Posted on 29 octobre 2016
One hour
24 rue Emile Lepeu
75011 Paris
Ligne 2 : Station Alexandre Dumas
Ligne 9 : Station Charonne
Après quelques semaines de calme sur ce blog mais pas dans nos vies, nous décidons de repartir en quête de fun ! Direction une toute nouvelle salle qui vient de voir le jour et qui, d’après ce que nous avons entendu, a l’air délirante : Very bad night chez One hour !
Si vous voulez vous amuser entre potes, choisissez-les bien ! Une seule salle existant, vous ne pourrez jouer qu’avec 4 de vos amis au maximum. Avec vous, ça fait donc 5 joueurs… Ne vous trompez pas !
Pour avoir la gueule de bois dans l’appartement d’un inconnu et vous remémorer votre folle soirée, il vous faudra perdre entre 22 et 50€, alcool inclus. Tout dépend du nombre de convives et de l’heure à laquelle vous vous êtes réveillé.
Hier, c’était de la pure folie. Vous vous souvenez ? Eh bien non… C’est normal ! Vous êtes au lendemain d’une soirée difficile et venez de vous réveiller dans l’appartement d’un inconnu. Dur !
À en juger par l’état des lieux et de votre haleine, la soirée semble avoir été bien arrosée… Mais vous, vous ne vous souvenez de rien.
Qu’a-t-il bien pu se passer hier soir ? Il va vite falloir vous remémorer cette soirée, remettre les événements dans le bon ordre et vous échapper de cet appartement. Il paraît que le propriétaire rentre dans une heure…
De notre dernière visite chez One hour, nous nous rappelons un fait assez drôle : nous avions mis cinq bonnes minutes à trouver l’entrée de l’enseigne. Sachez qu’aujourd’hui, une superbe plaque indique que vous êtes au bon endroit ! Vous voilà rassuré, vous n’êtes pas perdu ! Enfin, pas encore…
Arrivés à l’heure, nous sommes accueillis par notre maître du jeu qui nous fait directement monter à l’étage. Voilà encore une nouveauté sympa dans les locaux de One hour !
Après une petite discussion, notre maître du jeu nous invite à désigner un membre de l’équipe qui a pour habitude de mal finir les soirées. La pression monte (sans mauvais jeu de mots). Nous voilà séparés ! Un membre de l’équipe se retrouve seul, menotté à une barre de pole dance. Pas d’inquiétude, le reste de l’équipe va le retrouver d’ici quelques minutes.
Une fois réunis dans un bazar post-apocalyptique, le jeu peut commencer ! La musique bat déjà son plein et nous pouvons apprécier la décoration des lieux. Vous voulez vous faire une image ? C’est simple, vous vous souvenez de l’état de votre appartement après le jour de l’an ? Et bien… C’est pire !
Des bouteilles de bières tapissent le sol, des chapeaux et des lunettes de toutes formes sont éparpillés dans la pièce, des gros verres en plastique craquent sous nos semelles et une boule à facettes met l’ambiance… Chaque pas que nous réalisons entraîne soit une chute d’objet, soit un bruit désagréable… Nous pouvons le dire : c’est cocasse !
Une fois le boulet de service libéré, nous commençons à fouiller ! Plus nous déplaçons de bouteilles, plus nous mettons le bordel ! Qu’à cela ne tienne, nous rangeons, nous trions, nous réfléchissons ! Notre but ? Retracer les événements de la soirée passée.
Une fois la première étape du jeu remise en ordre, nous avançons assez rapidement dans cette énigme. Lorsque nous bloquons, notre maître du jeu, un peu pervers, nous lance un défi pour avoir un indice ou gagner quelques précieuses secondes. Nous sommes prêts à tout !
À votre avis, combien de tours de barre de pole dance peut faire un membre de notre équipe ?
La musique continue à tambouriner… Dur de réfléchir tous ensemble dans ce capharnaüm ! Nous constatons, non sans nous marrer, que la soirée fut effectivement bien arrosée ! Nos méninges s’essoufflent et notre rythme ralentit… Hop un nouveau défi !
Plus le temps de rire, nous devons venir à bout de cet escape game avant que le propriétaire ne débarque.
Nous enchaînons les étapes qui se suivent et se ressemblent un peu… Tout s’assemble et nous finissons par remettre tous les événements de la soirée dans l’ordre pour nous échapper 26 secondes avant la fin du jeu ! Ouf ! Nous nous en sortons sans mauvais souvenirs… Enfin presque !
Présenté comme le premier escape game de Paris qui fait rire, Very bad night est effectivement du jamais vu ! L’équipe de One hour mise tout sur la personnalisation de la salle et les défis pendant le jeu qui apportent une dimension nouvelle et très sympathique à l’énigme en elle-même !
Les game masters de One hour sont accueillants et efficaces ! Lorsque vous êtes enfermés, ils n’hésitent pas à donner de leur personne pour accentuer l’immersion au plus au point. Ça fait du bien !
Nous devons toutefois relever l’unique bémol de cette salle : la mécanique de réflexion. Cette façon de jouer est assez originale et plutôt sympathique mais un peu trop répétitive à notre goût. Rassurez-vous, rien de bien méchant…
Cependant, si vous voulez vous payer une bonne tranche de rigolade entre amis et en profiter pour en ridiculiser certains : foncez !
C’est nouveau, c’est frais et c’est sympa !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Posted on 3 janvier 2016
One hour
24 rue Emile Lepeu
75011 Paris
Ligne 2 : Station Alexandre Dumas
Ligne 9 : Station Charonne
Trois jours après le nouvel an, c’est un peu la tête dans le pâté que nous découvrons One hour. N’ayant cessé de faire parler d’elle, cette nouvelle enseigne a rapidement rendu folle la capitale et attiré notre attention. C’est donc avec grand plaisir que nous avons accepté de découvrir Lost asylum, la première salle de One hour.
Si votre passion pour la psychiatrie augmente de jour en jour, sachez qu’accéder à un bâtiment abandonné n’est pas donné à tout le monde. Il n’est donc pas étonnant d’apprendre qu’une seule salle est consacrée à l’angoissante découverte de ces lieux.
Pour remonter le temps et comprendre l’histoire de cet hôpital psychiatrique, vous devrez régler entre 22€ et 50€ par personne… Tout dépend du nombre de dérangés de votre équipe et de l’horaire de votre consultation.
Nous sommes en 1952 et un hôpital psychiatrique vient de fermer ses portes suite au décès de plusieurs médecins. Un patient interné depuis de nombreuses années les a assassinés…
Pourquooooooooi ?
Depuis ce tragique événement, le temps a passé et l’eau a coulé sous les ponts… Nul n’a jamais su ce qu’était devenu ce dit patient et l’hôpital est tombé à l’abandon.
Mais votre curiosité, tout ce qu’il y a de plus malsaine, ne peut résister plus longtemps à l’envie de savoir, de tout savoir… Bande d’inconscients !
Cinq minutes que nous sommes dans la bonne rue et que nous cherchons l’entrée… Pas facile à trouver cette enseigne ! Un petit logo sur l’interphone nous indique que nous sommes sur la bonne voie. Rassurez-vous, une fois le bouton de la sonnerie enfoncé, tout devient plus simple. Quoi que…
Nous sommes accueillis par deux des trois fondateurs de One hour qui s’avèrent être extrêmement souriants. Leur amabilité fait du bien !
Après avoir pris le temps de discuter autour d’un verre et alimenter notre corps de quelques bonbons, notre game master nous conte le pitch de l’énigme qui, avouons-le, n’a franchement rien de rassurant. Tout le monde fait pourtant mine de garder le sourire… Le calme avant la tempête ?
Alors que tout semble aller bien, nous apprenons que notre équipe s’apprête à être séparée. Névrosés, nous réalisons que le jeu vient officiellement de commencer… Deux objectifs s’offrent maintenant à nous :
– Faire en sorte que notre équipe soit au complet
– Sortir de cet asile de fous en moins de 60 minutes
Arrive le moment d’entrer dans la pièce… Il fait noir. Comme vous vous en doutez, nous venons de faire pipi dans notre culotte.
Nous réussissons à nous reprendre et trouvons de quoi nous éclairer. Les décors sont effroyablement réussis… Bienvenue au pays du test de Rorschach, des murs capitonnés et des camisoles : vous êtes au cœur de Briarcliff !
L’immersion étant totalement parfaite, nous avons réellement l’impression de nous trouver dans un hôpital abandonné. L’appréhension de croiser des personnes bercées trop près du mur rend notre fouille moins efficace que d’habitude.
Chaque ouverture de porte, chaque bruit entendu, chaque objet soulevé devient source d’angoisse…
Le premier objectif de notre jeu est atteint lorsque nous récupérons tous les membres de notre équipe. Fini la psychose, place à la réflexion ! La suite est pourtant loin de s’annoncer de tout repos… Toi même tu sais pas !
Tout le mobilier est ancien : un canapé, un bureau, une armoire, un lit en acier… La peur d’attraper le tétanos devient d’ailleurs omniprésente.
Et dire que nous avons le droit de toucher à tout !
Pour notre plus grand bonheur, aucun anachronisme ne vient troubler notre immersion. Même les échanges avec le game master se font via un vieux poste de télévision. Cet endroit est bel et bien abandonné !
L’ambiance ne cesse de rendre le jeu compliqué et les énigmes, bien que réalisables, ont tendance à devenir très difficiles à cause du stress. Le tout est de rester concentré et ce, quoi qu’il se passe… Plus facile à dire qu’à faire !
C’est après 55 minutes et 39 secondes de survie que nous parvenons à sortir. Nous sommes indemnes… Indemnes physiquement du moins…
La qualité de l’immersion est la première chose qui nous a marqués dans cette salle. Le décor, l’ambiance sonore et les tâches à accomplir vous donneront envie de rentrer chez votre mère, en courant.
En plus d’être sympathique, le game master est très efficace. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il prenne plaisir à se jouer des joueurs. Tous des sadiques chez One hour !
Que dire de plus ? Lost asylum est une salle complètement dingue ! Lost asylum est une salle de fou ! Lost asylum est une salle de malade !
Bref, vous l’aurez compris, il ne faut pas hésiter une seconde… Foncez découvrir la salle la plus angoissante de la capitale !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :