L’expédition maudite

Pour votre gouverne

One hour
23 rue Servan
75011 Paris

Ligne 9 : Station Voltaire
Lignes 2 et 3 : Station Père Lachaise

https://www.one-hour.fr

C’est fou comme, lorsque l’inspiration ne vient pas, nous nous posons des questions quant à l’utilité d’écrire une introduction. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de nous casser la tête alors qu’il suffit d’annoncer le titre de la salle et de préciser le nom de l’enseigne ? Parce que, si cela est le cas, et ça l’est forcément puisque ça nous arrange, sachez que cette review est consacrée à L’expédition maudite de One hour. Voilà ! Pas de chichi !

Continuons sur cette lancée et parlons maintenant thunes sans passer par quatre chemins… Si vous composez une équipe de six explorateurs et que vous venez pendant que tout le monde bosse, vous paierez 26€ chacun tandis que, si vous venez à deux, en heure pleine, vous devrez débourser 50€ tout rond. Concrètement, plus vous serez nombreux et disponibles, plus vous pourrez vous payer de caviar au retour de votre expédition. Ça fonctionne aussi avec le carburant…

Le scénario ?

En gros, c’est l’histoire d’un mec qui nous convoque parce que son équipe de potos, partie explorer une vieille mine, n’est jamais revenue… C’est couillon ! Nous sommes donc missionnés pour aller les chercher et ce, même si les dernières nouvelles envoyées par la cheffe de l’opération ne laissent pas présager de bonnes choses. Histoire de nous simplifier la vie, le contact a été perdu entre temps… Du coup, personne ne sait rien sur rien et nul ne peut nous mâcher le travail. Voilà qu’en plus, nous allons devoir tout faire nous même… Çapueducul !

Quoi qu’il en soit, notre bonté d’âme nous pousse à tenter le sauvetage de la dernière chance. Au passage, une petite mission supplémentaire consistant à ramener tout ce qui brille nous est confiée. Bah voyons !

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Et tout le toutim…

Ne nous mentons pas, lorsque One hour ouvre une nouvelle salle, nous sommes toujours partagés entre l’excitation de retourner les voir et l’appréhension d’être mangés tout crus, salade, tomates, oignons, sauce algérienne. En effet, cette enseigne est passée maîtresse dans l’art de nous faire dresser les cheveux sur la tête…
C’est donc deux tiers enjoués et un tiers anxieux que nous arrivons sur les lieux en cette fin d’été… Et oui Jamy ! Le 20 septembre, c’est encore l’été, même si tout le monde est déprimé d’être retourné au boulot ! Bref ! Le calendrier des saisons n’étant pas censé être le thème de cet article, revenons-en au fait !

Nous vous passerons les détails du traditionnel accueil accompagné du petit coup à boire… Sachez tout de même que demander un thé avant de commencer un escape game est une très mauvaise idée. Nous vous le déconseillons puisque vous seriez très probablement amené à devoir le finir assez rapidement et donc à vous brûler les papilles. Pour ne rien vous cacher, c’est d’ailleurs ce qui est arrivé à l’une d’entre nous.
Heureusement que nous devions vous passer les détails…

Notre game master du jour, appelons-le Milan car, visiblement, c’est son prénom, nous conduit en salle de briefing, nous récapépète le pourquoi du comment et nous équipe afin que nous revenions aussi entiers que possible de notre expédition.
Sur ce point, il semble vraiment que notre sécurité tienne au cœur de l’enseigne… Casques et genouillères pour toute la clique ! Ce n’est pas très fashion week mais, au moins, nous éviterons le trauma crânien. Merci qui ? Merci One hour !

Avant de nous laisser partir, Milan nous informe tout de même de l’existence d’une safe zone dans la mine. C’est dans cette pièce que nous devrons nous rendre pour être protégés de toute présence non désirée. Une safe zone ? Une présence non désirée ? Nous avions donc bien raison d’appréhender cette aventure…

Nous descendons alors dans la mine, absolument pas confiants en l’avenir, et découvrons que l’enseigne a mis le paquet sur le moyen de déplacement nous emmenant à destination. Nous ne voulons pas trop en dévoiler mais, après plusieurs expériences, sachez qu’il s’agit probablement de la plus réaliste que nous ayons testée.

Nous voilà maintenant au cœur même de la mine… Nous sommes immédiatement frappés par le réalisme des décors mais n’avons pas franchement le temps d’en profiter car la première étape nous attend. La première étape… Mais si ! Vous savez… La première étape de tout escape d’aventure digne de ce nom, celle dans laquelle il faut rétablir un truc comme le contact ou le courant électrique. Ceci dit, ce n’est pas parce que c’est classique que ce n’est pas kiffant à réaliser d’autant plus que, cette fois-ci, l’espace dans lequel nous évoluons est carrément original.

Alors que nous sommes en train de crapahuter partout, de fouiller les moindres recoins et de nous faufiler dans des tunnels et autres galeries souterraines, nous nous rendons vite compte que les casques ne sont pas là pour décorer. Nous entendons régulièrement un « Boom » suivi d’un « Aïe » venant de nos coéquipiers. Évidemment, le « Aïe » est plutôt un « P*tain » mais nous ne souhaitons pas heurter les plus distingués de nos lecteurs…

Après avoir rétabli ce qui devait être rétabli, nous pouvons tranquillement nous concentrer sur la recherche de l’équipe disparue. Tranquillement ? Et la marmotte… Nous sommes chez One hour, l’adrénaline ne tarde d’ailleurs pas à monter et la safe zone à prouver son utilité.
Heureusement, nous n’y restons pas longtemps et finissons par la quitter, le palpitant légèrement agité, afin de reprendre nos recherches. Pour une fois, la fouille nous réussit et nous parvenons très rapidement à pénétrer dans un deuxième espace qui nous coupe littéralement le souffle. La salle est magnifique ! Époustouflante ! Extraordinaire ! Oui… Rien que ça ! Nous ne pouvons pas nous empêcher de nous arrêter quelques secondes afin d’admirer ce merveilleux décor.
Malheureusement, il faut rapidement revenir à nos moutons… Les étapes s’enchaînent et tout est parfaitement fluide. Malgré une ambiance « ce tombeau sera votre tombeau » qui nous met un peu les miquettes, nous parvenons à rester concentrés.

Toujours intégrées au scénario, les énigmes offrent un parfait équilibre entre manipulation, réflexion et observation. Par ailleurs, nous devons avouer passer complètement à côté de la quête secondaire proposée par l’enseigne. Que voulez-vous ? Nous sommes des gens au-dessus de l’appât du gain, seule la beauté intérieure compte… Onavaitsurtoutoubliémaisonnassumepas !

Résumons la situation… Nous sommes dans un très bel environnement, la fouille se passe bien et nous résolvons les énigmes assez facilement. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… Jusqu’à ce que nos trouvailles nous apprennent ce qu’il est arrivé à l’équipe d’aventuriers que nous sommes venus chercher. Changement d’ambiance… C’était bien sympa tout ça mais disons que nous n’avons pas franchement envie de connaître le même sort.
Pour sauver notre peau, l’un d’entre nous va être obligé de donner littéralement de sa personne. Chose inhabituelle, les membres les moins vaillants de notre équipe se révèlent les plus courageux tandis que la plus intrépide est en tachycardie dans un coin de la pièce. C’est à se demander ce qu’il y avait dans le thé… Pour ceux du fond qui n’ont pas suivi, merci de relire le début du toutim…

La prochaine énigme va faire appel à notre sang froid, ou plutôt à ce qu’il en reste, et à nos talents en communication. Coup de bol, nous sommes sur la même longueur d’onde et parvenons à échanger. Après deux ou trois essais infructueux, nous retrouvons nos esprits et parvenons à avancer… Bien entendu, nos nerfs ne cessent d’être mis à rude épreuve. Nous n’en attendions pas moins…

C’est alors que la quête secondaire vient se rappeler à nos mémoires. Nous tentons donc de sauver les meubles en récoltant quelques objets précieux. Peut-être seront-ils bien utiles lorsqu’il faudra payer la facture de chauffage. Ou celle du carburant. Là aussi ça fonctionne.

Dans le feu de l’action, une manipulation, que nous apprécions particulièrement, fait monter la pression et nous oblige à coopérer. Flûte alors ! Nous qui ne jouons qu’avec des gens que nous n’aimons pas… Voilà que nous sommes obligés de nous adresser la parole !
Quoi qu’il en soit, nous parvenons à amasser un magot acceptable et résolvons l’ultime énigme, celle permettant de sauver nos miches, au bout de 58 minutes et 38 secondes. C’était moins une !

Alors que nous sommes de retour auprès de Milan, nous lui apprenons la fin tragique de ses copains… Allumez un cierge s’il vous plaît ! Toutefois, notre hôte est vite consolé lorsque nous lui remettons toutes les choses brillantes récupérées sur notre chemin. Sympa le pote…

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Après délibération du conseil

Parce qu’il y a des salles plus immersives que d’autres, des énigmes plus abouties que d’autres et des décors plus somptueux que d’autres, nous ne pouvons qu’écrire du bien de L’expédition maudite de One hour.

Toutes les étapes se sont enchainées avec une fluidité impressionnante et ont fait la part belle à un scénario aussi cohérent que possible.
Histoire de ne rien omettre, nous nous devons d’évoquer le roleplay de notre game master dont l’investissement nous a parfaitement comblés.
De plus, les espaces de jeu, originaux et variés, nous ont permis de ne jamais nous lasser. C’est toujours chouette de passer de l’antre d’un Schtroumpf à celle de Gargamel en quelques minutes.

Tout ça pour dire que, si vous êtes en quête d’aventure et de frissons sans pour autant chercher à être tétanisé, L’expédition maudite est clairement faite pour vous ! Cette salle est une réussite qui saura vous transporter, vous surprendre et vous amuser… Un vrai régal !

Bulletin scolaire

Décors :5
Fouille :2
Réflexion :2
Difficulté générale :2

Mission Yakuza

Pour votre gouverne

One hour
23 rue Servan
75011 Paris

Ligne 9 : Station Voltaire
Lignes 2 et 3 : Station Père Lachaise

https://www.one-hour.fr

Devinez quoi… Nous voilà de retour chez One hour, enseigne au sein de laquelle nous avons vécu une gueule de bois carabinée lors d’une Very bad night, avons fait pipi dans nos camisoles pendant Lost asylum et avons carrément, pardonnez l’expression, chié dans nos bens en découvrant L’abattoir. Malgré tout cela et après un report de huit mois pour cause de vous-même vous savez quoi, l’heure est enfin venue de découvrir la Mission Yakuza !

Bien que le terme Yakuza puisse résonner dans certains esprits comme synonyme de mafia japonaise dangereuse, avide de pouvoir et prête à tuer tout le monde sur son passage, nous ne sommes absolument pas inquiets à l’idée de nous y frotter.
Effectivement, si nous avons réussi à surmonter le stress post-traumatique apparu suite à notre rencontre avec le boucher, nous sommes certains de pouvoir survivre à quelques japonais tatoués. Espérons tout de même qu’aucun d’eux ne lise jamais cette phrase…

Si vous désirez, vous aussi, déjouer les plans et arrêter le parrain de cette organisation, quelques crimes mis à part, ô combien sympathique, il vous faudra monter une équipe de 2 à 5 collègues et régler le pot-de-vin de 26€ à 48€ selon la taille de votre brigade. Plus on est de fous, moins on paie !

Le scénario ?

Dans le monde merveilleux des bōryokudan se trouve Kinechi Shonida, célèbre parrain que vous ne connaissez certainement pas. Sachez toutefois que cette très charmante personne, à la tête d’un réseau mêlant trafic d’armes et trafic de drogues, est introuvable. Pouf. Disparue.
Pourquoi nous direz-vous ? Probablement parce que, quelques jours plus tôt, l’inspecteur chargé de son arrestation a été retrouvé tout bleu et tout froid dans une planque crasseuse. Canné le condé ! Tout ça pour dire qu’il est fort probable que ce drug lord cherche à s’enfuir au Japon…

Le ministre de l’Intérieur, que nous refusons de nommer ici pour des raisons éthiques de soutien à la cause des femmes, a donc besoin des meilleures recrues pour retrouver Shonida… Et c’est là que vous intervenez ! Vous et vos collègues de la police scientifique allez poursuivre le travail de feu l’inspecteur en vue de trouver des indices permettant de coincer Kinechi Shonida.

Alors… Prêt à résoudre l’enquête la plus importante de votre vie ?

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Et tout le toutim…

C’est en ce dix-neuvième jour du mois de juin, à 14H00 précises, alors que Jean Dujardin fête son anniversaire, que les plus ponctuelles d’entre nous se rendent chez One hour. Cinq minutes plus tard, le retardataire du groupe nous fait l’honneur de sa présence. L’équipe est au complet !
Nous sommes à la fin d’une semaine de grosses chaleurs à Paris qui, nous ne le savions pas encore, s’avèrera être la seule de l’été. Le soleil cogne et la climatisation du local de l’enseigne est la bienvenue pour remettre nos cerveaux au frais avant d’affronter la mission du jour.

Nous sommes accueillis par notre gentille game master qui nous propose un petit rafraîchissement afin de faire redescendre notre température corporelle. Nous voilà tout ouïe pour le pitch au cours duquel notre hôte change radicalement de ton… L’heure est grave !
Après un rappel du pourquoi du comment nous sommes là, elle nous explique être la commissaire chargée de nous guider dans nos recherches depuis le quartier général. Pas le temps de niaiser, nous sommes déjà dans le vif du sujet !

Nous entrons rapidement dans la première pièce de cet escape game qui s’avère être un très moderne laboratoire de la police scientifique. Nous y découvrons quelques pièces à convictions que nous tripotons, sans scrupule, avec nos mains et nos empreintes. Des gants ? Pour quoi faire ? Nous sommes au-dessus de ça !
Nos cerveaux fusent et c’est assez vite que nous accédons à la planque où l’inspecteur a calanché et visiblement mangé beaucoup de conserves. Pas forcément dans cet ordre d’ailleurs… Autrement dit, la première chose que nous constatons, c’est que ce brave homme n’était ni porté sur le rangement, ni sur l’hygiène.

Hormis le fait qu’il ne s’agisse pas vraiment du lieu rêvé pour rendre son dernier souffle, cette pièce regorge tout de même d’une incroyable quantité d’informations. Sur les murs, chaque centimètre carré est occupé par des coupures de journaux, des affiches et des photos en tout genre. Nous sommes à deux doigts de nous croire dans le bureau d’Alexander Mahone lorsqu’il était à la recherche des huit de Fox River… Les vrais savent !

Nous retournons littéralement l’intégralité des objets présents dans la pièce sans avoir besoin de nous excuser auprès de l’occupant des lieux… Il est mort !
Bref… Cette énigme nous demande autant de réflexion que de manipulations en vue de récolter les premiers indices nous permettant, d’une manière franchement cool, de retracer les circonstances du décès de l’inspecteur.

Pendant tout ce temps, nous devons rendre des comptes à notre boss qui en attend visiblement beaucoup de nous. Facile de faire trimer ses collègues en restant, derrière son bureau, les fesses sur une chaise… Mais bon, l’implication de notre game master est tellement chouette que nous lui pardonnons le fait de ne pas s’être mouillée.

Tout ce début d’aventure se passe comme sur des roulettes… Nous franchissons les étapes une à une, toujours sur les traces de Shonida. Arrive alors le moment où une façon inédite de résoudre une énigme se présente à nous. Sans être de grands adeptes, nous devons reconnaître que cette expérience n’est pas des plus désagréables.
C’est ainsi que nous nous retrouvons dans un tout nouvel univers, bien plus japonisant cette fois. Nous sommes ravis de découvrir ce décor original et hyper travaillé mais le temps presse… Shonida a clairement une longueur d’avance sur nous et commence à nous faire tourner en bourriques. Nous avons beau cogiter et recogiter, les secrets de la pègre nippone nous résistent. Vous l’avez compris, nous galérons plus que de raison mais, fort heureusement, notre collègue planquée nous vient en aide au moment propice.

Encore quelques étapes, quelques beaux décors et quelques retours au laboratoire de nos débuts sont nécessaires à la résolution de l’enquête. Nous sommes officiellement en possession de toutes les informations quand un dilemme crucial se présente à nous. En toute connaissance de cause, nous optons pour un choix rigolo mais pas forcément judicieux… Sans spoiler quoi et qui que ce soit, disons simplement que One hour et ses game masters ont fait en sorte de nous retourner le cerveau.

Retour au bercail où un dernier moment d’adrénaline met notre palpitant à rude épreuve. Bizarrement et contrairement à notre habitude, nous restons lucides et finissons en beauté la Mission Yakuza au bout de 59 minutes et 54 secondes. Fiouf ! C’était moins une… Ou moins quatre plutôt !

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Après délibération du conseil

One hour a très facilement réussi à s’imposer comme l’une des meilleures enseignes de la capitale. Leur secret ? Nous ne le connaissons pas… Mais ce dont nous sommes sûrs, c’est que l’équipe de game masters est plus qu’au taquet. Comme lors de nos aventures passées, l’investissement de notre hôte a parfaitement servi le scénario proposé par l’enseigne.
La Mission Yakuza n’est qu’un exemple supplémentaire de ce savoir-faire qui plonge les joueurs dans une histoire claire, trépidante et immersive.

Si cette salle possède un univers un peu moins original que les précédentes, elle n’en reste pas moins réalisée à la perfection. Les décors sont tous travaillés dans leurs moindres détails. Ils regorgent d’ailleurs de secrets que seuls les plus observateurs remarqueront… Seule une incroyable surprise capable d’en mettre plein les mirettes manque, selon nous, à l’appel.
De plus, il est important d’évoquer l’agencement de cette énigme qui s’avère être plutôt atypique. En effet, le laboratoire de la police scientifique sert de point de départ aux autres salles. Il vous faudra donc y repasser systématiquement avant de découvrir un nouvel univers.

Dans Mission Yakuza, en plus d’utiliser vos yeux, vos mains et vos cerveaux, votre équipe devra prendre des décisions susceptibles de changer le cours de votre aventure. De plus, les énigmes pourront être adaptées à votre avancée dans le jeu. Ainsi, sept fins différentes sont écrites et proposées par One hour. Vous ne vivrez donc pas forcément le même dénouement que l’équipe de votre tante Roberte passée trois heures plus tôt.

Tout est bien intégré, bien huilé et bien pensé… À aucun moment nous n’avons perdu de vue notre objectif. Nous ne sommes pas là pour nous échapper mais bien pour résoudre une enquête. Même si des petits rebondissements viennent se faufiler dans la quête initiale, le scénario ne dévie pas de sa ligne de mire. Il faut retrouver ce satané Shonida !

Certes, les enquêtes policières sont monnaie courante dans le monde des escape games. Cependant, Mission Yakuza réussit brillamment l’exercice en proposant une énigme au sein de laquelle le joueur semble maître de son destin. Grosso modo, c’est franchement bien fait et ça plaira probablement à tous, copains comme cochons, débutants comme aguerris.

Bulletin scolaire

Décors :4
Fouille :3
Réflexion :4
Difficulté générale :3

L’abattoir

Pour votre gouverne

One hour
23 rue Servan
75011 Paris

Ligne 9 : Station Voltaire
Lignes 2 et 3 : Station Père Lachaise

https://www.one-hour.fr

Notre équipe ayant toujours fait preuve d’honnêteté envers vous, nous devons vous avouer avoir longuement hésité avant de répondre favorablement à la très gentille mais néanmoins sadique invitation de One hour… En effet, sur les trois membres composant notre petit groupe, deux tiers s’avèrent être des mauviettes n’ayant aucune envie de ressentir la moindre once de peur et ce, malgré le fait qu’il s’agisse d’une enseigne que nous aimons d’amour. Autant vous dire que le tiers restant a légèrement tendance à se sentir comme Will dans la troisième saison de Stranger Things… Au cas où vous n’auriez pas la référence, contentez-vous de savoir qu’il s’agit d’un personnage incompris qui n’a d’autre solution que de prendre son mal en patience… La seule personne vaillante de notre équipe s’est donc retrouvée en tête-à-tête avec elle-même jusqu’à ce que les moins valeureux d’entre nous trouvent le courage nécessaire pour pénétrer dans L’abattoir.

Trêve de blabla inutile… Surtoutquetoutlemondesenfout ! Dans le cas où vous trépigneriez d’impatience à l’idée de vous enfermer dans un lieu que nous avons délibérément évité pendant près de huit mois, n’oubliez pas de venir accompagné… Comprenez ici que, plus vous êtes nombreux, plus vos chances de survie sont élevées.
Afin que vous puissiez risquer votre vie dans les meilleures conditions possibles, One hour propose de visiter les lieux au prix de 22€ à 50€ par personne. Libre à vous de crier en duo, trio, quartet ou quintet et, bien entendu, de choisir le jour et l’heure de votre éventuel décès. Souvenez-vous qu’il faut ce qu’il faut pour défendre son bout de gras… Au sens propre !
Quoi qu’il en soit, tâchez de ne pas oublier l’un des avertissements les plus utile qui ait été donné dans un film : « The question isn’t who am I… The question is where am I » !

Le scénario ?

Voilà quelque temps que tout à chacun a tendance à disparaître dans le quartier, et ce, sans laisser de trace… Louche ! En outre, d’étranges bruits se font entendre aux abords d’un ancien abattoir censé être totalement abandonné… Encore plus louche ! Pour couronner le tout, des sacs Cadaveroo ont été retrouvés, tâchés de sang, en ces lieux… Vraiment très louche !

Malgré le fait que la maréchaussée soit déjà sur le coup, vous et votre équipe êtes réquisitionnés afin de lui prêter main forte et ainsi découvrir le pot aux roses. Là où le bât blesse, c’est que cet abattoir ne semble pas aussi inoccupé qu’annoncé… Une vague histoire de boucher paraît-il…

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Et tout le toutim…

Compte tenu de la canicule environnante, c’est tout en eau, la raie servant de gouttière, que nous découvrons, à seulement quelques mètres du plus grand cimetière parisien, le nouveau local de One hour. Bien que l’envie de faire demi-tour soit encore présente dans certains esprits, nous sommes une nouvelle fois comblés par l’accueil qui nous est réservé ! Le calme avant la tempête…
Dans le mille Émile ! En effet, notre hôte du jour décide rapidement de nous conduire dans un second espace d’accueil qui s’avère, pour cause de décor sanguinolant, être bien moins chaleureux que le précédent. Comme vous vous en doutez, c’est au sein de cet endroit que notre game master, déjà dans son rôle, décide de nous exposer le scénario. Fini la rigolade ! Adieu pauses pipi et autres discussions autour d’un petit verre… Il est maintenant temps de parler disparitions, abattoir et hémoglobine !

Sans que nous ayons le temps de réfléchir à quoi que ce soit, les aléas de la vie nous amènent à enfiler un tote bag Cadaveroo sur le tête et à pénétrer dans l’abattoir à la queue leu-leu tout le monde s’éclate. Notre hôte nous envoie à la mort mais, comme il est sympa, il nous donne quand même un téléphone afin de nous aider à distance. Nous apprécions le geste…

Nous voilà dans l’antre le plus répugnant qui soit… Les pièces que nous découvrons sont aussi sales et petites que les toilettes à la turque d’une aire d’autoroute. De plus, une présence quelque peu dérangeante nous pousse à longer les dits murs. C’est ballot !
Ne passons pas par quatre chemins en ce qui concerne l’ambiance et les décors, nous sommes enfermés dans un abattoir et nous risquons, à tout moment, de finir en pâté. Aucun d’entre nous ne doute de la crédibilité des événements.

Malgré la situation loin d’être rassurante, nous tâchons de nous bouger les miches. La fouille, très sommaire, ne nous prend que quelques secondes mais la résolution de la première énigme, pourtant très simple, ne s’avère pas facile pour autant. Nous sentons clairement que nos capacités de réflexion et d’exécution sont mises à l’épreuve. Soyons clairs, il ne s’est quasiment rien passé et nous faisons déjà pipi dans notre culotte.

À force de communication et de coopération, nous mettons à mal les premiers pièges du boucher et accédons à de nouvelles salles où les décors, plus aboutis les uns que les autres, ne nous mettent pas franchement l’eau à la bouche. Si cette salle avait une odeur, il s’agirait probablement de celle de l’haleine d’un chien au petit matin mais, contrairement à ce que vous pourriez croire, nous sommes bien loin d’avoir les dents du fond qui baignent… La crasse environnante n’a que peu d’importance face à la compagnie du boucher.

Compte tenu de la tension instaurée par ce dernier, même la plus simple des énigmes nous prend énormément de temps. Est-il réellement utile de vous expliquer à quel point la non-gestion de nos émotions entrave la connexion de nos neurones ? Alors que deux d’entre nous ont déjà envie de se faire la malle, les autres se donnent corps et âmes pour tourner la situation à notre avantage.

Au fur et à mesure de notre avancée, la pression ne cesse de monter… L’ambiance sonore n’y est d’ailleurs pas pour rien. Autant vous dire que nous ne sommes vraiment pas aidés !
Nous parvenons toutefois à nous sortir les doigts et réussissons les épreuves une à une. Voilà qui tombe à pic puisque l’une d’elles, liée à une manipulation, nous demande d’être plus réactifs que de coutume.

Pour notre plus grand bonheur, toutes les énigmes, parfaitement équilibrées entre mécanisme, réflexion et manipulation, sont en totale cohérence avec le scénario. Malheureusement, le boucher fait en sorte de perturber le bon fonctionnement de notre groupe. Soyons francs, dans cet abattoir où aucun timer ne vient perturber notre immersion, chacun de nous serait prêt à trahir sa mère, ou ses copains, pour sauver sa peau.

S’en suit ce qui suit… Un troisième membre de notre équipe perd ses moyens jusqu’à ne faire plus qu’office de présence tel Jon Snow dans la dernière saison de Game of Thrones. Il n’y a donc plus trois mais seulement deux cerveaux en activité. Au pifomètre, ça commence à sentir mauvais !
Malgré tout, le rythme s’accélère… Les décors prennent une petite teinte rougeatre quelque peu inquiétante et l’espace de jeu devient complètement labyrinthique. Nous pouvons dire adieu à notre sens de l’orientation !

Le boucher, loin d’être là pour nous compter fleurette, ne cesse de rôder… Nous sommes sous tension jusqu’au dernier moment mais, grâce aux intrépides de la bande, nous trouvons le moyen d’échapper au propriétaire des lieux et parvenons à nous enfuir après 66 minutes et 02 secondes d’agréable cruauté…

L'abattoir

Après délibération du conseil

Pas la peine de tergiverser… L’abattoir de One hour est une salle exceptionnelle ! Compte tenu de sa réputation, nous attendions énormément de cet escape game et devons vous avouer avoir été plus que comblés. À l’heure où nous écrivons ces mots, nous n’avons toujours pas trouvé à redire…

En effet, l’immersion proposée dans L’abattoir est d’une qualité incroyable. Les décors, angoissants au possible, sont si aboutis que même Stephen King prendrait ses jambes à son cou. Nous voulions de la crasse, du sang et la pénombre… Nous avons été servis !
De plus, les différentes étapes du jeu, de par leur cohérence avec le scénario, n’ont fait que renforcer l’ambiance dans laquelle nous étions plongés. Impossible de chercher la petite bête, l’histoire tient la route et, si vous réussissez à faire abstraction du boucher, les énigmes ne vous poseront pas de grosse difficulté.

Afin de terminer en beauté, nous souhaitons plus que tout souligner le talent du game master qui a su nous terroriser dans les règles de l’art. Ce dernier, toujours dans les parages, a su ajuster ses interventions à notre anxiété. Il a également pris en compte notre niveau de jeu en nous faisant subir une version un peu plus difficile. Que dire si ce n’est que One hour fait très fort en proposant différentes fins alternatives capables de s’adapter à chaque équipe.

Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons que recommander L’abattoir à toutes celles et ceux qui aiment se faire peur dans la joie et la bonne humeur…

Bulletin scolaire

Décors :5
Fouille :2
Réflexion :3
Difficulté générale :4

Very bad night

Pour votre gouverne

One hour
24 rue Emile Lepeu
75011 Paris

Ligne 2 : Station Alexandre Dumas
Ligne 9 : Station Charonne

http://one-hour.fr

Après quelques semaines de calme sur ce blog mais pas dans nos vies, nous décidons de repartir en quête de fun ! Direction une toute nouvelle salle qui vient de voir le jour et qui, d’après ce que nous avons entendu, a l’air délirante : Very bad night chez One hour !

Si vous voulez vous amuser entre potes, choisissez-les bien ! Une seule salle existant, vous ne pourrez jouer qu’avec 4 de vos amis au maximum. Avec vous, ça fait donc 5 joueurs… Ne vous trompez pas !

Pour avoir la gueule de bois dans l’appartement d’un inconnu et vous remémorer votre folle soirée, il vous faudra perdre entre 22 et 50€, alcool inclus. Tout dépend du nombre de convives et de l’heure à laquelle vous vous êtes réveillé.

Le scénario ?

Hier, c’était de la pure folie. Vous vous souvenez ? Eh bien non… C’est normal ! Vous êtes au lendemain d’une soirée difficile et venez de vous réveiller dans l’appartement d’un inconnu. Dur !

À en juger par l’état des lieux et de votre haleine, la soirée semble avoir été bien arrosée… Mais vous, vous ne vous souvenez de rien.

Qu’a-t-il bien pu se passer hier soir ? Il va vite falloir vous remémorer cette soirée, remettre les événements dans le bon ordre et vous échapper de cet appartement. Il paraît que le propriétaire rentre dans une heure…

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Et tout le toutim…

De notre dernière visite chez One hour, nous nous rappelons un fait assez drôle : nous avions mis cinq bonnes minutes à trouver l’entrée de l’enseigne. Sachez qu’aujourd’hui, une superbe plaque indique que vous êtes au bon endroit ! Vous voilà rassuré, vous n’êtes pas perdu ! Enfin, pas encore…

Arrivés à l’heure, nous sommes accueillis par notre maître du jeu qui nous fait directement monter à l’étage. Voilà encore une nouveauté sympa dans les locaux de One hour !

Après une petite discussion, notre maître du jeu nous invite à désigner un membre de l’équipe qui a pour habitude de mal finir les soirées. La pression monte (sans mauvais jeu de mots). Nous voilà séparés ! Un membre de l’équipe se retrouve seul, menotté à une barre de pole dance. Pas d’inquiétude, le reste de l’équipe va le retrouver d’ici quelques minutes.

Une fois réunis dans un bazar post-apocalyptique, le jeu peut commencer ! La musique bat déjà son plein et nous pouvons apprécier la décoration des lieux. Vous voulez vous faire une image ? C’est simple, vous vous souvenez de l’état de votre appartement après le jour de l’an ? Et bien… C’est pire !

Des bouteilles de bières tapissent le sol, des chapeaux et des lunettes de toutes formes sont éparpillés dans la pièce, des gros verres en plastique craquent sous nos semelles et une boule à facettes met l’ambiance… Chaque pas que nous réalisons entraîne soit une chute d’objet, soit un bruit désagréable… Nous pouvons le dire : c’est cocasse !

Une fois le boulet de service libéré, nous commençons à fouiller ! Plus nous déplaçons de bouteilles, plus nous mettons le bordel ! Qu’à cela ne tienne, nous rangeons, nous trions, nous réfléchissons ! Notre but ? Retracer les événements de la soirée passée.

Une fois la première étape du jeu remise en ordre, nous avançons assez rapidement dans cette énigme. Lorsque nous bloquons, notre maître du jeu, un peu pervers, nous lance un défi pour avoir un indice ou gagner quelques précieuses secondes. Nous sommes prêts à tout !
À votre avis, combien de tours de barre de pole dance peut faire un membre de notre équipe ?

La musique continue à tambouriner… Dur de réfléchir tous ensemble dans ce capharnaüm ! Nous constatons, non sans nous marrer, que la soirée fut effectivement bien arrosée ! Nos méninges s’essoufflent et notre rythme ralentit… Hop un nouveau défi !

Plus le temps de rire, nous devons venir à bout de cet escape game avant que le propriétaire ne débarque.

Nous enchaînons les étapes qui se suivent et se ressemblent un peu… Tout s’assemble et nous finissons par remettre tous les événements de la soirée dans l’ordre pour nous échapper 26 secondes avant la fin du jeu ! Ouf ! Nous nous en sortons sans mauvais souvenirs… Enfin presque !

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Après délibération du conseil

Présenté comme le premier escape game de Paris qui fait rire, Very bad night est effectivement du jamais vu ! L’équipe de One hour mise tout sur la personnalisation de la salle et les défis pendant le jeu qui apportent une dimension nouvelle et très sympathique à l’énigme en elle-même !

Les game masters de One hour sont accueillants et efficaces ! Lorsque vous êtes enfermés, ils n’hésitent pas à donner de leur personne pour accentuer l’immersion au plus au point. Ça fait du bien !

Nous devons toutefois relever l’unique bémol de cette salle : la mécanique de réflexion. Cette façon de jouer est assez originale et plutôt sympathique mais un peu trop répétitive à notre goût. Rassurez-vous, rien de bien méchant…

Cependant, si vous voulez vous payer une bonne tranche de rigolade entre amis et en profiter pour en ridiculiser certains : foncez !
C’est nouveau, c’est frais et c’est sympa !

Bulletin scolaire

Décors :5
˜Fouille :3
˜Réflexion :4
Difficulté générale :4

Lost asylum

Pour votre gouverne

One hour
24 rue Emile Lepeu
75011 Paris

Ligne 2 : Station Alexandre Dumas
Ligne 9 : Station Charonne

http://one-hour.fr

Trois jours après le nouvel an, c’est un peu la tête dans le pâté que nous découvrons One hour. N’ayant cessé de faire parler d’elle, cette nouvelle enseigne a rapidement rendu folle la capitale et attiré notre attention. C’est donc avec grand plaisir que nous avons accepté de découvrir Lost asylum, la première salle de One hour.

Si votre passion pour la psychiatrie augmente de jour en jour, sachez qu’accéder à un bâtiment abandonné n’est pas donné à tout le monde. Il n’est donc pas étonnant d’apprendre qu’une seule salle est consacrée à l’angoissante découverte de ces lieux.

Pour remonter le temps et comprendre l’histoire de cet hôpital psychiatrique, vous devrez régler entre 22€ et 50€ par personne… Tout dépend du nombre de dérangés de votre équipe et de l’horaire de votre consultation.

Le scénario ?

Nous sommes en 1952 et un hôpital psychiatrique vient de fermer ses portes suite au décès de plusieurs médecins. Un patient interné depuis de nombreuses années les a assassinés…

Pourquooooooooi ?

Depuis ce tragique événement, le temps a passé et l’eau a coulé sous les ponts… Nul n’a jamais su ce qu’était devenu ce dit patient et l’hôpital est tombé à l’abandon.
Mais votre curiosité, tout ce qu’il y a de plus malsaine, ne peut résister plus longtemps à l’envie de savoir, de tout savoir… Bande d’inconscients !

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Et tout le toutim…

Cinq minutes que nous sommes dans la bonne rue et que nous cherchons l’entrée… Pas facile à trouver cette enseigne ! Un petit logo sur l’interphone nous indique que nous sommes sur la bonne voie. Rassurez-vous, une fois le bouton de la sonnerie enfoncé, tout devient plus simple. Quoi que…

Nous sommes accueillis par deux des trois fondateurs de One hour qui s’avèrent être extrêmement souriants. Leur amabilité fait du bien !

Après avoir pris le temps de discuter autour d’un verre et alimenter notre corps de quelques bonbons, notre game master nous conte le pitch de l’énigme qui, avouons-le, n’a franchement rien de rassurant. Tout le monde fait pourtant mine de garder le sourire… Le calme avant la tempête ?

Alors que tout semble aller bien, nous apprenons que notre équipe s’apprête à être séparée. Névrosés, nous réalisons que le jeu vient officiellement de commencer… Deux objectifs s’offrent maintenant à nous :
– Faire en sorte que notre équipe soit au complet
– Sortir de cet asile de fous en moins de 60 minutes

Arrive le moment d’entrer dans la pièce… Il fait noir. Comme vous vous en doutez, nous venons de faire pipi dans notre culotte.
Nous réussissons à nous reprendre et trouvons de quoi nous éclairer. Les décors sont effroyablement réussis… Bienvenue au pays du test de Rorschach, des murs capitonnés et des camisoles : vous êtes au cœur de Briarcliff !

L’immersion étant totalement parfaite, nous avons réellement l’impression de nous trouver dans un hôpital abandonné. L’appréhension de croiser des personnes bercées trop près du mur rend notre fouille moins efficace que d’habitude.
Chaque ouverture de porte, chaque bruit entendu, chaque objet soulevé devient source d’angoisse…

Le premier objectif de notre jeu est atteint lorsque nous récupérons tous les membres de notre équipe. Fini la psychose, place à la réflexion ! La suite est pourtant loin de s’annoncer de tout repos… Toi même tu sais pas !

Tout le mobilier est ancien : un canapé, un bureau, une armoire, un lit en acier… La peur d’attraper le tétanos devient d’ailleurs omniprésente.
Et dire que nous avons le droit de toucher à tout !

Pour notre plus grand bonheur, aucun anachronisme ne vient troubler notre immersion. Même les échanges avec le game master se font via un vieux poste de télévision. Cet endroit est bel et bien abandonné !

L’ambiance ne cesse de rendre le jeu compliqué et les énigmes, bien que réalisables, ont tendance à devenir très difficiles à cause du stress. Le tout est de rester concentré et ce, quoi qu’il se passe… Plus facile à dire qu’à faire !

C’est après 55 minutes et 39 secondes de survie que nous parvenons à sortir. Nous sommes indemnes… Indemnes physiquement du moins…

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Après délibération du conseil

La qualité de l’immersion est la première chose qui nous a marqués dans cette salle. Le décor, l’ambiance sonore et les tâches à accomplir vous donneront envie de rentrer chez votre mère, en courant.

En plus d’être sympathique, le game master est très efficace. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il prenne plaisir à se jouer des joueurs. Tous des sadiques chez One hour !

Que dire de plus ? Lost asylum est une salle complètement dingue ! Lost asylum est une salle de fou ! Lost asylum est une salle de malade !
Bref, vous l’aurez compris, il ne faut pas hésiter une seconde… Foncez découvrir la salle la plus angoissante de la capitale !

Bulletin scolaire

Décors :5
˜Fouille :3
˜Réflexion :4
Difficulté générale :4