout est mignon, coloré et très réaliste… Des dessins ornent les murs, des peluches recouvrent le lit et des jouets occupent le reste de l’espace disponible. Autant vous dire que nous prenons le temps d’admirer ce décor poétique et totalement immersif… Qui n’aurait pas envie de replonger dans ses plus tendres années à la vue de cette pièce ?

Alors que nous sommes en train de fouiller les lieux depuis quelques minutes, une petite surprise qui n’est autre que Swann lui-même vient nous rendre visite. Ce dernier, tout guilleret, semble absolument ravi de voir que nous avons fait le déplacement pour son anniversaire. Nous profitons de ces retrouvailles pour faire un brin de causette puis retournons à nos moutons, la tête dans le guidon… Même si cette conversation était des plus agréables, nous nous devons d’aider ce petit chérubin à s’assurer un avenir des plus épanoui. Il ne s’agirait pas de faire un faux pas et de laisser Swann rester le scientifique frustré qu’il est devenu.

Les marmots que nous sommes bidouillent et trifouillent jusqu’à effectuer une manipulation indispensable au bon déroulement des choses. De fil en aiguille, un premier choix concernant l’avenir de Swann s’offre à notre talentueuse équipe. Comme de bien entendu, nous excellons et franchissons cette étape en une fraction de secondes. À l’instar de cette dernière, les énigmes que nous sommes amenés à résoudre sont en lien avec le domaine de l’enfance. Un vrai bonheur ! Rapidement, nous activons un mécanisme régressif à souhait qui nous donne le sourire et nous permet, comme nous l’espérions, de faire un bon dans le temps.

Nous changeons donc d’époque et rencontrons une nouvelle fois notre hôte qui, en pleine crise d’adolescence, est devenu quelque peu blasé. La bonne nouvelle, c’est qu’il est en train de lire un roman… Notre mission semble donc sur la bonne voie ! Compte tenu du fait que nous sommes ses amis imaginaires, Swann prend tout de même la peine d’intervenir lorsque nous pataugeons dans la semoule. Soyons honnêtes, cette aide nous est précieuse car, dans cette deuxième salle, nous sommes loin de dépoter autant qu’au début de l’aventure. En effet, l’endroit regorge de bibelots plus ou moins utiles qui nous embrument les méninges. Malgré tous nos efforts, la fouille est franchement laborieuse et nous devons avouer être vite perdus pour la simple et bonne raisons que nous ne comprenons pas ce qu’il faut faire.

Dans cette salle, nous évoluons au sein d’une ambiance bien plus sombre que précédemment… Histoire de ne pas trop en dire, sachez seulement que l’un des membres de la famille de Swann avait pour habitude d’occuper son temps d’une manière assez spéciale. Mais bon… Les goûts et les couleurs…

Fort heureusement, le moment de flottement et d’incertitudes qui nous est tombé dessus touche à sa fin. Nous retrouvons alors nos esprits et, excusez-nous du peu, brillons par notre remarquable intelligence !

Un voyage dans le temps plus tard, nous retrouvons Swann qui, après quelques années, exerce un petit boulot alimentaire. Rien de bien folichon nous direz-vous… Sauf que si puisque notre compagnon écrit toujours et désire, plus que jamais, voir ses textes édités. Croisons les doigts pour que ça arrive… Il est grand temps que Marc Levy et Guillaume Musso prennent des vacances non ?

La dernière partie de notre aventure nous plonge au cœur d’un décor plus vrai que nature qui nous en met plein les mirettes. Contrairement à nos erreurs passées, la fouille ne nous pose pas de problème et les énigmes s’enchaînent avec une fluidité impressionnante. Pour couronner le tout, ces dernières sont assez ludiques et franchement chouettes. Autant dire que nous étions mis en condition pour faire les c*ns avec un élément du décor…

Encore quelques minutes et nous parvenons à faire de Swann le grand auteur qu’il a toujours rêvé d’être… Le voilà sur le chemin de la littérature et du succès ! Pas moins de 70 minutes sur les 80 proposées ont été nécessaires à notre équipe pour chambouler, de la meilleure des manières, la vie de celui qui nous a créés dans sa tête. Pour ne rien vous cacher, c’est avec beaucoup d’émotion et presque la larme à l’œil que nous voyons notre petit protégé accomplir sa destinée… Nous l’avons accompagné tout au long de sa vie voyons ! Peut-être même qu’avec un peu de chance et beaucoup d’imagination, nous deviendrons les héros de son prochain roman… Espérons donc qu’il n’oubliera pas ses amis imaginaires en signant des autographes.

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Après délibération du conseil

Dans le cas où vous auriez une obligation professionnelle vous contraignant d’abréger la lecture de ce formidable article, retenez que la Théorie du chaos est une salle exceptionnelle en tout point !
Dans le cas où vous seriez au chômage en train de vous prélasser au bord de l’eau, nous vous conseillons de lire ce qui suit afin de comprendre ce qui fait la beauté de cette salle.

D’une part, nous sommes tombés sous le charme de l’univers poétique et plein d’émotions qui nous a été conté… Nous nous sommes pris au jeu et nous sommes attachés à Swann en une fraction de secondes tant l’immersion est irréprochable.

D’autre part, nous tenons à souligner l’investissement incroyable des créateurs de L’escapatoire qui ont autant mis la main à la pâte que le cœur à l’ouvrage pour proposer une telle expérience. Nous sommes conscients que certains pourraient évoquer des décors un peu vieillissants car parfois martyrisés par des brutes mais, à notre humble avis, rien de tout cela n’entache le charme des lieux.
De plus, nous avons apprécié le fait que les énigmes, tantôt axées sur la réflexion, tantôt sur la manipulation, servent parfaitement le scénario. Chose encore plus dingue et rarissime, la Théorie du chaos s’adapte véritablement à nos choix puisque huit fins différentes sont possibles.

Cerise sur le gâteau, nous avons eu la chance d’avoir un fantastique game master en notre compagnie. Ce dernier nous a réservé un accueil aux petits oignons, nous a conquis par son jeu de rôle et nous a bluffés par sa capacité d’improvisation… Comment voulez-vous ne pas faire de votre mieux pour interpréter un ami imaginaire à ses côtés ?

Tout ça pour dire que si vous souhaitez bénéficier d’un accueil irréprochable, vous couper du monde pendant plus d’une heure et plonger au cœur d’une belle histoire avec de l’humour qui, aussi improbable soit-elle, tient admirablement la route, la Théorie du chaos est ce qu’il vous faut…

Bulletin scolaire

Décors :4
Fouille :3
Réflexion :4
Difficulté générale :4

Alice

Pour votre gouverne

Phobia
127 rue Jeanne d’Arc
75013 Paris

Ligne 5 : Station Campo-Formino
Ligne 6 : Station Nationale

https://www.phobiaescapegame.fr

Vous n’êtes pas sans savoir que nos humbles personnes raffolent de ce qui a trait à la culture et, plus particulièrement, à la littérature et au cinéma. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que nous n’étions que gaieté à l’idée de découvrir Alice, la dernière-née de chez Phobia qui, nous vous le donnons en mille, a pour thème Alice au pays des merveilles

Pour avoir la chance de rencontrer le Lapin blanc, chacun des deux à quatre cuniculteurs avec qui vous ferez corps devra débourser entre 20€ et 40€ selon que vos retrouvailles auront lieu ou non à l’heure du thé.
Avant de continuer et dans le cas où un esprit mal tourné viendrait à lire ces lignes, prenons quelques minutes pour rappeler que la cuniculture n’est ni plus ni moins que l’élevage de chauds lapins !

Le scénario ?

Ne tournons pas autour du pot… Le pays des merveilles est tombé entre les mains du Roi noir et ça, c’est sacrément fâcheux. En effet, ce dernier y fait régner la terreur plus que ne le faisait la Reine de cœur. Autrement dit, tout part à vau-l’eau !

Étant une grosse flemmarde et n’ayant que faire de cette situation quelque peu catastrophique, Alice fait appel à vous afin de sortir du pétrin ledit patelin. Elle aurait pu se bouger quand même !

Dépêchez-vous ! Il est l’heure de passer de l’autre côté du miroir… Et ce serait mal vu d’être en retard…

ALICE Photo n°2-min

Et tout le toutim…

Quoi de mieux qu’une petite trinquerie, néologisme assumé, avant de se mettre à l’ouvrage ? Malgré le fait que l’un d’entre nous ait décidé de faire cavalier seul, les trois quarts de l’équipe ne se laissent pas abattre, préférant voir le verre à moitié plein, c’est-à-dire… Boire un coup !
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé et l’heure de rejoindre les locaux de Phobia pointe rapidement le bout de son nez. C’est également le moment de retrouver le loup solitaire de la bande qui, si vous avez bien suivi, ne s’est pas joint à la majorité pour boire du jus d’orange ou trop de Bloody-Mary en terrasse. Nous voilà donc au complet, fin prêts à œuvrer.

Lorsque nous pénétrons chez Phobia, nous sommes accueillis au sein d’un tout nouvel espace encore inexistant lors de notre dernière venue. Celui-ci est doté de traditionnels casiers, de confortables canapés et d’un faux gazon d’un goût certain, ou plutôt d’un certain goût, collant parfaitement au thème d’Alice au pays des merveilles… Cerise sur le gâteau, des jeux et des casse-têtes sont disposés sur les tables afin de nous faire patienter mais, manque de bol, nous sommes pile à l’heure et n’avons absolument pas le temps de batifoler. Nous sommes néanmoins ravis de savoir que, dans le cas où nous ne saurions pas quoi faire d’une après-midi pluvieuse, Phobia aurait de quoi nous occuper.

Histoire que nous soyons au parfum, notre game master, qui se trouve être le cousin du Chapelier fou, nous briefe quant à la situation désastreuse dans laquelle se trouve le pays des merveilles. Aussi courageux qu’Alice, il préfère nous envoyer au charbon plutôt que de se frotter au Roi noir. Sympa le type ! Pour être honnêtes, le rôle tenu par notre hôte aurait pu être bien plus poussé mais nous nous devons d’accorder une mention spéciale à son couvre-chef, celui-ci faisant aussi office de lampe torche.

C’est bien beau tout ça mais peut-être serait-il temps d’aller sauver ce petit monde ! L’entrée au pays des merveilles se fait d’une façon très originale et absolument magnifique. Sans trop en dévoiler, sachez que tous les membres de l’équipe ne vivent pas la même expérience…

Nous découvrons alors deux pièces dont la première, magnifiquement décorée, nous plonge au cœur d’un arbre creux où l’immersion est totale. Nous rencontrons alors la Chenille, un habitant connu de tous qui, au cas où vous vous poseriez la question, est toujours aussi dédaigneux et accro à son narguilé. Malgré cela, le lépidoptère nous permet de résoudre la première énigme et de poursuivre notre épopée.
La seconde pièce, quant à elle, possède des décors un brin décevants… Moins dans le thème et plus modernes, ils ne sont malheureusement pas à la hauteur de ce qu’est capable de faire Phobia.

Qu’à cela ne tienne ! Nous fouillons les lieux et mettons un point final aux énigmes qui nous entourent. Ces dernières, en plus de solliciter notre concentration et notre acuité visuelle, font appel à notre sens du toucher. Et oui camarade… Pas de bras, pas de chocolat !

Une manipulation originale, digne d’un tour de magie, nous permet de remplir nos estomacs de glucides et, par la même occasion, d’accéder à une nouvelle salle…

C’est alors que, soudainement, nous fermons nos boîtes à camembert tant les décors qui s’offrent à nous sont magnifiques. Si nous avions été déçus par la salle précédente, nous devons reconnaître que l’enseigne a clairement tout donné pour celle-ci. Nous sommes littéralement dans une forêt ! Enfin… Pas vraiment littéralement puisque nous sommes toujours dans le treizième arrondissement mais disons que c’est tout comme.

Nous voilà maintenant entourés d’arbres, d’oiseaux et de gazon… Tous les éléments sont réunis pour que l’immersion soit à son apogée. Après quelques minutes de bonheur oculaire écoulées, nous passons à la fouille qui se révèle plutôt simple et rapide. En revanche, nous prenons rapidement conscience de l’ampleur du travail à accomplir… En effet, les énigmes à résoudre et les manipulations à effectuer sont tout de suite visibles et, soyons honnêtes, il y en a pléthore.

Invités à nous dépêcher par Alice qui cause en voix off, nous sommes également incités à nous répartir les tâches. Nous décidons donc de nous séparer et commençons à réfléchir chacun de notre côté.
Les énigmes, pas nécessairement liées au scénario, ne sont pas coopératives et peuvent, à chaque fois, être résolues par une seule et même personne. Les manipulations, quant à elles, sont très nombreuses et plutôt originales. Nos sens sont en éveil… Nous utilisons notre ouïe et, chose extrêmement rare en escape game, notre odorat.
Une étape plus difficile que les autres nous oblige à nous réunir et à mettre en commun nos capacités de logique et de réflexion. Bazinga ! Il est maintenant temps de passer de l’autre côté du miroir afin que nos pieds fleurent l’antre du Roi noir.

C’est sombre, petit et loin d’être accueillant mais c’est beau ! Trêve d’admiration, le temps nous est compté ! La pression est à son comble alors que les dernières énigmes nécessitent de garder la tête froide… C’est ballot !
Sans savoir comment, nous parvenons néanmoins à retrouver notre calme et venons à bout de l’ultime étape après 59 minutes et 07 secondes. Le pays des merveilles est sauvé ! Le Lapin blanc pourra continuer de courir, la Reine de cœur de couper des têtes et le Chapelier fou d’être fou. De rien !

Phobia Alice

Après délibération du conseil

Par quoi pourrions-nous commencer cette délibération du conseil si ce n’est par les décors ? Soyons francs, un gros travail de l’enseigne a été fait pour que chaque joueur en prenne plein les mirettes. De plus, les jeux de lumière, très intelligemment pensés, et la musique, contemporaine au possible, mettent en avant l’aspect burtonien de la salle. Pour couronner le tout et pour notre plus grand bonheur, les interventions du game master sont intégrés au scénario. Il ne manque plus qu’une pointe de fumée chez la Chenille pour que l’immersion visuelle et auditive batte son plein.

Comme toujours chez Phobia, le maître-mot est celui de la manipulation. Avec Alice, l’enseigne ne déroge pas à la règle puisqu’elle propose de nombreux jeux, certes ludiques, mais semblant parfois tomber comme un cheveu sur la soupe.

Bien qu’assez accessible en matière de réflexion, cette salle n’en reste pas moins difficile de par la quantité d’étapes à franchir. Ajoutons à cela le fait que ces dernières, s’enchaînant de manière non-linéaire, soient la plupart du temps effectuées en solitaire. À défaut de ravir les adeptes de la coopération, Alice enchantera les amoureux du défi personnel !

L’univers créé par Lewis Carroll nous étant très familier, nous sommes contraints de reconnaître que nous en attendions énormément. En effet, le monde d’Alice au pays des merveilles se prête pleinement à l’aventure que peut représenter l’escape game… L’occasion semble donc idéale pour tomber dans la rêverie, dans l’absurdité et dans l’extravagance la plus totale… Seulement et aussi bien soit-elle, Alice manque malheureusement d’un petit grain de folie pour atteindre la perfection et ainsi être digne des décors que nous vous conseillons d’aller voir.

Bulletin scolaire

Décors :4
Fouille :2
Réflexion :3
Difficulté générale :4

Nautilus : L’expédition Aronnax

Pour votre gouverne

Unleash
5 Rue Henri Desgrange
75012 Paris

Lignes 6 et 14 : Station Bercy

https://unleashescape.com

Au cas où vous ne le sauriez pas encore, tous les membres de notre équipe ont pour points communs d’avoir cohabité avec un poisson à un moment de leur vie, de raffoler des avocats et de haïr Michel Sardou le jour mais de lui vouer un culte en fin de soirée. Au même titre que ces informations ô combien capitales, ajoutons le fait que nous soyons de grands amoureux de la littérature ! Quelle ne fut donc pas notre joie lorsque nous avons appris la naissance d’une enseigne y étant consacrée…
Cette dernière, de son petit nom Unleash, a choisi de s’inspirer de Vingt mille lieues sous les mers en intitulant Nautilus sa toute première salle.

Pour espérer plonger dans l’univers de Jules Verne, il est nécessaire que vous composiez une équipe de trois à six explorateurs et que vous investissiez entre 24€ et 38€ chacun. Rien de sorcier donc… Surtout compte tenu du monde merveilleux qui vous attend !

Le scénario ?

Avant toute chose, merci de respecter une minutes de silence en l’honneur de Pierre Aronnax, défunt narrateur de Vingt mille lieues sous les mers… Apprenez maintenant, qu’outre le fait d’avoir passé l’arme à gauche, cet homme a légué le manuscrit original de son œuvre à son rejeton.

Ce dernier, Louis pour les intimes, possède donc entre ses mains un écrit des plus précieux dans lequel apparaissent les plans du Nautilus ainsi que des coordonnées géographiques indiquant une île jusqu’alors non répertoriée.
C’est là que vous devez commencez à comprendre ce qui vous attend…

Louis Aronnax, accompagné d’un armateur et de son équipage, décide de suivre les traces de son père en montant une expédition dans l’espoir de retrouver le célèbre sous-marin… Coup de chance oblige, vous êtes de la partie !

Nautilus

Et tout le toutim…

Lorsque nous pénétrons pour la première fois dans les locaux d’Unleash, nous sommes bien loin, vraiment loin, d’imaginer ce qui nous attend… C’est donc plein d’innocence que nous arrivons sur place, impatients de découvrir l’univers du Nautilus.
Le seuil de la porte franchi, nous rencontrons Loïc, unique créateur de l’enseigne, qui nous accueille dans un très joli salon. Ce dernier, en plus de nous proposer quelques bonbons, nous offre à boire… Voilà de quoi ravir les gourmands que nous sommes.
Une fois désaltérés et au bord du diabète, nous sommes fins prêts à examiner le document préalablement confié par notre hôte. Nous découvrons alors une lettre donnant plus de détails quant aux raisons de notre présence en ces lieux. Les choses sont maintenant bien plus claires… Nous allons avoir la chance d’explorer l’épave du Nautilus. Rien que ça ! Néanmoins, une zone d’ombre persiste toujours… L’objectif de cette visite… Mais ne tergiversons pas, il est déjà temps de rejoindre le sous-marin.

Nous nous tenons face à une porte somme toute classique, persuadés qu’elle nous mènera à bon port. C’est alors que notre aventure prend un tournant inattendu… Nous empruntons un accès incroyable, tout simplement merveilleux et ô combien extraordinaire ! Aucun superlatif ne semble suffisant pour décrire le moment que nous sommes en train de vivre. L’élément nous permettant d’accéder au Nautilus est parfaitement fondu dans le décor et, pour tout vous dire, aucun d’entre nous ne s’y était préparé. Jusqu’à présent, il s’agit incontestablement de la meilleure entrée en matière que nous ayons connue dans un escape game. L’immersion est totale et immédiate ! Une vraie claque ! Dire que notre aventure ne fait que commencer…

À peine remis de nos émotions, nous découvrons un décor à la hauteur de cette mise en bouche. Nous sommes dans un couloir, juste un couloir, et nous ressentons déjà l’investissement sans limite de l’enseigne en matière de réalisme. Nous sommes bien loin d’une salle fabriquée de carton et de papier… Nautilus est plutôt faite d’un joli fil doré… Autrement dit, le métal est en métal, le bois est en bois et le velours est en velours.

Dès lors, nous remarquons de nombreuses portes qu’il nous tarde d’ouvrir et, pour tout vous dire, nous sommes déjà impatients d’explorer les salles qui se cachent derrière. À la suite d’une observation et d’une fouille minutieuses, nous comprenons et atteignons rapidement notre objectif initial.
Chaque action de notre part a un impact sur le déroulement du jeu puisque, dans cette salle, l’histoire se raconte au fur et à mesure… Aussi incroyable que cela puisse être, rien n’est prédéfini à l’avance.

Un mécanisme magnifiquement magnifique nous permet de déverrouiller une première porte… Comprenez ici qu’il n’y a point de serrure classique en ces lieux ; le Nautilus est bien plus surprenant que tout ce à quoi vous pourriez vous attendre. Derrière cette porte se cache une scène encore plus impressionnante que ce que nous avons vu jusque-là. Nous commençons alors à fouiller mais comprenons vite que nous avons oublié des choses en chemin. Il nous faut donc revenir en arrière et ouvrir une deuxième porte. C’est à ce moment du jeu que l’apothéose en matière de décor est atteinte ! Il est quasiment impossible de décrire ce que nous voyons sans prendre le risque de gâcher votre future expérience. Contentons-nous seulement d’affirmer que nous en prenons plein les mirettes !

Après quelques minutes d’émerveillement, nous parvenons à reprendre le fil de notre histoire. Les puzzles s’imbriquent les uns à la suite des autres et les manipulations s’enchaînent avec une limpidité sans nom. À chacun de nos actes et à chacun des décors qui s’offre à nous, nous sommes aussi émerveillés que des adultes un matin de Noël. Il nous est soufflé dans l’oreillette que l’expression concerne normalement les enfants mais, compte tenu du fait qu’il s’agisse d’une matinée dédiée à l’amour et aux cadeaux, nous estimons que les adultes ont aussi le droit d’avoir leur place dans cette phrase.

Nous suons sang et eau, sans perdre de temps, pour que notre aventure avance… Étant motivés comme jamais pour mener à bien cette expédition, il nous est inconcevable de manquer une seule seconde de cette incroyable salle. Heureusement, en cas de doute, nous pouvons compter sur notre game master qui veille au grain grâce à un système d’indices pleinement intégré au décor et admirablement pensé en matière d’immersion. Pour couronner le tout, aucun anachronisme ne vient gâcher l’expérience. Nous ne sommes que joie !

Nous enchaînons les étapes et découvrons, suite à un mécanisme encore plus fou que les précédents, une dernière pièce… Le scénario ne cesse d’évoluer, le rythme s’accélère et la pression monte ! Nous sentons que nous ne sommes pas en avance mais tout est tellement magnifique que nous nous risquons à perdre du temps afin de reluquer cette salle dans les moindres détails.

Alors qu’une ultime décision doit être prise, un moment de flottement immobilise notre équipe quelques minutes. Fort heureusement, l’un d’entre nous reprend les commandes et nous remet sur la bonne voie jusqu’à ce que notre objectif soit atteint…

Une fois chose faite et après 77 minutes d’immersion, nous retrouvons la terre ferme, heureux d’être allés au bout de notre épopée et de n’avoir manqué aucune miette de ce somptueux voyage.

Unleash

Après délibération du conseil

Histoire que personne ne perde du temps bêtement, mettons de suite les pieds dans le plat… Le Nautilus est une merveille en matière d’escape game !

Qu’il s’agisse des décors, plus sublimes les uns que les autres, des mécanismes, plus époustouflants les uns que les autres, ou des manipulations, plus inattendues les unes que les autres, Unleash a réussi l’exploit de nous surprendre et de nous faire vivre une aventure au-delà de nos attentes.

L’immersion, quant à elle, nous a happés de long en large… Le scénario évolutif, le système d’indices et les musiques entendues nous ont plongés au plus profond de l’imaginaire de Jules Verne. Tout a été mis en œuvre pour que nous nous sentions de plus en plus impliqué dans l’histoire et que nous ayons plaisir à nous prendre au jeu.

Cerise sur le gâteau, les énigmes n’ont cessé de nous demander une concentration sans faille et un investissement sans limite. Ces dernières, toujours en lien avec l’intrigue, furent d’une impressionnante fluidité et d’un incontestable bonheur à résoudre. Cependant, il est probable que l’omniprésence de la lecture puisse déplaire à certains d’entre vous… Mais d’un autre côté, choisir un escape game lié à un roman et ne pas aimer lire serait quand même un choix sacrément farfelu.

Unleash et son Nautilus nous ont littéralement enchantés et, pour tout vous dire, nous sommes convaincus d’avoir vécu un moment hors du temps que nous pourrions qualifier de véritable expérience… Sans aucun doute l’un des meilleurs escape games de la capitale !

Bulletin scolaire

Décors :5
˜Fouille :3
˜Réflexion :5
Difficulté générale :5

Gentleman cambrioleur

Pour votre gouverne

Gamescape
17 rue de la Pierre Levée
75011 Paris

Ligne 3 : Station Parmentier
Ligne 11 : Station Goncourt
Lignes 3 & 5 & 8 & 9 & 11 : Station République

www.gamescape.fr

C’est par un mardi soir quelconque que nous décidons de nous faire enfermer… Quoi ? Cela ne vous est jamais arrivé ? Vous devriez y songer voyons ! Vous verrez, c’est une expérience plutôt sympathique qui pourrait vous amener à ouvrir un blog… Bref ! Comme nous le disions, ce fameux mardi soir, à 20H00, ou 20H10 pour les retardataires, nous nous faufilons chez Gamescape, une enseigne qui nous a déjà donné du fil à retordre, afin de découvrir leur dernière salle en date : Gentleman cambrioleur.

Pour devenir un bandit digne de ce nom et tenter de repartir avec un joli pactole, il vous faut allonger la monnaie. Oui, oui, oui… Tenter ! Ce n’est pas parce que les apprentis cambrioleurs qui composent votre équipe ont investi entre 19€ et 29€ qu’ils sont assurés de repartir avec le butin… Croyez-nous !

Le scénario ?

La célèbre Comtesse de Cagliostro vous a donné une mission… Pardon ? La Comtesse de quoi ? Vous ne connaissez pas la Comtesse de Cagliostro ? Eh bien… Nous non plus ! Mmm… Reprenons !

La Comtesse de Cagliostro, donc, vous a promis une très belle récompense si vous parvenez à lui venir en aide. Elle s’est fait dérober une lettre par le non moins célèbre Arsène Lupin ! Arsène… Vous l’avez cette fois ? C’est bien ! Notre assistant vous enverra une médaille.
Le gentleman cambrioleur a osé dérober à Son Altesse une lettre contenant des informations capitales permettant de mettre la main sur le trésor des Rois de France. Rien que ça !

Vous avez une heure pour fouiller l’appartement du plus talentueux des escrocs français, mettre la main sur ledit document et ressortir afin de partager, avec la Comtesse, ce fameux trésor.

Gentleman

Et tout le toutim…

C’est en avance pour une partie de l’équipe et en retard pour l’autre que nous arrivons chez Gamescape. Il semblerait que nous ayons bien des difficultés avec la ponctualité… Nous sommes donc accueillis, en différé, par notre game master qui nous offre de quoi nous désaltérer, ce qui s’avère bien utile aux retardataires qui viennent de piquer un petit sprint depuis la station de métro.

Une fois l’équipe réunie et rafraichie, nous passons aux choses sérieuses. Notre hôte nous explique être notre complice et nous remet un parchemin contenant des informations cruciales au sujet de l’appartement d’Arsène Lupin. Figurez-vous que cet endroit est équipé d’une chambre forte… Si l’appartement est doté d’une chambre forte, il semble donc logique que la lettre que nous venons chercher s’y trouve. CQFD poto !

Se rendre chez Arsène Lupin c’est, à peu de choses près, comme entrer en boîte : tenue correcte exigée… Ou tenue de dandy plutôt ! Notre complice nous coiffe donc de hauts-de-forme, nous orne de jolis vestons et nous pare de cannes noires. Nous voilà rhabillés pour l’hiver ! Enfin… Pour le printemps vu le temps qu’il fait à Paris en ce 19 février. Pardon. Nous digressons.

Nous entrons enfin dans l’appartement de Monsieur Lupin où nous découvrons une belle et grande bibliothèque couvrant quasiment l’intégralité d’un mur. Il y a également deux gros fauteuils, dont Stephane Plaza soulignerait probablement la taille compte tenu de celle de l’appartement, un tapis pas très jojo et un guéridon. Oui… Un guéridon ! Nous laissons deux minutes aux plus incultes d’entre vous pour aller chercher ce terme sur les Internets… Ajoutons à cela que ce guéridon est surplombé d’un très beau téléphone permettant à notre complice de nous joindre.

Après quelques secondes de découverte, nous nous mettons à fouiller chaque recoin de la pièce. Le fait que nous soyons très bien organisés et parfaitement complémentaires nous fait réaliser qu’il n’y aura pas grand chose à trouver en ces lieux. Nous rencontrons alors un premier mécanisme ô combien impressionnant puis enchaînons rapidement sur un autre qui lui, nous donne un peu plus de fil à retordre. Nous essayons… Une fois. Deux fois. À trois, nous risquons de nous énerver. Oups ! Digression encore.
Bref… Ce mécanisme nous résiste et nous embête un peu malgré nos trois cerveaux, nos six mains et nos six yeux. Force est de constater que, sans ce mécanisme, nous sommes dans l’impossibilité d’avancer. C’est alors que l’une d’entre nous, la plus belle, la plus intelligente et la plus persévérante, réussit à activer le fameux mécanisme. Oui… Ça va les chevilles ! Merci de vous en inquiéter.

Nous comprenons rapidement que nous pouvons nous répartir les tâches et progresser en parallèle afin de gagner du temps. Grosso modo, chacun avance dans son coin tout en tenant les autres au courant et ça, c’est plutôt chouette. Ça faisait longtemps que nous n’avions pas joué une salle si peu linéaire.
Manque de bol, cette situation ne dure pas ! En effet, certaines étapes du jeu nous demandent rapidement de réfléchir collectivement. Évidemment… Ç’aurait été trop beau !

Nous nous retrouvons ensuite face à plusieurs mécanismes vraiment sympathiques et originaux que nous n’avions encore jamais vus et qui nous mettent parfois dans des situations assez… Cocasses dirons-nous. Malgré cela, nous sommes encore dans les temps. Enfin… Nous le pensons !

Pifpafpouf ! La chambre forte est ouverte ! Si vous voulez savoir comment nous avons réalisé cet exploit, sachez que nous sommes plutôt faciles à soudoyer financièrement par message privé… Dommage pour les plus intègres d’entre vous ! Nous pouvons cependant affirmer que la porte de cette chambre forte est très belle et donne beaucoup de cachet au décor.

Nous accédons alors à une seconde salle où nous rencontrons un nouveau mécanisme malheureusement moins palpitant que les précédents. Ce dernier nous demande néanmoins une concentration assez extrême.

Et là… C’est le drame ! La dernière énigme nous laisse pantois. Médusés. Perdus. Notre complice ne semble pour autant pas vouloir nous aider et nous laisse face à ce blocage, dans le flou le plus total. Il finit toutefois par nous appeler mais, après une blague ratée de notre part, nous raccroche au nez. Notre game master ne semble pas sensible à notre humour… C’était rigolo pourtant !
Nous n’avons donc d’autre choix que de continuer à cogiter en ne comptant que sur nous-mêmes. Malheureusement, la connexion entre nos neurones ne se fait toujours pas.

C’est à ce moment-là que la sonnerie du téléphone retentit de nouveau… Bonheur ! Joie ! Extase ! Euphorie ! Ou pas… Notre complice nous donne une information qui ne nous aide pas le moins du monde. Non ! Rien à faire ! Ça ne monte pas dans nos cerveaux… Pourtant, nous en avons trois qui fonctionnent à plein régime depuis cinquante minutes.

Le temps passe. Un ange passe.

Nous tentons tout ce que nous pouvons imaginer pour venir à bout de cette dernière étape. En vain… Ah ! Nous pensons à une autre manière d’aborder le problème. Mais non ! Mais si voyons ! Cette fois, c’est sûr ! Nous sommes persuadés d’avoir la solution… Toujours pas !

Le temps passe à nouveau. Nous hésitons à réclamer un thé et quelques gâteaux. Quelqu’un aurait-il un jeu de cartes ? Notre motivation commence à s’effriter. Le temps qu’il nous reste aussi…

Une bonne dizaine de minutes s’écoule ainsi jusqu’au retentissement du gong final. Une heure est passée… Nous ne sommes pas venus à bout de cette salle.
Notre complice nous rejoint alors pour nous expliquer ce que nous avons raté. Nous réalisons ainsi que cette dernière énigme est clairement capillotractée selon l’avis subjectivement subjectif de notre équipe. Tant pis, pas de pactole pour nous. Adieu trésor. Bye les tunes. Farewell l’argent… Nous sommes venus, nous avons vu mais nous n’avons pas vaincu.

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Après délibération du conseil

Soyons objectivement objectifs, Gentleman cambrioleur est une salle plutôt compliquée. Il n’est pas facile de venir à bout, dans les temps, de l’ensemble des énigmes proposées. Il est indispensable de faire preuve de cohésion et d’organisation pour franchir toutes les étapes du jeu. Bien que nous ayons toutes ces qualités à notre actif, cela ne nous a pas empêchés de bloquer sur la dernière énigme qui, selon nous, manque grandement de clarté.

Dans la salle du Gentleman cambrioleur se trouvent des manipulations et des mécanismes extrêmement originaux. De plus, aucun cadenas n’est utilisé… Zéro ! Nada ! Niet !

Le scénario et les décors respectent grandement l’univers créé par Maurice Leblanc. De nombreux clins d’œil à Arsène Lupin et à ses aventures ne pourront que ravir les connaisseurs.
Nous regrettons malheureusement que, malgré le jeune âge de cette salle, certains éléments aient déjà été abîmés par des joueurs.

Résumons… Nous avons beaucoup apprécié la non-linéarité, les manipulations et les mécanismes présents dans Gentleman cambrioleur. Malgré cela et compte tenu des longues minutes de frustration en fin de partie, nous n’avons pas quitté les lieux avec le sourire. De ce fait, si l’univers vous plaît et que la difficulté ne vous fait pas peur, nous ne pouvons que vous conseiller de jouer cette salle ; espérons seulement que vous n’aurez pas besoin de votre game master ou que ce dernier ne vous laissera pas bloquer douze minutes sur une seule et même énigme. Bisous bisous !

Bulletin scolaire

Décors :3
Fouille :1
Réflexion :5
Difficulté générale :4

Il était une pièce

Pour votre gouverne

La pièce
3 rue de Metz
75010 Paris

Lignes 4 & 8 & 9 : Station Strasbourg – Saint-Denis

www.lapiece.com

Notre marathon estival s’achève le jeudi 20 août. Pour cette ultime étape, nous décidons d’affronter La pièce. Son thème autour de Lewis Carroll et d’Alice au pays des merveilles nous attire. De plus, nous en avons beaucoup entendu parler et avons envie de nous faire notre avis sur cet escape game.

Une fois n’est pas coutume, nous accueillons exceptionnellement un quatrième membre dans notre équipe. C’est la première fois que nous ne serons pas trois pour nous confronter à une énigme. Suspens…

Le bureau de Lewis Carroll étant unique au monde, vous ne pourrez pas affronter d’autres passionnés de cet univers. Pour avoir le privilège d’entrer dans ce haut lieu de la littérature, vous devrez débourser entre 25 et 30 euros par personne. Pour ne pas changer, le prix dépend du nombre de joueurs de votre équipe.

Le scénario ?

Un bureau secret de Lewis Carroll a été découvert au sous-sol de sa demeure. Vous avez 60 minutes pour visiter et fouiller les lieux puis trouver le moyen d’en sortir. Pourquoi ? Nous n’en savons pas plus que vous…

alice

Et tout le toutim…

Notre entrée dans les locaux de La pièce se fait entre ouvriers, poussière et plâtre. En effet, l’enseigne est en travaux car elle proposera bientôt une seconde énigme.

Nous sommes accueillis par Chloé, créatrice de La pièce. Elle nous explique rapidement les règles de base de l’escape game, particulièrement pour notre invitée du jour, et le scénario de l’énigme. Elle nous accompagne ensuite dans le bureau de Lewis Carroll à la lueur d’une bougie car le lieu est plongé dans le noir. Voici une entrée en matière assez sympathique.

Après quelques instructions données par la voix de Lewis Carroll s’adressant à Alice, nous allumons la lumière et découvrons le décor qui nous entoure. Nous comprenons à ce moment-là que nous sommes dans la peau de la jeune fille blonde, ce qui ne nous avait pas été expliqué auparavant. Nous n’avons donc plus qu’à sortir de notre mauvais rêve…

Un grand bureau orné d’une machine à écrire, des meubles anciens, une cheminée et une bibliothèque composent ce décor sobre et élégant. Nous voyageons instantanément au XIXème siècle.
Un grand miroir nous transmet les indices et un sablier nous permet de surveiller le temps qui passe. Nous apprécions alors l’absence d’anachronisme.

Une bande sonore faite de craquements de parquet et de bruits de voix lointaines nous accompagne. Cette mélodie nous met dans l’ambiance… Nous avons vraiment l’impression d’être au sous-sol de la maison de l’auteur.

Nous commençons rapidement le travail de fouille. Premier constat, il y a beaucoup de cadenas. Une petite étiquette est présente à côté de chacun d’eux afin de nous expliquer le moyen de les ouvrir. Grâce à ces indications, peu d’indices nous sont envoyés.

Nous continuons à scruter les moindres recoins et trouvons des clefs, des clefs et encore des clefs… Nous n’en avons jamais autant vues dans un escape game.

Une fois la fouille achevée, nous nous creusons la tête pour résoudre les énigmes. La réflexion est assez linéaire. Un cadenas ouvre une boîte qui livre un indice pour ouvrir une autre boîte et ainsi de suite. Cependant, des mécanismes d’ouvertures très sympathiques et originaux sont présents dans la pièce. Le décor fait partie intégrante du jeu et peut nous servir pour avancer dans l’énigme.

De nombreuses fausses pistes nous font perdre du temps mais nous parvenons tout de même à trouver la bonne clef pour sortir du bureau en 56 minutes.
Emballé, c’est pesé !

Sans titre-1

Après délibération du conseil

Bien que le pitch soit un peu léger, cette énigme tient la route. Il s’agit d’un escape game digne de ce nom puisque la sortie se fait en déverrouillant la serrure de la porte principale.

Nous regrettons cependant les fausses pistes qui manquent de subtilité et les indices présents sur les cadenas pour nous aider. Nous empêchant de faire travailler nos méninges à notre guise, ces derniers nous ont quelque peu frustrés.

En quittant la pièce, fiers de nous, nous redescendons rapidement de notre nuage en entendant les critiques de notre game master. Chloé nous a fait comprendre que nous avions trop mis le bazar en jouant. Elle nous en a également voulu de passer à côté d’une étape pas très cruciale à notre goût. Dire que d’autres en auraient ri…

Suite aux très sympathiques messages échangés par Internet avec l’équipe de La pièce, nous avions hâte de faire leur connaissance. Au final, nous avons été surpris par l’accueil moyennement souriant qui nous a été offert. Certes, l’enseigne était en travaux mais cela n’excuse pas tout.

C’est pour toutes ces raisons que nous restons mi-figue, mi-raisin mais surtout mitigés…

Bulletin scolaire

Décors :2
Fouille :3
Réflexion :3
Difficulté générale :3

 

Le tour du monde en 60 minutes

Pour votre gouverne

LeavinRoom
28 bis boulevard Pereire
75017 Paris

Ligne 3 : Station Wagram
RER C : Station Pereire-Levallois

www.leavinroom.fr

Lundi 17 août 2015 : nous revenons de nos vacances londonniennes et, pour réveiller nos neurones, décidons de nous lancer dans un marathon d’escape games. Trois salles en une semaine. No more, no less.
Nous commençons donc notre folle semaine chez LeavinRoom en affrontant leur tour du monde en 60 minutes. Here we go!

Si vous souhaitez partir à l’aventure, sachez que LeavinRoom ne propose qu’une seule salle. Il est donc impossible de défier une autre équipe de globe-trotters lors de cet escape game. Damn it !

Afin de parcourir le monde, vous devez débourser entre 20€ et 34€ par personne. Comme à l’accoutumé, le prix dépend du nombre de voyageurs à vos côtés.

Le scénario ?

Vous avez toujours rêvé d’entrer au très select LeavinClub ? Afin de valider votre adhésion, ses membres vous mettent à l’épreuve : vous devez accomplir le tour du monde… Mais attention !
Contrairement à Phileas Fogg, célèbre héros du roman de Jules Verne, qui a eu quatre-vingt jours pour accomplir cet exploit, vous, vous ne disposez que de soixante minutes… Challenge accepted !

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Et tout le toutim…

Lorsque nous arrivons chez LeavinRoom, nous sommes légèrement plus stressés que d’habitude. En effet, c’est la première fois que notre équipe se mesure à une salle dont le taux de réussite ne dépasse pas les 30%. Certes, nous sommes stressés, mais nous sommes surtout déterminés à venir à bout du défi qui nous attend. Bring it !

Nous sommes accueillis par une game master très aimable qui nous met à l’aise et nous offre à boire dès notre arrivée. Une fois prêts, nous sommes conviés dans les sous-sols de l’enseigne, là où se trouve le bureau de Phileas Fogg. Ce dernier sera notre guide tout au long de la partie et c’est par sa voix que les indices ainsi que le décompte du temps nous parviendront.

Bien qu’il fasse très sombre, nous entrons dans une pièce aux jolis décors. Le bureau contient beaucoup de souvenirs de voyages : valises, photos de villes européennes, objets ethniques… S’y trouvent aussi une bibliothèque, des cartes du monde et un plan de métro parisien.
Autant vous dire que la thématique du voyage et du transport n’est pas sans rappeler l’époque de la révolution industrielle.

A travers une porte entrouverte, nous découvrons un accès vers une seconde salle. Accès condamné par un cadenas… Evidemment ! LeavinRoom ne va pas nous faciliter la tâche.
En parlant de cadenas et après avoir regardé attentivement notre aire de jeu, nous nous rendons compte qu’il y en a un certain nombre. Le défi s’annonce ardu ! Sh*t !

Après une brève introduction sonore, la fouille peut commencer. Comme d’habitude, nous retournons tout sur notre passage. Ce n’est qu’une fois cette étape terminée que vient le moment de réfléchir.
Contrairement au Pays des merveilles où nous avions trouvé les énigmes assez simples, Le tour du monde en 60 minutes nous invite vraiment à nous creuser les méninges. En creusant un peu plus, nous aurions probablement débouché sur les couloirs du métro.

Fouille, réflexion, manipulation et culture générale… Tous ces éléments sont présents pour que cet escape game ne nous laisse aucun répit ! Bizarrement, ce n’est pas l’aspect cérébral mais la fouille qui nous pose quelques soucis. Nous pensions avoir tout trouvé… Que nenni ! Il faut s’y remettre !
Bien évidemment, les fausses pistes sont également là pour nous ralentir : nous pensons notamment à ce p*tain de **** qui nous a fait perdre de précieuses minutes ! M*ther f*cker !

Finalement, nous réussissons à déverrouiller l’accès à la seconde salle et à venir à bout des mystères, assez coriaces, qu’elle propose. La dernière énigme, quant à elle, ne nous résiste pas longtemps.
Notre tour du monde se termine après 59 minutes et 01 seconde. C’était juste !

Bilan des courses : nous faisons désormais partie du célèbre LeavinClub !

TDM

Après délibération du conseil

Sans aucun doute, cette salle est l’une des plus difficiles que nous ayons affrontée jusqu’à présent… Et cela n’est pas pour nous déplaire ! The harder, the better !
Nous avons retrouvé cette adrénaline, cette motivation d’aller au bout du défi, ce moment de doute où l’un d’entre nous se dit « On n’y arrivera pas » et ça fait du bien !

Nous avons beaucoup apprécié le fait de devoir sortir du bureau de Phileas Fogg en déverrouillant la porte. Nous sommes dans un véritable escape game où le but, comme son nom l’indique, est de s’évader.

Les fausses pistes ont parfois cassé le rythme de nos recherches, nous empêchant de cerner la continuité des énigmes. Malgré cela, les énigmes sont bien ficelées, la fouille est présente et le décor très travaillé. Well done !
Le tour du monde en 60 minutes est une très bonne salle que nous recommandons aux joueurs déjà aguerris !

That’s all folks !

NB : Suite à notre récent voyage à Londres, nous avons décidé d’ajouter de l’anglais à nos propos…
NB2 : Toutes nos excuses pour la vulgarité qui émane de notre article. Bisous bisous.

Bulletin scolaire

Décors :4
˜Fouille :3
˜Réflexion :4
Difficulté générale :4

Le Pays des Merveilles

Pour votre gouverne

LeavinRoom
28 bis boulevard Pereire
75017 Paris

Ligne 3 : Station Wagram
RER C : Station Pereire-Levallois

www.leavinroom.fr

14 juillet… Cocorico ! En ce jour de célébration et de festivités, les accros que nous sommes ont besoin de leur dose d’adrénaline. Voilà l’occasion idéale pour participer à notre septième escape game.
Après quelques hésitations, nous faisons le choix de découvrir LeavinRoom. Suivant leur conseil, nous optons pour un trip dans le monde alambiqué d’Alice au Pays des Merveilles.

LeavinRoom ne propose qu’une salle pour cette énigme. Nous ne pouvons donc challenger nos neurones qu’à trois, quatre ou cinq personnes maximum. Vous l’aurez compris, il est impossible de fumer d’autres équipes au cours d’un battle. Dommage !

Si vous voulez avoir la chance d’halluciner au Pays des Merveilles, il vous faudra dépenser entre 20€ et 34€ par personne. Il s’agit donc du même principe ; plus on est nombreux, moins on paie. Mais croyez-nous, c’est de la bonne !

Le scénario ?

La très célèbre Alice, celle du Pays des Merveilles, a été capturée par la cruelle Reine de Cœur. Sniff ! Vous seul pouvez la sauver. Attention ! Des surprises et des rencontres hallucinantes pourraient retarder votre traversée… D’autant plus que vous n’aurez que 60 minutes pour retrouver Alice.
Le temps presse… N’oubliez pas que là-bas, la vérité n’est pas toujours celle que l’on croit alors méfiez-vous des badtrips !

Prenez une dose de courage, avalez une pilule de motivation et plongez dans ce monde où illusion et réalité ne font qu’un !

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Et tout le toutim…

Pour notre première mission chez LeavinRoom, nous sommes à la fois rassurés et euphoriques de découvrir un univers dont nous sommes addicts. Qu’il s’agisse de Lewis Carroll, de Disney ou de Tim Burton, Alice, nous la connaissons ! Nous partons donc, assez confiants mais légèrement anxieux, en direction de cette nouvelle enseigne.

14H00 (notre heure porte-bonheur) : nous pénétrons dans les locaux de LeavinRoom. L’accueil est sympathique mais timide. Nous regrettons de ne pas avoir nos bières fraîches promises lors de nos échanges de tweets. Mais qu’à cela ne tienne, nous sommes quand même ivres de motivation !

Notre maître du jeu nous briefe dans une petite pièce sombre. Pour sortir, pas de recette miracle puisque nous devons « simplement » retrouver Alice. Ça, c’est notre came !

Impatients, sous l’effet de l’excitation, nous entrons enfin dans Le Pays des Merveilles. Notre première réaction est unanime : Waouh ! On ne nous a pas menti sur la marchandise ! L’ambiance, les couleurs, les détails et les références à Alice au Pays des Merveilles sont là. La pièce est parfaitement décorée.

Nous nous trouvons dans un jardin stupéfiant aux décors fabuleux. De l’herbe, des horloges, des fioles, des gâteaux et une grande pendule ornent la pièce. Nous entendons alors la voix d’Alice qui nous accueille ; c’est elle qui nous guidera et nous donnera des indices tout au long du jeu.

La partie démarre ! La dose de stress augmente, nous fouillons, fouillons et fouillons encore ! La bande sonore du film de Tim Burton nous accompagne et nous fait planer.

Les étapes s’enchaînent. Alice, notre dealer d’indices, est là pour nous aider mais notre connaissance de son univers nous fait gagner de préciseuses minutes. Plus nous avançons, plus nous découvrons d’éléments rappelant l’univers imaginé par Lewis Carroll. Des cartes à jouer, de la vaisselle, du matériel de croquet… Tout y est !

Et là, c’est le hic ! Un cadenas nous résiste… Nous restons bloqués un bon moment mais finissons par en venir à bout. Nous avons évité la crise d’angoisse ! La suite du jeu s’enchaîne très rapidement jusqu’à ce que nous délivrions Alice et que notre game master nous ouvre la porte.
Victoire ! Nous sortons, un peu stone, au bout de 55 minutes !

Sans titre-1

Après délibération du conseil

Pour un premier test chez LeavinRoom, nous devons reconnaître qu’il est réussi. Néanmoins, avouons que Le Pays des Merveilles est une pièce relativement simple à résoudre.
Les énigmes demandent plus de dextérité que de réflexion. Pour les résoudre, une bonne connaissance de l’univers d’Alice peut être un réel avantage et vous faire gagner du temps.

Une bonne dose de fouille saura accueillir les plus fouineurs d’entre vous. Si vous êtes dans ce cas, cette pièce est faite pour vous ! En ce qui nous concerne, nous avons été quelque peu freinés par la peur d’abîmer ce fragile décor.

Au final, nous avons eu notre quota d’adrénaline. Nous devons tout de même reconnaître que nous aurions apprécié sortir du Pays des Merveilles de façon plus spectaculaire. Une porte qui s’ouvre, un dernier cadenas à déverrouiller ou entendre Alice nous remercier de l’avoir sauvée aurait terminé à la perfection cette énigme.

Ces détails mis à part, nous vous conseillons vivement de tester cette pièce, particulièrement si vous êtes néophyte en la matière. En revanche, si vous êtes déjà dépendant, vous risquerez d’être en manque de prises de tête ou d’adrénaline. En effet, Le Pays des Merveilles est la pièce la plus simple de LeavinRoom.
Nous pouvons tout de même affirmer que les décors et l’atmosphère qui s’en dégage ne peuvent que faire rêver l’ensemble des participants.

PS : « We’re all mad here ! »

Bulletin scolaire

Décors :5
˜Fouille :4
˜Réflexion :2
Difficulté générale :2