Posted on 14 août 2019
The game
51 rue du Cardinal Lemoine
75005 Paris
Ligne 10 : Station Cardinal Lemoine
Lignes 7 et 10 : Station Jussieu
https://www.thegame-france.com
Encore chez The game ? Quoi qu’en pensent nos détracteurs et comme s’en doutent nos plus fidèles lecteurs, la réponse est oui ! En effet, The game a récemment ouvert une nouvelle salle ce qui, vous vous en doutez, nous a fait autant plaisir qu’une plâtrée de pâtes un lendemain de cuite. C’est beaucoup dire !
L’équipe de The game étant quelque peu magicienne sur les bords, elle a réussi l’exploit de pousser les murs afin de ne pas avoir à changer de local. De ce fait, c’est avec le sourire aux lèvres que nous retrouvons cette enseigne historique de la place parisienne, lieu de nos premières amours. C’est donc toujours au cœur du Vème arrondissement de la capitale que nous avons décollé en direction de La mission spatiale.
Si vous aussi, vous voulez jouer les Thomas Pesquet et faire un tour dans l’espace avec The Game Airspace, vous devrez réunir une équipe de trois à cinq astronautes et vous délester de 25€ à 32€ chacun. Ne vous plaignez pas, vous serez plus léger pour être en apesanteur pourvu qu’on soit les seuls dans cet ascenseur !
Contrairement à ce que vous pouvez croire, ce que vous voyez dans le ciel n’est pas Superman mais bien un astéroïde fonçant droit sur notre planète. Fâcheuse nouvelle, vous pouvez en convenir. Ajoutons à cela que les meilleurs astronautes des alentours sont indisponibles. Tous… Sauf vous !
Pour éviter la collision et, devant l’urgence de la situation qui, rappelons-le, implique un astéroïde, la seule solution est de rejoindre l’une des stations de la The Game Airspace. Afin de sauver l’humanité d’une mort certaine, le mot d’ordre consiste à sacrifier la dite station en la plaçant sur la trajectoire du gros caillou.
Au cas où vous auriez besoin d’un petit résumé, disons que vous devez organiser un Titanic dans l’espace et vous carapater avant l’impact.
Vous l’avez compris, l’enjeu est de taille et, comme dans toute bonne mission qui se respecte, le temps est compté ! L’impact est prévu dans… 60 minutes ! Comme de par hasard ! Il ne vous reste donc plus qu’à réunir une équipe d’astronautes pleine de courage et de sang-froid, enfiler vos combinaisons et vous installer. Quatre… Trois… Deux… Un…
C’est pile à l’heure que nous entrons dans les locaux de l’enseigne où nous nous sentons un peu comme à la maison. Nous sommes de suite conduits vers l’un des nombreux salons d’accueil où un verre bien frais nous est proposé. Depuis notre dernière venue et hormis le fait que la The Game Airspace ait pris ses quartiers dans les locaux, rien n’a vraiment changé. Nous avons comme l’impression de retrouver de vieux amis…
Après une brève discussion avec Hugo, notre maître du jeu, nous sommes fins prêts à entrer dans la salle où un brief, certes rapides mais néanmoins alarmant, nous est conté. Ce lieu d’un blanc immaculé n’est, ni plus ni moins, que la navette spatiale devant nous faire voyager. De par son aspect futuriste et épuré, cette dernière nous plonge instantanément dans l’immersion attendue. Pour tout vous dire, nous nous y croyons !
Nous voilà parés au décollage… Ah non en fait ! Une petite surprise nous attend avant… Tout le monde est à sa place, nous pouvons dès à présent nous envoler vers l’infini et au-delà, en direction de la station spatiale.
Il est maintenant temps de nous mettre à l’œuvre… Nous commençons à fouiller la navette dans ses moindres recoins et ne découvrons que peu de choses. À travers le hublot, nous apercevons l’entrée de la station spatiale. C’est bien beau mais… Comment y accéder ? Nous comprenons rapidement que cette première étape donne la part belle à la coopération et à la communication. C’est donc après quelques incompréhensions et un petit fou rire que nous parvenons à rejoindre la station spatiale ! Une bonne chose de faite !
La température monte… En effet, à peine arrivés, nous découvrons la salle de dépressurisation. Bien que le temps presse, nous prenons quelques secondes afin de jeter un coup d’œil pas trop loin à la décoration. Nous avons vraiment l’impression d’avoir fait un bond dans l’espace… Pour couronner le tout, des combinaisons de cosmonautes, des casques et des drapeaux trônent fièrement de chaque côté de la pièce.
Allez… Au boulot maintenant ! Nous cherchons tout ce qui pourrait nous aider à avancer. Sans blague ! Prenons les choses dans l’ordre… Avant de pouvoir espérer accéder à la salle de pilotage afin de placer notre station sur la route de l’astéroïde, nous devons d’abord dépressuriser l’habitacle. Quel programme !
Après quelques manipulations, des mécanismes apportant du sens au scénario et un grand coup de pression, nous arrivons à régler… La pression voyons !
De plus et pour notre plus grand plaisir, une surprise totalement inédite vient pointer le bout de son nez… Du jamais vu !
À force d’observation, nous réussissons à connecter nos neurones et accédons à la salle de pilotage. Les étapes du jeu n’étant pas linéaires, nous nous partageons naturellement les tâches et progressons deux par deux.
Cette pièce, digne des plus grands films traitant du sujet, autrement dit l’espace, nous déconcerte quelque peu. De ce fait, c’est légèrement la panique à bord. Sur quel bouton devons-nous appuyer ? Pour être honnêtes, l’endroit nous donne du fil à retordre. Nous avançons néanmoins lentement mais sûrement et ce, bien que nous nous aimions beaucoup, toujours en binôme. Il faut croire que nous n’avons pas envie de travailler à quatre aujourd’hui… Une partie d’entre nous finit par prendre les commandes, accélérant ainsi le rythme. C’est désormais le moment de dévier la trajectoire !
Bien que nous ayons tous les éléments entre nos mains, nous n’avançons pas. Huston… Nous avons un problème ! Nous décidons alors de nous poser deux minutes afin de reprendre nos esprits.
Nous faisons marcher nos cerveaux à plein régime, parvenons à y voir plus clair et franchissons ainsi les étapes une par une. L’heure est venue de faire preuve de sang-froid ; la dernière énigme nous ouvre les bras.
Malgré notre bonne volonté, nous avons beaucoup de difficultés à communiquer. Le fait que la salle soit grande ne nous aide d’ailleurs pas franchement. Nous sommes obligés de crier pour nous entendre mais, hormis déranger les voisins, cela ne nous avance pas des masses. L’une d’entre nous prend alors les choses en main et débloque la situation. Nous en suons mais atteignons notre but !
La trajectoire est validée, la station est au bon endroit… C’est le moment de décamper ! Vamos ! Andiamo ! Let’s go !
Nos précieux séants sont assis dans la navette qui nous ramène sur Terre. Nous avons sauvé le monde ainsi que nos humbles personnes en 55 minutes et 34 secondes !
Avec ses précédentes salles, The game avait déjà mis la barre bien haut et, soyons honnêtes, garder le cap n’est pas toujours facile au vu de la concurrence actuelle. L’enseigne frappe donc fort avec La mission spatiale en prouvant, une nouvelle fois, qu’elle est capable de proposer un escape game d’excellente qualité.
Qu’il s’agisse de l’immersion ou des décors, cette salle n’a rien à envier aux meilleures de la capitale. Elle propose d’ailleurs un petit quelque chose exceptionnel qui nous a cloué le bec.
Ajoutons à cela quelques compliments chers à nos cœurs qui font de La mission spatiale un lieu où se rendre les yeux fermés :
– Big up à l’agencement des salles qui nous a permis de déambuler sans nous marcher dessus.
– Big up à l’absence de cadenas qui apporte une vraie plus-value aux mécanismes.
– Big up aux combinaisons d’astronautes qui sont, d’après nos sources, d’authentiques équipements russes et américains.
– Big up à notre game master qui, en plus d’avoir été accueillant et sympathique, a parfaitement joué le jeu en nous accompagnant tout en restant dans son rôle. Il nous a également fait profiter d’un parfait débrief.
– Big up à nos mères… TMTC !
Tout ça pour dire que La mission spatiale est une salle moderne qui, de par ses mécanismes et son appel à la coopération, ravira tous les joueurs souhaitant mettre un pied dans l’espace.
Un conseil ? Enfilez vos combinaisons et dirigez-vous vers la The Game Airspace !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Intermédiaire, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Transport Tagué: Astéroïde, Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Espace, Jeu d'évasion, La mission spatiale, Paris, Station spatiale, Test, The game
Posted on 27 juillet 2019
Immersia
21 rue Frédérick Lemaître
75020 Paris
Ligne 11 : Station Jourdain
Lignes 7bis et 11 : Station Place des fêtes
Il y a cent-vingt-neuf ans jour pour jour, Vincent Van Gogh se tirait une balle dans la poitrine… Paix à son âme. C’est en ce jour anniversaire que notre équipe décide de tester Mission Evolvis chez Immersia. Lien de cause à effet ? Absolument aucun ! Que voulez-vous, il fallait bien trouver de quoi commencer… Comme nous apprécions le peintre qu’il était et que caler une date dans un article est toujours interessant, nous tenions à étaler notre culture.
Le 27 juillet 2019, alors que Paris est deserté par la quasi-totalité de ses habitants, sans doute en pèlerinage à Auvers-sur-Oise, nous décidons de découvrir une enseigne réputée pour mettre le jeu de rôle à l’honneur, chose assez peu répandue sur la capitale. Ayant beaucoup entendu parler de cet escape game d’un genre nouveau, nous n’avons d’autre possibilité que d’aller voir cela de plus près. En effet, comme Saint Thomas, nous ne croyons que ce que nous voyons…
Si vous souhaitez risquer votre peau dans l’espoir de réussir ou pas Mission Evolvis, vous devez réunir une équipe de deux à six joueurs et débourser entre 24€ et 48€ chacun. Pas plus. Pas moins. Tagada tsouin-tsouin !
Commençons par vous donner un petit conseil d’ami… Avant d’entamer la lecture de ce pitch, munissez-vous de vivres et asseyez-vous confortablement. Histoire que vous soyez au parfum, sachez que vous vous apprêtez à lire le scénario le plus long et le plus compliqué de l’histoire de l’humanité. À côté de Mission Evolvis, Mulholland Drive et Inception sont d’une simplicité enfantine.
Nous sommes en 2084… La planète est surpeuplée, polluée et les ressources de base comme l’eau potable viennent à manquer. Ça sent la m*rde… Et ça ne fait pas rêver ! Bienvenue dans un monde digne du plus pessimiste épisode de Black Mirror !
Les grandes multinationales que nous connaissions jadis ont fusionné pour former la société Evolvis. Vous cherchez le rapport entre cette grande compagnie maîtresse du monde et la descente aux enfers de l’humanité ? Figurez-vous que la dite entreprise a découvert une planète, nommée Utopia, située hors de notre système solaire, qui s’avère totalement viable. Evolvis a donc décidé d’y envoyer l’élite de l’humanité quitte à laisser crever de nombreux individus. Nombreux… Vraiment nombreux ! Afin de sélectionner la crème de la crème, la société a mis au point des tests sensoriels, logiques et cognitifs. Seules les personnes retenues au terme de ces derniers auront la chance de découvrir Utopia, nouveau lieu de vie où règnent la paix, la nature et les Bisounours… Le tout chapeauté par Evolvis bien sûr !
Ayant une haute opinion de nos capacités, nous sommes volontaires pour réussir cet examen et ainsi obtenir le sésame nous permettant de survivre loin de la Planète bleue.
Ce scénario, déjà complexe, aurait pu s’arrêter là mais, comme vous vous en doutez, cela aurait été trop simple ! Apprêtez-vous donc à découvrir de plus amples informations…
En cas d’échec aux tests, Evolvis a pour habitude de condamner les mauvais élèves à un sort extrêmement funeste. Afin que ces agissements cessent au plus vite, un groupe de révolutionnaires est bien décidé à intervenir. Ce dernier, dont les membres répondent au doux nom de Philistin, nous recrute dans le but d’infiltrer Evolvis. Déjà assomés par la quantité d’informations fournies, nous acceptons sans broncher de trahir nos hôtes, au risque d’y laisser notre place pour Utopia. Puisque nous allons mourir, autant que ce soit pour la bonne cause…
Nous avons donc soixante minutes pour réussir les tests et mettre la main sur des données confidentielles permettant aux Philistains de faire tomber Evolvis. Pas plus. Pas moins. Tagada tsouin-tsouin !
À notre arrivée chez Immersia, nous sommes pour le moins déstabilisés… En effet, après nous avoir invités à entrer, notre game master nous propose de déposer nos affaires et… S’en va ! Salut ! Bye ! Adios ! Sayonara ! Nous voilà donc aussi perdus que Franck Ribéry devant un dictionnaire. Nous prenons alors l’initiative de poser nos fessiers sur un canapé et d’attendre… Peut-être aurait-il pu nous prévenir avant de disparaître.
Heureusement, un gentil monsieur, dont nous tairons le nom car nous ne le connaissons pas, nous sauve du malaise et nous accompagne en salle de réunion. Voilà ce que nous pouvons appeler un accueil nonchalant, presque limite s’il s’était agi de notre premier escape game…
C’est alors que surgit notre game master, revenu de derrière les fagots… Ce dernier devait sûrement être en :
– Pause pipi
– Pause clope
– Pause café
Rayezlamentioninutile !
Après présentation, le gugusse s’avère en fait assez sympathique. Commence alors le brief… Le long brief. Le très long brief. Le très compliqué et très long brief ! Pour tout vous dire, ce moment a au moins le mérite de nous mettre dans l’ambiance. À défaut d’être dans son rôle, notre game master est dans ses rôles. Pour cause, il est à la fois un Philistain cherchant des copains révolutionnaires et un scientifique d’Evolvis bien décidé à nous terroriser afin de nous faire échouer.
C’est incognitos et munis d’un téléphone donné par la version Philistain de notre game master que nous entrons dans la salle. La pièce est plus qu’épurée ; nous n’avons donc que peu de choses à découvrir ou à fouiller. Tous les meubles et les murs sont blancs, éclairés par une lumière bleue… Voilà qui plairait au créateur des publicités Apple. Hormis deux bureaux et un écran, aucun élément de décor n’est présent dans la pièce. Si cette simplicité d’ornement colle bien au thème et est assez immersive, nous aurions aimé que l’enseigne pousse un peu plus loin le côté futuriste mais, ne chipotons pas… Concentrons-nous sur les énigmes !
Si nous sommes quelque peu déconcertés par l’absence d’éléments dans la salle et par la rapidité de la fouille, nous comprenons néanmoins ce que nous devons faire et parvenons rapidement à résoudre les premières énigmes.
Immersia nous avait promis des épreuves sensorielles… Nous sommes servis ! Chacun des tests prévus par la multinationale met un sens à l’épreuve. Si la vue et le toucher ont souvent la part belle dans les escape games, nous avions assez peu rencontré des énigmes faisant appel à l’ouïe, rarement à l’odorat et jamais au goût… Avec Mission Evolvis, nous observons, touchons, écoutons, sentons et goûtons. Du jamais vu pour notre équipe !
Les épreuves sont fluides et nous enchaînons les étapes sans trop de difficultés. C’est sans compter sur l’intervention des scientifiques qui font en sorte de perturber notre avancée… Auraient-ils des soupçons quant à notre véritable identité ? Ces derniers emploient les grands moyens pour nous faire avouer notre véritable motivation. Ne nous laissant pas démonter, nous tenons tête à ces agités du bocal quitte à parfois nous perdre dans nos propres mensonges. Nous sommes totalement ridicules mais cela semble convaincre notre interlocuteur.
Nous prenons vraiment conscience de l’importance du jeu de rôle… La moindre de nos actions, de nos décisions et même de nos paroles a un impact sur le cours de la partie. Le scénario s’adapte totalement à nos réactions ce qui, soyons objectifs, peut aussi bien être source de marrade que de déstabilisation.
Nous finissons tout de même par réussir les tests et parvenons à récupérer les informations compromettantes au bout de 53 minutes. Malheureusement, étant démasqués en tant que Philistains, nous sommes à deux doigts de nous faire prendre donc devons littéralement nous enfuir afin de sauver notre peau. Nous sommes en vie mais, en ce qui concerne les places sur Utopia, nous pouvons nous brosser… Pas plus. Pas moins. Tagada tsouin-tsouin !
Notre expérience chez Immersia a été, sans aucun doute, originale voire inédite. Nous n’avions jamais été confrontée à une salle dans laquelle le roleplay était à ce point valorisé. Ne vous fiez pas à la simplicité des décors et des énigmes… Là n’est pas l’important ! Dans Mission Evolvis, ce sont surtout les réactions et les prises de décisions qui comptent.
Pour être honnêtes, nous avons parfois eu du mal à suivre ce qu’il en était concernant notre jeu de rôle. Nous sommes sortis légèrement assommés par le nombre d’informations entendues lors du scénario et avons, par la suite, parfois eu du mal à nous rappeler notre propre rôle.
Cependant, nous ne pouvons que saluer l’implication du game master qui s’est montré incroyable dans l’art de l’improvisation et du rebondissement. Grâce à ce dernier, l’immersion a été poussée au maximum, ce qui en fait le gros point positif de cette salle.
Si nous avons beaucoup aimé le fait que les cinq sens soient mis à l’épreuve, nous aurions sans doute apprécié un nombre d’énigmes un peu plus important. Un tout petit effort au niveau des décors aurait aussi accentué notre enthousiasme. Certes, nous sommes dans un laboratoire du futur et l’endroit se doit d’être épuré, cependant, quelques éléments de décor supplémentaires n’auraient pas été superflus.
Si vous êtes à la recherche de décors aboutis et d’énigmes qui demandent une grande réflexion, cette salle risque de vous décevoir. La timidité et la difficulté à fabuler peuvent également être un frein pour apprécier Mission Evolvis. En revanche, si vous aimez les jeux de rôle et que vous souhaitez donner de votre personne, il est certain que vous aurez quelques fous rires et que vous sortirez ravis de cette expérience. Pas plus. Pas moins. Tagada tsouin-tsouin !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Débutant, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Voyage temporel Tagué: Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Futur, Immersia, Jeu d'évasion, Mission Evolvis, Paris, Test
Posted on 24 juin 2019
One hour
23 rue Servan
75011 Paris
Ligne 9 : Station Voltaire
Lignes 2 et 3 : Station Père Lachaise
Notre équipe ayant toujours fait preuve d’honnêteté envers vous, nous devons vous avouer avoir longuement hésité avant de répondre favorablement à la très gentille mais néanmoins sadique invitation de One hour… En effet, sur les trois membres composant notre petit groupe, deux tiers s’avèrent être des mauviettes n’ayant aucune envie de ressentir la moindre once de peur et ce, malgré le fait qu’il s’agisse d’une enseigne que nous aimons d’amour. Autant vous dire que le tiers restant a légèrement tendance à se sentir comme Will dans la troisième saison de Stranger Things… Au cas où vous n’auriez pas la référence, contentez-vous de savoir qu’il s’agit d’un personnage incompris qui n’a d’autre solution que de prendre son mal en patience… La seule personne vaillante de notre équipe s’est donc retrouvée en tête-à-tête avec elle-même jusqu’à ce que les moins valeureux d’entre nous trouvent le courage nécessaire pour pénétrer dans L’abattoir.
Trêve de blabla inutile… Surtoutquetoutlemondesenfout ! Dans le cas où vous trépigneriez d’impatience à l’idée de vous enfermer dans un lieu que nous avons délibérément évité pendant près de huit mois, n’oubliez pas de venir accompagné… Comprenez ici que, plus vous êtes nombreux, plus vos chances de survie sont élevées.
Afin que vous puissiez risquer votre vie dans les meilleures conditions possibles, One hour propose de visiter les lieux au prix de 22€ à 50€ par personne. Libre à vous de crier en duo, trio, quartet ou quintet et, bien entendu, de choisir le jour et l’heure de votre éventuel décès. Souvenez-vous qu’il faut ce qu’il faut pour défendre son bout de gras… Au sens propre !
Quoi qu’il en soit, tâchez de ne pas oublier l’un des avertissements les plus utile qui ait été donné dans un film : « The question isn’t who am I… The question is where am I » !
Voilà quelque temps que tout à chacun a tendance à disparaître dans le quartier, et ce, sans laisser de trace… Louche ! En outre, d’étranges bruits se font entendre aux abords d’un ancien abattoir censé être totalement abandonné… Encore plus louche ! Pour couronner le tout, des sacs Cadaveroo ont été retrouvés, tâchés de sang, en ces lieux… Vraiment très louche !
Malgré le fait que la maréchaussée soit déjà sur le coup, vous et votre équipe êtes réquisitionnés afin de lui prêter main forte et ainsi découvrir le pot aux roses. Là où le bât blesse, c’est que cet abattoir ne semble pas aussi inoccupé qu’annoncé… Une vague histoire de boucher paraît-il…
Compte tenu de la canicule environnante, c’est tout en eau, la raie servant de gouttière, que nous découvrons, à seulement quelques mètres du plus grand cimetière parisien, le nouveau local de One hour. Bien que l’envie de faire demi-tour soit encore présente dans certains esprits, nous sommes une nouvelle fois comblés par l’accueil qui nous est réservé ! Le calme avant la tempête…
Dans le mille Émile ! En effet, notre hôte du jour décide rapidement de nous conduire dans un second espace d’accueil qui s’avère, pour cause de décor sanguinolant, être bien moins chaleureux que le précédent. Comme vous vous en doutez, c’est au sein de cet endroit que notre game master, déjà dans son rôle, décide de nous exposer le scénario. Fini la rigolade ! Adieu pauses pipi et autres discussions autour d’un petit verre… Il est maintenant temps de parler disparitions, abattoir et hémoglobine !
Sans que nous ayons le temps de réfléchir à quoi que ce soit, les aléas de la vie nous amènent à enfiler un tote bag Cadaveroo sur le tête et à pénétrer dans l’abattoir à la queue leu-leu tout le monde s’éclate. Notre hôte nous envoie à la mort mais, comme il est sympa, il nous donne quand même un téléphone afin de nous aider à distance. Nous apprécions le geste…
Nous voilà dans l’antre le plus répugnant qui soit… Les pièces que nous découvrons sont aussi sales et petites que les toilettes à la turque d’une aire d’autoroute. De plus, une présence quelque peu dérangeante nous pousse à longer les dits murs. C’est ballot !
Ne passons pas par quatre chemins en ce qui concerne l’ambiance et les décors, nous sommes enfermés dans un abattoir et nous risquons, à tout moment, de finir en pâté. Aucun d’entre nous ne doute de la crédibilité des événements.
Malgré la situation loin d’être rassurante, nous tâchons de nous bouger les miches. La fouille, très sommaire, ne nous prend que quelques secondes mais la résolution de la première énigme, pourtant très simple, ne s’avère pas facile pour autant. Nous sentons clairement que nos capacités de réflexion et d’exécution sont mises à l’épreuve. Soyons clairs, il ne s’est quasiment rien passé et nous faisons déjà pipi dans notre culotte.
À force de communication et de coopération, nous mettons à mal les premiers pièges du boucher et accédons à de nouvelles salles où les décors, plus aboutis les uns que les autres, ne nous mettent pas franchement l’eau à la bouche. Si cette salle avait une odeur, il s’agirait probablement de celle de l’haleine d’un chien au petit matin mais, contrairement à ce que vous pourriez croire, nous sommes bien loin d’avoir les dents du fond qui baignent… La crasse environnante n’a que peu d’importance face à la compagnie du boucher.
Compte tenu de la tension instaurée par ce dernier, même la plus simple des énigmes nous prend énormément de temps. Est-il réellement utile de vous expliquer à quel point la non-gestion de nos émotions entrave la connexion de nos neurones ? Alors que deux d’entre nous ont déjà envie de se faire la malle, les autres se donnent corps et âmes pour tourner la situation à notre avantage.
Au fur et à mesure de notre avancée, la pression ne cesse de monter… L’ambiance sonore n’y est d’ailleurs pas pour rien. Autant vous dire que nous ne sommes vraiment pas aidés !
Nous parvenons toutefois à nous sortir les doigts et réussissons les épreuves une à une. Voilà qui tombe à pic puisque l’une d’elles, liée à une manipulation, nous demande d’être plus réactifs que de coutume.
Pour notre plus grand bonheur, toutes les énigmes, parfaitement équilibrées entre mécanisme, réflexion et manipulation, sont en totale cohérence avec le scénario. Malheureusement, le boucher fait en sorte de perturber le bon fonctionnement de notre groupe. Soyons francs, dans cet abattoir où aucun timer ne vient perturber notre immersion, chacun de nous serait prêt à trahir sa mère, ou ses copains, pour sauver sa peau.
S’en suit ce qui suit… Un troisième membre de notre équipe perd ses moyens jusqu’à ne faire plus qu’office de présence tel Jon Snow dans la dernière saison de Game of Thrones. Il n’y a donc plus trois mais seulement deux cerveaux en activité. Au pifomètre, ça commence à sentir mauvais !
Malgré tout, le rythme s’accélère… Les décors prennent une petite teinte rougeatre quelque peu inquiétante et l’espace de jeu devient complètement labyrinthique. Nous pouvons dire adieu à notre sens de l’orientation !
Le boucher, loin d’être là pour nous compter fleurette, ne cesse de rôder… Nous sommes sous tension jusqu’au dernier moment mais, grâce aux intrépides de la bande, nous trouvons le moyen d’échapper au propriétaire des lieux et parvenons à nous enfuir après 66 minutes et 02 secondes d’agréable cruauté…
Pas la peine de tergiverser… L’abattoir de One hour est une salle exceptionnelle ! Compte tenu de sa réputation, nous attendions énormément de cet escape game et devons vous avouer avoir été plus que comblés. À l’heure où nous écrivons ces mots, nous n’avons toujours pas trouvé à redire…
En effet, l’immersion proposée dans L’abattoir est d’une qualité incroyable. Les décors, angoissants au possible, sont si aboutis que même Stephen King prendrait ses jambes à son cou. Nous voulions de la crasse, du sang et la pénombre… Nous avons été servis !
De plus, les différentes étapes du jeu, de par leur cohérence avec le scénario, n’ont fait que renforcer l’ambiance dans laquelle nous étions plongés. Impossible de chercher la petite bête, l’histoire tient la route et, si vous réussissez à faire abstraction du boucher, les énigmes ne vous poseront pas de grosse difficulté.
Afin de terminer en beauté, nous souhaitons plus que tout souligner le talent du game master qui a su nous terroriser dans les règles de l’art. Ce dernier, toujours dans les parages, a su ajuster ses interventions à notre anxiété. Il a également pris en compte notre niveau de jeu en nous faisant subir une version un peu plus difficile. Que dire si ce n’est que One hour fait très fort en proposant différentes fins alternatives capables de s’adapter à chaque équipe.
Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons que recommander L’abattoir à toutes celles et ceux qui aiment se faire peur dans la joie et la bonne humeur…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Angoisse, Confirmé, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Boucher, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, One hour, Paris, Peur, Test
Posted on 9 juin 2019
Palais de Tokyo
4 rue de la manutention
75116 Paris
Ligne 9 : Station Iéna
Le mois de juin est déjà bien entamé lorsque nous nous rendons à quelques minutes de marche des jardins du Trocadéro et des Champs-Elysées, endroits ô combien familiers de notre équipe qui s’avère être plus blindée que Bernard Arnault et Picsou réunis. Ou pas.
Ceci dit, histoire que vous sachiez tout, les grands cultivés que nous sommes doivent avouer se rendre régulièrement en ces lieux pour des questions d’ordre muséal.
Est-ce que, vous aussi, vous vous dites que nous sommes particulièrement doués en matière de transitions ?
Maintenant que les musées parisiens ont été mis sur le tapis en toute subtilité, nous pouvons évoquer le Palais de Tokyo. Ce qui s’avère être le plus grand centre d’art contemporain d’Europe héberge présentement, et jusqu’à la fin du mois de septembre, un escape game éphémère consacré à l’histoire de Coca-Cola et ce, à l’occasion des cent ans de la marque en France.
Ce dernier, proposé par HintHunt, a été fabriqué et conçu par Eludice et Coqs en pâte. Ça en fait du monde… Et ce, que vous les connaissiez ou non !
Si vous voulez savourer l’instant et prendre la vie côté Coca-Cola, composez une équipe de trois à cinq copains de breuvage et prévoyez 22€ à 32€ chacun pour payer l’addition. Avant de râler, rappelez-vous que ces prix sont ceux du XVIème arrondissement…
Un coffre vient d’être retrouvé dans les sous-sols du Palais de Tokyo… Un coffre qui intrigue le commun des mortels pour la simple et bonne raison qu’il s’avère être fermé. Suite à cela, des recherches ont été effectuées afin d’en apprendre un peu plus et, truc de dingue, ont permis d’en découvrir l’aspect exceptionnel. En effet, ce dernier, datant de 1919, n’est autre que le coffre de Georges Delcroix, homme à l’origine de la première importation de Coca-Cola en France.
Voilà donc cent ans qu’une grosse boîte noire, ayant appartenu à un ancien Poilu et regorgeant probablement de surprises, croupit dans les bas-fonds de l’un des plus importants musées parisiens sans que personne ne se bouge les miches ?
À défaut d’avoir trouvé un professionnel digne de ce nom, c’est-à-dire une personne capable de forcer le dit coffre-fort, notre équipe a été appelée à la rescousse. Voilà qui ne risque pas de faire dégonfler notre melon…
Afin de mener à bien cette opération capitale, nous devons voyager dans le temps, mettre la main sur trois capsules de la marque ayant été égarées à différentes époques et ouvrir le précieux sésame. Si avec ça Coca-Cola n’appose pas notre logo sur sa future bouteille…
Cher lecteur… Prenez cinq minutes pour imaginer les trois membres de notre équipe, tout guillerets et pleins d’entrain, persuadés d’être à la bonne adresse, attendant dix bonnes minutes devant une porte d’immeuble… Vous avez maintenant une idée du début de notre aventure. En effet, il s’avère que, depuis un bon bout de temps, nous nous trouvons à cinquante mètres de l’entrée de l’escape game, qu’aucun de nous n’a vu l’énorme panneau indiquant le lieu et que, sans l’aide téléphonique d’HintHunt, cet article n’aurait probablement jamais vu le jour.
Il est peut-être pertinent de se demander comment une équipe incapable de trouver une entrée d’escape game peut espérer en trouver la sortie…
Après cette péripétie, nous parvenons finalement à pénétrer dans les sous-sols du Palais de Tokyo où une gentille game master nous accueille. Afin de nous rendre devant la porte de la salle, notre hôte nous invite à emprunter un monte-charge digne des usines les plus authentiques ! Voilà une expérience qui restera dans nos mémoires…
Une fois descendus de l’engin et remis de nos émotions, nous avons droit à un briefing dans les règles de l’art. Notre game master nous explique le scénario et nous équipe d’un nombre incalculable de gadgets. Nos six mains suffisent à peine à porter lampes torches, tablette, caméra et téléphone, accessoire muy importante puisqu’il est l’unique moyen de rester en contact avec 2019. Rien que ça ! Nous devons d’ailleurs reconnaître, qu’à cet instant, nous sommes quelque peu dubitatifs devant tant de technologie.
Faisant fi de nos inquiétudes, nous entamons notre voyage dans le temps et, avouons-le, sommes tout de suite bluffés par la qualité des décors qui nous entourent.
En une fraction de seconde, nous sommes projetés au sein d’un café parisien des années 30 où se trouvent quelques vieilles bouteilles de Coca-Cola. Aucun détail n’est laissé au hasard : un joli piano, un gramophone, une caisse enregistreuse et, cerise sur le gâteau, une vue sur une ruelle pavée. Nous ne pouvons que saluer les efforts faits en terme décors, d’autant plus que, rappelons-le, cet escape game est éphémère.
Nous commençons à fouiller les lieux, étape du jeu qui s’avère assez simple et rapide. Les premières énigmes, classiques et toujours en rapport avec le scénario, pointent le bout de leur nez. Nous avons un peu de mal à faire le lien entre les éléments et sommes assez lents à la comprenette.
Heureusement, un éclair de génie vient frapper l’une d’entre nous ; nous réussissons alors à nous magner la rondelle et venons à bout des énigmes. Au passage, nous rencontrons quelques mécanismes fort sympathiques que nous enclenchons grâce à des manipulations assez originales. Dès la première partie du jeu, les gadgets trouvent leur place et ne gênent en rien notre progression. Il n’y avait finalement pas lieu de douter !
Nous trouvons la première capsule puis accédons à une deuxième salle et à une nouvelle époque par la même occasion.
Là encore, nous découvrons des décors aboutis, travaillés et sans aucun anachronisme.
Si nous avions eu du mal à nous lancer dans la première salle, nous sommes cette fois à fond les ballons et comprenons très rapidement ce que nous avons à faire. Sans laisser de côté quelques manipulations, notre sens de l’observation est mis à rude épreuve. L’un comme l’autre s’avèrent nécessaires à notre avancée. De plus, une intervention très chouette de notre game master vient ajouter une bonne touche d’humour à l’aventure.
Nous nous prenons réellement au jeu et sommes totalement entrés dans le scénario lorsque nous mettons la main sur la deuxième capsule.
Nous pensons alors accéder à la troisième et dernière époque… Que nenni ! Arrêtons tout de suite de faire des plans sur la comète ! Un léger contretemps interrompt notre voyage mais nous tenons à ne pas vous en dire plus hormis le fait que nous prenons beaucoup de plaisir et que cette étape marque un réel revirement de situation. Plongés au cœur même de l’histoire de Coca-Cola, nous souhaitons tout observer et prendre le temps mais le chrono tourne… Fichtre !
À force de technologie, de réflexion et d’observation, nous parvenons à revenir dans le droit chemin et reprenons le cours initial de notre mission.
Nous accédons alors à la troisième époque qui n’est autre que la dernière étape de notre voyage dans le temps. Bien plus actuelle que les deux précédentes, celle-ci nous permet de découvrir, une nouvelle fois, des décors criants de réalisme. Nous plongeons immédiatement dans l’ambiance de cette salle qui nous donne le sourire !
Les énigmes trouvent un équilibre parfait entre logique, déduction et observation. Elles sont relativement simples et classiques, ce qui, contrairement à ce que vous pourriez croire, ne gâche en rien le plaisir du jeu… Au contraire, cela nous permet de prendre le temps de nous amuser !
Alors que la troisième capsule est enfin en notre possession, nous découvrons un étonnant mécanisme, franchement cool, qui nous permet d’accéder au fameux coffre… Encore un petit effort et ce sera au poil !
Fini de rire ! C’est le moment de nous concentrer pour espérer ouvrir l’objet de notre convoitise. Une seule grosse énigme faisant appel à toute la logique et l’attention dont nous sommes capables nous fait face. Nous perdons d’ailleurs complètement l’une d’entre nous, pas franchement à l’aise avec ce genre d’énigme. Heureusement, deux cerveaux et quatre yeux suffisent à venir à bout de cette dernière étape… Nous parvenons enfin à mettre la main sur le contenu du coffre au bout de 49 minutes et découvrons, en prime, une petite surprise délicieuse et rafraichissante.
Que dire de cet escape game si ce n’est que nous avons été particulièrement surpris ? Pour être tout à fait honnêtes avec vous, nous ne nous attendions pas à une telle qualité de jeu venant d’une salle éphémère.
Avec Coca-Cola, HintHunt propose un escape game aux décors soignés, aux mécanismes originaux et aux énigmes intéressantes, bien que classiques. De plus, ces dernières restent fidèles et cohérentes au scénario.
Parlons-en du scénario d’ailleurs et profitons-en pour évoquer les voyages dans le temps… Nous devons avouer qu’il aurait été bien agréable qu’un peu de fumée ou de musique accompagne nos changements d’époques.
L’espace de jeu, quant à lui, s’avère être vraiment petit. Nous avons d’ailleurs manqué une ou deux fois de nous casser la margoulette. Ne comptez donc pas vous sentir à l’aise si votre équipe est composée de plus de quatre soiffards…
Pour conclure, nous ne pouvons que vous orienter vers cet escape game estival qui est aussi frais qu’un Coca-Cola en terrasse… Mais sans les guêpes !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Débutant, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Voyage temporel Tagué: Avis, Blog, Coca-Cola, Critique, Ephémère, Escape blog, Escape game, Escape room, Hinthunt, Jeu d'évasion, Paris, Promotionnel, Test
Posted on 26 février 2019
Crack The Egg
46 avenue Daumesnil
75012 Paris
Lignes 1 et 14 : Station Gare de Lyon
RER A et D : Station Gare de Lyon
Quitte à avoir du retard dans la rédaction de nos articles, nous faisons en sorte d’aller au bout des choses en ne les faisant pas à moitié… Nous avons donc opté pour un retard d’un peu plus de deux mois ce qui, avouons-le, nous a semblé être fort convenable. Nous tenons toutefois à présenter nos plus humbles excuses à Crack The Egg qui aurait probablement préféré que nous attendions encore un peu pour évoquer L’inquiétant Professeur Tychsen. Forcément… Plus c’est long, plus c’est bon !
Bref ! Si l’envie de découvrir Berlin et son université vous titille, vous et vos copains devrez investir entre 25€ et 48€ chacun. Comme vous pouvez vous en douter, plus nombreux seront les étudiants composant votre équipe, plus abordable sera le voyage. Notez également que le coût de votre inscription dépendra du jour et de l’heure de votre arrivée sur le campus. Que voulez-vous… Le savoir n’a pas de prix !
En cette année 1920, une ombre plane sur l’université de Berlin depuis que l’un des étudiants, qui s’avère être votre ami, a disparu… Voilà maintenant une semaine que ce dernier, Hans Drummer de son petit nom, n’a pas donné signe de vie. Autant vous dire que vous commencez fortement à vous inquiéter…
En tant qu’étudiants en archéologie, vous et votre petite bande êtes les seuls à pouvoir mener l’enquête afin de découvrir le pourquoi du comment… Il va de soi que l’inspecteur Derrick aurait pu vous prêter main forte mais, malheureusement pour lui, les blogueurs que nous sommes ont bien trop d’incompatibilités politiques avec lui pour le laisser vous rencontrer.
Histoire que vous soyez le plus au fait possible, sachez également que des soupçons se portent sur le Professeur Tychsen, Gerhardt pour les intimes… En effet, la dernière fois que Hans Drummer a été apercu, il pénétrait dans le bureau du dit pédagogue.
Par chance, il s’avère que ce dernier donne actuellement une conférence… Vous avez donc une heure pour savoir ce qu’il cache et, tant que vous y êtes, découvrir ce qu’il en est de votre poto.
Depuis notre dernière visite chez Crack The Egg, les locaux ont bien changé. En effet, nous découvrons que ces derniers sont beaucoup plus grands que ce que nous avions imaginé ! Notre game master nous conduit dans un nouvel espace d’accueil, éloigné de l’entrée, qui s’avère être totalement parfait pour un brief en petit comité.
Après un petit rafraichissement, l’assistant de Tychsen nous accompagne jusqu’à la porte du bureau du professeur. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le garçon n’a pas l’air rassuré à l’idée de laisser pénétrer une bande d’étudiants dans l’antre privée de son patron. Notre game master entre alors pleinement dans son rôle… C’est qu’il nous ferait presque de la peine ! P’tit chat !
Nous prenons donc possession des lieux et découvrons un bureau de professeur tout ce qu’il y a de plus classique. Une belle cheminée orne la pièce ainsi que des fauteuils, plutôt confortables, un grand bureau en bois et un globe terrestre, accessoire fort utile pour un archéologue nous direz-vous. La décoration nous semble certes un peu vieillotte mais n’oublions pas que nous sommes en 1920 après tout… Nous sommes d’ailleurs prêts à parier que l’ancêtre de Valérie Damidot l’aurait approuvée, d’autant plus qu’aucun anachronisme ne vient perturber l’immersion.
Comme à notre habitude, nous commençons par fouiller la pièce. Les éléments à trouver sont assez nombreux mais la fouille n’est pas difficile. Nous découvrons pléthore de notes personnelles du professeur et comprenons ainsi, dès le début du jeu, que la lecture sera un élément indispensable à notre avancée. Les premières énigmes s’enchainent rapidement en faisant appel à notre sens de l’observation et à notre logique. Nos trois cerveaux sont déjà en ébullution… Ça commence bien !
Nous voici tout à coup confrontés à un objet d’une autre génération, celle du professeur si vous suivez bien, qui nous demande quelques instants de réflexion. Nous réussissons assez vite à comprendre le fonctionnement de cet objet insolite et l’utilisons avec brio avec qui ? sans avoir besoin d’indice. Si le cœur vous en dit, nous sommes totalement preneurs de félicitations…
Suite à une manipulation activant un mécanisme fort sympathique, nous découvrons une deuxième salle radicalement différente de la première. Nous sommes face à un véritable retournement de situation. Une petite surprise vient d’ailleurs pointer le bout de son nez, faisant ainsi monter la tension. Deux salles… Deux ambiances ! Si nous ne nous attendions pas à une telle évolution du scénario, nous commençons cependant à réaliser ce qui est arrivé à Hans. Les énigmes, plutôt classiques, nous amènent à solliciter notre sens de la logique et de la déduction.
Nous avançons sans difficulté jusqu’à la dernière salle pour laquelle Crack The Egg a réalisé un travail époustouflant. Les décors sont réalistes et finissent en apothéose. Les énigmes, quant à elles, prennent également un nouveau tournant puisqu’elles font appel à la manipulation. Une petite erreur nous fait perdre quelques minutes mais grâce à notre esprit d’équipe à toute épreuve, à notre communication exceptionnelle et au game master qui veille sur nous et communique grâce à un vieux téléphone parfaitement intégré au décor, nous parvenons à rectifier le tir.
La dernière énigme nous semble parfaitement fluide et nous parvenons à découvrir le destin de notre BFF. Nous avons mis 55 minutes pour accomplir notre mission principale. C’est gagné mais… Il nous reste encore cinq minutes pour mettre la main sur l’œuf. Nous comprenons rapidement ce qu’il faut faire mais passons à côté d’une information primordiale.
Le temps s’écoule et nous ne parvenons malheureusement pas à trouver l’œuf. Dommage… Nous étions à un cheveu d’avoir une cerise sur notre gâteau !
Avant toute chose, nous tenons sincèrement à remercier l’équipe de Crack The Egg pour avoir choisi Gerhardt et non Christian en guise de prénom au professeur. En effet, ce dernier aurait été encore bien plus inquiétant… Amis curieux, nous vous laissons chercher de plus amples informations sur cetenfoirédegrosbâtard qu’était Christian Tychsen.
Revenons maintenant à notre chouchou du jour, Gerhardt, qui, ne nous leurrons pas, n’est pas non plus le plus rassurant des hommes. C’est d’ailleurs grâce à ses petites manigances que Crack The Egg propose une salle à l’ambiance et à l’immersion réussies dont les décors finaux nous ont ébahis.
Les énigmes, bien qu’en assez peu grand nombre, sont classiques dans le sens où les férus d’escape games sauront quoi faire à quel moment mais toujours agréables. En effet, L’inquiétant professeur Tychsen est une salle à l’équilibre parfait entre la fouille, la réflexion et la manipulation.
Pour couronner le tout, ajoutons que notre game master a envoyé du pâté, voire même du fois gras, puisqu’en plus de jouer son rôle de la meilleure des façons, il a su nous envoyer des indices avec un parfait timing, c’est-à-dire ni trop tôt, ni trop tard. Faisons donc de même en bouclant cet article sur ce compliment ; il paraît qu’il est de bon goût de terminer ainsi…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Posted on 19 février 2019
Gamescape
17 rue de la Pierre Levée
75011 Paris
Ligne 3 : Station Parmentier
Ligne 11 : Station Goncourt
Lignes 3 & 5 & 8 & 9 & 11 : Station République
C’est par un mardi soir quelconque que nous décidons de nous faire enfermer… Quoi ? Cela ne vous est jamais arrivé ? Vous devriez y songer voyons ! Vous verrez, c’est une expérience plutôt sympathique qui pourrait vous amener à ouvrir un blog… Bref ! Comme nous le disions, ce fameux mardi soir, à 20H00, ou 20H10 pour les retardataires, nous nous faufilons chez Gamescape, une enseigne qui nous a déjà donné du fil à retordre, afin de découvrir leur dernière salle en date : Gentleman cambrioleur.
Pour devenir un bandit digne de ce nom et tenter de repartir avec un joli pactole, il vous faut allonger la monnaie. Oui, oui, oui… Tenter ! Ce n’est pas parce que les apprentis cambrioleurs qui composent votre équipe ont investi entre 19€ et 29€ qu’ils sont assurés de repartir avec le butin… Croyez-nous !
La célèbre Comtesse de Cagliostro vous a donné une mission… Pardon ? La Comtesse de quoi ? Vous ne connaissez pas la Comtesse de Cagliostro ? Eh bien… Nous non plus ! Mmm… Reprenons !
La Comtesse de Cagliostro, donc, vous a promis une très belle récompense si vous parvenez à lui venir en aide. Elle s’est fait dérober une lettre par le non moins célèbre Arsène Lupin ! Arsène… Vous l’avez cette fois ? C’est bien ! Notre assistant vous enverra une médaille.
Le gentleman cambrioleur a osé dérober à Son Altesse une lettre contenant des informations capitales permettant de mettre la main sur le trésor des Rois de France. Rien que ça !
Vous avez une heure pour fouiller l’appartement du plus talentueux des escrocs français, mettre la main sur ledit document et ressortir afin de partager, avec la Comtesse, ce fameux trésor.
C’est en avance pour une partie de l’équipe et en retard pour l’autre que nous arrivons chez Gamescape. Il semblerait que nous ayons bien des difficultés avec la ponctualité… Nous sommes donc accueillis, en différé, par notre game master qui nous offre de quoi nous désaltérer, ce qui s’avère bien utile aux retardataires qui viennent de piquer un petit sprint depuis la station de métro.
Une fois l’équipe réunie et rafraichie, nous passons aux choses sérieuses. Notre hôte nous explique être notre complice et nous remet un parchemin contenant des informations cruciales au sujet de l’appartement d’Arsène Lupin. Figurez-vous que cet endroit est équipé d’une chambre forte… Si l’appartement est doté d’une chambre forte, il semble donc logique que la lettre que nous venons chercher s’y trouve. CQFD poto !
Se rendre chez Arsène Lupin c’est, à peu de choses près, comme entrer en boîte : tenue correcte exigée… Ou tenue de dandy plutôt ! Notre complice nous coiffe donc de hauts-de-forme, nous orne de jolis vestons et nous pare de cannes noires. Nous voilà rhabillés pour l’hiver ! Enfin… Pour le printemps vu le temps qu’il fait à Paris en ce 19 février. Pardon. Nous digressons.
Nous entrons enfin dans l’appartement de Monsieur Lupin où nous découvrons une belle et grande bibliothèque couvrant quasiment l’intégralité d’un mur. Il y a également deux gros fauteuils, dont Stephane Plaza soulignerait probablement la taille compte tenu de celle de l’appartement, un tapis pas très jojo et un guéridon. Oui… Un guéridon ! Nous laissons deux minutes aux plus incultes d’entre vous pour aller chercher ce terme sur les Internets… Ajoutons à cela que ce guéridon est surplombé d’un très beau téléphone permettant à notre complice de nous joindre.
Après quelques secondes de découverte, nous nous mettons à fouiller chaque recoin de la pièce. Le fait que nous soyons très bien organisés et parfaitement complémentaires nous fait réaliser qu’il n’y aura pas grand chose à trouver en ces lieux. Nous rencontrons alors un premier mécanisme ô combien impressionnant puis enchaînons rapidement sur un autre qui lui, nous donne un peu plus de fil à retordre. Nous essayons… Une fois. Deux fois. À trois, nous risquons de nous énerver. Oups ! Digression encore.
Bref… Ce mécanisme nous résiste et nous embête un peu malgré nos trois cerveaux, nos six mains et nos six yeux. Force est de constater que, sans ce mécanisme, nous sommes dans l’impossibilité d’avancer. C’est alors que l’une d’entre nous, la plus belle, la plus intelligente et la plus persévérante, réussit à activer le fameux mécanisme. Oui… Ça va les chevilles ! Merci de vous en inquiéter.
Nous comprenons rapidement que nous pouvons nous répartir les tâches et progresser en parallèle afin de gagner du temps. Grosso modo, chacun avance dans son coin tout en tenant les autres au courant et ça, c’est plutôt chouette. Ça faisait longtemps que nous n’avions pas joué une salle si peu linéaire.
Manque de bol, cette situation ne dure pas ! En effet, certaines étapes du jeu nous demandent rapidement de réfléchir collectivement. Évidemment… Ç’aurait été trop beau !
Nous nous retrouvons ensuite face à plusieurs mécanismes vraiment sympathiques et originaux que nous n’avions encore jamais vus et qui nous mettent parfois dans des situations assez… Cocasses dirons-nous. Malgré cela, nous sommes encore dans les temps. Enfin… Nous le pensons !
Pifpafpouf ! La chambre forte est ouverte ! Si vous voulez savoir comment nous avons réalisé cet exploit, sachez que nous sommes plutôt faciles à soudoyer financièrement par message privé… Dommage pour les plus intègres d’entre vous ! Nous pouvons cependant affirmer que la porte de cette chambre forte est très belle et donne beaucoup de cachet au décor.
Nous accédons alors à une seconde salle où nous rencontrons un nouveau mécanisme malheureusement moins palpitant que les précédents. Ce dernier nous demande néanmoins une concentration assez extrême.
Et là… C’est le drame ! La dernière énigme nous laisse pantois. Médusés. Perdus. Notre complice ne semble pour autant pas vouloir nous aider et nous laisse face à ce blocage, dans le flou le plus total. Il finit toutefois par nous appeler mais, après une blague ratée de notre part, nous raccroche au nez. Notre game master ne semble pas sensible à notre humour… C’était rigolo pourtant !
Nous n’avons donc d’autre choix que de continuer à cogiter en ne comptant que sur nous-mêmes. Malheureusement, la connexion entre nos neurones ne se fait toujours pas.
C’est à ce moment-là que la sonnerie du téléphone retentit de nouveau… Bonheur ! Joie ! Extase ! Euphorie ! Ou pas… Notre complice nous donne une information qui ne nous aide pas le moins du monde. Non ! Rien à faire ! Ça ne monte pas dans nos cerveaux… Pourtant, nous en avons trois qui fonctionnent à plein régime depuis cinquante minutes.
Le temps passe. Un ange passe.
Nous tentons tout ce que nous pouvons imaginer pour venir à bout de cette dernière étape. En vain… Ah ! Nous pensons à une autre manière d’aborder le problème. Mais non ! Mais si voyons ! Cette fois, c’est sûr ! Nous sommes persuadés d’avoir la solution… Toujours pas !
Le temps passe à nouveau. Nous hésitons à réclamer un thé et quelques gâteaux. Quelqu’un aurait-il un jeu de cartes ? Notre motivation commence à s’effriter. Le temps qu’il nous reste aussi…
Une bonne dizaine de minutes s’écoule ainsi jusqu’au retentissement du gong final. Une heure est passée… Nous ne sommes pas venus à bout de cette salle.
Notre complice nous rejoint alors pour nous expliquer ce que nous avons raté. Nous réalisons ainsi que cette dernière énigme est clairement capillotractée selon l’avis subjectivement subjectif de notre équipe. Tant pis, pas de pactole pour nous. Adieu trésor. Bye les tunes. Farewell l’argent… Nous sommes venus, nous avons vu mais nous n’avons pas vaincu.
Soyons objectivement objectifs, Gentleman cambrioleur est une salle plutôt compliquée. Il n’est pas facile de venir à bout, dans les temps, de l’ensemble des énigmes proposées. Il est indispensable de faire preuve de cohésion et d’organisation pour franchir toutes les étapes du jeu. Bien que nous ayons toutes ces qualités à notre actif, cela ne nous a pas empêchés de bloquer sur la dernière énigme qui, selon nous, manque grandement de clarté.
Dans la salle du Gentleman cambrioleur se trouvent des manipulations et des mécanismes extrêmement originaux. De plus, aucun cadenas n’est utilisé… Zéro ! Nada ! Niet !
Le scénario et les décors respectent grandement l’univers créé par Maurice Leblanc. De nombreux clins d’œil à Arsène Lupin et à ses aventures ne pourront que ravir les connaisseurs.
Nous regrettons malheureusement que, malgré le jeune âge de cette salle, certains éléments aient déjà été abîmés par des joueurs.
Résumons… Nous avons beaucoup apprécié la non-linéarité, les manipulations et les mécanismes présents dans Gentleman cambrioleur. Malgré cela et compte tenu des longues minutes de frustration en fin de partie, nous n’avons pas quitté les lieux avec le sourire. De ce fait, si l’univers vous plaît et que la difficulté ne vous fait pas peur, nous ne pouvons que vous conseiller de jouer cette salle ; espérons seulement que vous n’aurez pas besoin de votre game master ou que ce dernier ne vous laissera pas bloquer douze minutes sur une seule et même énigme. Bisous bisous !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Cambriolage, Confirmé, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Arsène Lupin, Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Gamescape, Gentleman cambrioleur, Littérature, Paris, Test
Posted on 22 décembre 2018
Lock academy
131 boulevard de Sébastopol
75002 Paris
Lignes 3 et 4 : Station Réaumur-Sébastopol
Lignes 4 & 8 & 9 : Station Strasbourg – Saint-Denis
Esprit de contradiction oblige, nous avons choisi le premier jour des vacances scolaires pour passer L’examen de la Lock academy… Que voulez-vous, il faut savoir faire quelques concessions pour espérer ajouter un nouveau diplôme à notre curriculum vitæ. Et puis… De toute façon, c’est so 2018 de profiter de ses congés pour voyager !
Avant de faire des plans sur la comète, rappelez-vous que passer un examen a un coût et que, malgré cela, il est tout à fait possible de le rater… N’y voyez aucun pessimisme, uniquement du réalisme… À moins que vous ne soyez passé sous le bureau ! Monica Lewinsky, si tu nous lis…
Autrement dit, il ne vous suffira pas d’investir entre 25€ et 30€ par candidat pour devenir un détective officiellement reconnu ; d’autant plus que seules les équipes composées de quatre à six élèves pourront êtres reçues… Chaud patate ! Allez donc de suite vous mettre au travail !
Miss Marple et Hercule Poirot feraient bien de surveiller leurs arrières… Compte tenu de vos aptitudes ô combien époustouflantes, vous vous apprêtez à passer l’examen de l’école de détectives la plus réputée qui soit. En cas de réussite, vous serez immédiatement considéré comme l’un des meilleurs enquêteurs au monde.
Histoire que vous sachiez à quoi vous attendre, nous souhaitons faire preuve d’une grande générosité à votre encontre. Apprenez donc que trois épreuves vous attendent :
– Un module fouille
– Un module déduction
– Un module regroupant la manipulation et la coopération
Afin que vous ne puissiez pas tricher et, bien entendu, que tout se passe dans les meilleures conditions possibles, vous serez surveillé par l’Examinatrice Virtuelle Autogérée de l’académie que vous pouvez dès à présent rencontrer dans ce teaser.
Tenez-vous prêt… Ramassage des copies dans soixante minutes !
C’est avec une tête d’enterrement, la larme à l’œil et la mort dans l’âme que nous arrivons chez le Professeur Lock. Oui… Au moins ça ! En effet, L’examen étant la seule salle manquant à notre palmarès, cette visite n’est ni plus ni moins que notre dernière venue avant un bon bout de temps.
Le seuil de la porte franchi, nous sommes rapidement reçus par Océane, notre game master du jour, qui s’avère être fort sympathique. Comme lors de nos précédentes aventures en ces lieux, des bonbons, des boissons et des cabinets sont à notre disposition. Vous l’avez compris, nous sommes sur un accueil de haut standing… La classe à Dallas !
Après nous avoir expliqué être responsable du pôle étudiant de l’académie, notre hôte nous présente une vidéo au sein de laquelle notre maître à penser, qui n’est autre que le Professeur Lock, intervient furtivement. Nous apprenons alors que nous nous apprêtons à passer un examen d’une difficulté sans précédent dont les taux de réussite sont en chute libre. Pour couronner le tout, nous découvrons également que nous serons surveillés par une intelligence artificielle… Aucun humain soudoyable ne sera donc présent à nos côtés.
Nos esprits éclairés, nous sommes amenés à franchir une porte coulissante ressemblant comme deux gouttes d’eau à celles présentes dans les laboratoires d’analyses médicales. Euh… Nous ne sommes pas à jeun… La Lock academy aurait pu faire preuve d’un peu plus de perspicacité avant de nous proposer des bonbons… C’est ballot !
Revenons à nos moutons… Nous voilà maintenant à l’intérieur de la salle d’examen. C’est avec stupéfaction avec qui ? que nous découvrons les décors qui nous entourent. C’est extraordinaire, fabuleux, prodigieux, fantastique… Oui ! Tout ça !
Figurez-vous que les décors sont un hommage aux différentes salles de l’enseigne. Les éléments phares des précédentes enquêtes sont présents… Autant vous dire que retrouver tous ces clins d’œil est un véritable plaisir ! Les novices de la Lock academy ne pourront, quant à eux, qu’avoir envie de découvrir les autres salles.
Cependant, nous n’avons pas vraiment le temps de nous extasier sur les décors ; EVA doit nous parler… Elle ne niaise pas et entre de suite dans le vif du sujet en lançant le premier module de l’examen qui n’est autre que la fouille. Si vous nous suivez comme il se doit, vous savez qu’il s’agit de notre bête noire depuis pas mal de temps.
C’est donc pleins de bonnes intentions que nous commençons à chercher les objets indiqués par notre examinatrice et… Bonheur ! Nous sommes plutôt rapides ! Allez… Pas de fausse modestie ! Nous déchirons tout et finissons le premier module en un temps record.
Nous avons à peine le temps de souffler qu’arrive la deuxième épreuve de notre examen ; c’est maintenant notre déduction qui s’apprête à être évaluée. Là encore, il ne nous faut que quelques secondes pour comprendre les énigmes à résoudre. Tout nous semble parfaitement fluide et nous venons à bout de cette étape extrêmement rapidement grâce à notre parfaite coopération. EVA nous le fait savoir et nous sommes tout fiers de recevoir ses compliments. Enfin quelqu’un qui reconnaît les joueurs exceptionnels que nous sommes !
Vous vous en doutez, tout cela est bien trop beau pour durer… Un retournement de situation surgit alors de nulle part, changeant totalement le cours de notre examen. C’est que nous nous croirions presque à la Lock academy dites-donc !*
Par peur que les sujets de L’examen ne soient changés en raison d’une fuite, nous préférons ne pas trop en dire concernant la suite de notre aventure… Sachez néanmoins qu’une énigme contraint notre équipe à se répartir les tâches. À partir de ce moment-là, tout change : le rythme s’accélère, la pression monte et le stress des exams atteint son apogée…
Notre équipe est sous tension mais nous parvenons tout de même à avancer sans trop de difficultés. De nombreuses manipulations originales se présentent alors à nous et, pour notre plus grand plaisir, ces dernières nous imposent un travail d’observation et de coopération sans faille.
Les manipulations, l’observation, la coopération… Ça fait beaucoup de mots en -tion tout ça !
Nos rires se mêlent parfois à la panique mais nous réussissons à garder la tête froide malgré la chaleur intense ! Nous résolvons la dernière énigme puis quittons la salle d’examen, escortés par la responsable du pôle étudiant aka notre game master pour ceux du fond qui n’auraient pas suivi, après 51 minutes et 23 secondes de concentration.
*Si vous n’avez pas compris cette boutade, il est urgent que vous vous renseigniez sur cette enseigne…
Il y a Five guys pour les meilleurs burgers, la Bourgogne pour les meilleurs vins et la Lock academy pour les meilleurs escape games… En d’autres termes, les membres de notre équipe sont unanimes pour décerner le prix de la première de la classe à cette enseigne incroyable. En effet, la réputation du Professeur Lock n’est plus à faire en ce qui concerne son accueil, son amabilité, ses game masters et ses enquêtes.
Histoire de ne pas déroger à la règle, L’examen est une salle qui a totalement comblé nos attentes. De par ses décors magnifiques et son scénario parfaitement ficelé, l’immersion est incroyable ! Le moindre petit détail de cette salle a été réfléchi afin que notre aventure se tienne du début à la fin.
La Lock academy a une nouvelle fois su nous surprendre, nous faire rire et nous stresser juste ce qu’il faut à travers des énigmes d’une fluidité impressionnante.
En définitive, nous ne pouvons que vous conseiller de passer L’examen et ce, sans tergiverser. Bref ! Nous devons vous laisser… Le week-end, nous allons danser le jerk !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Autres, Intermédiaire, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, École, Blog, Critique, Escape blog, Escape room, Jeu d'évasion, L'examen, Lock academy, Paris, Test
Posted on 24 octobre 2018
Majestic Escape Game
2 rue Française
75001 Paris
Lignes 1 & 4 & 7 & 11 & 14 : Station Châtelet – Les Halles
RER A & B & D : Station Châtelet – Les Halles
https://majestic-escapegame.paris
Bien le bonjour ami lecteur ! Nous voilà fin prêts à vivre une nouvelle aventure chez Majestic Escape Game, enseigne qui, rappelons-le, a choisi le septième art comme fil conducteur. Rien que pour ça, nous sommes heureux car oui, il nous en faut peu… Pour être heureux… Vous l’avez ?
Bien que Le livre de la jungle eût pu être un excellent choix de thème, c’est bel et bien la cité de l’Atlantide qui s’apprête à nous ouvrir les bras.
Selon que vous débarquez* à trois, quatre ou cinq aventuriers, le prix de votre escapade sera compris entre 26€ et 32€ chacun ; voilà qui n’est pas cher payé pour devenir le nouvel Indiana Jones.
*L’utilisation de l’indicatif n’est toujours pas une erreur… Si vous avez douté, nous espérons que vous aviez demandé un Bescherelle au Père Noël.
Les exceptionnels explorateurs qui composent votre équipe viennent de découvrir l’impensable : un accès direct vers la mythique cité de l’Atlantide… Il était temps !
Comme vous croyez dur comme fer à cette légende, vous et vos copains êtes tout guillerets à l’idée d’y mettre les pieds. En effet, cette île engloutie depuis des siècles habriterait un métal incroyable que vous aimeriez bien ramener à la maison… Juste au cas où vous auriez besoin que nous imagions la chose, l’Orichalque est à Atlantide ce que le Verredragon est à Peyredragon. Bien entendu, si notre explication n’a fait que vous embrouiller davantage, c’est tant pis pour vous.
Votre programme est bien alléchant mais, parce que oui, il y a un mais, vous n’avez que soixante minutes pour explorer les lieux et mettre la main sur un fragment d’Orichalque avant que le volcan sur lequel est constuit la cité n’entre en éruption… Et oui… Il y a un volcan ! Vous ne l’aviez pas vue venir celle-là hein ? C’est cadeau ! La bise poto !
Un soir d’octobre 2018, au clair de lune, voilà notre équipe prête à affronter les secrets d’une terre inconnue : l’Atlantide. Fin de ce moment de poésie… Nous sommes le 24 octobre, il est 22H00 et nous nous apprêtons enfin à découvrir Atlantide, la première salle de Majestic Escape Game, un an après son ouverture. Oui… Tout à fait ! Chacun son rythme.
À notre arrivée, nous sommes chaleureusement accueillis par Benjamin, l’un des créateurs de l’enseigne, et un illustre inconnu qui se révèle être notre game master. Enchantés ! Après un petit verre pris dans de confortables canapés, nous suivons notre hôte jusqu’à la porte de la salle où nous est fait un rapide briefing plein d’humour. Un fou rire pointe d’ailleurs le bout de son nez… Il semblerait que nos nerfs aient quelques difficultés à s’adapter à l’heure tardive.
Cependant, il est temps de reprendre notre sérieux car une sacrée mission nous attend. Afin de nous aider dans celle-ci, une montre nous est remise. Grosso merdo, il s’agit d’un accessoire digne de ceux utilisés par James Bond ou Inspecteur Gadget, au choix. Cet objet, très laid malgré ses compétences, sera néanmoins fort utile. En effet, nous pourrons y lire les indications envoyées la partie de notre équipage restée sur le plancher des vaches. Bande de peureux !
Nous pénétrons dans les lieux, yeux fermés et à la queue leu-leu tels des Français moyens en fin de soirée dansant la chenille ! Rassurez-vous, lorsque nous ouvrons les yeux, nous ne découvrons ni gobelets en plastique, ni cotillons usagés mais bien un décor époustouflant de réalisme. Nous avons vraiment l’impression d’être dans une grotte… En plus des parois tout ce qu’il y a de plus rocheuses, les lumières et les sons nous font parfaitement ressentir la présence du volcan. Nous ne sommes officiellement pas là pour rigoler !
Comme à notre habitude, nous commençons par fouiller les lieux mais cet exercice s’avère être très succinct. Nous trouvons tout de même quelques éléments qui se révèleront être indispensables à la suite de notre aventure. Une première manipulation, très originale, se présente assez rapidement à nous. Tout s’enchaîne de manière très fluide et une deuxième énigme nous permet de découvrir une nouvelle salle.
Chacune des étapes du jeu, toujours en lien avec scénario, fait plus souvent appel à notre sens de l’observation qu’à notre réflexion. Les manipulations, quant à elles, sont également très présentes. C’est d’ailleurs grâce à l’une de ces dernières que nous accédons au dernier espace de jeu.
La coopération devient alors primordiale… Nous nous en sortons plutôt bien et sentons que nous nous rapprochons de la fin de notre exploration. Le volcan se fait de plus en plus présent au point qu’il commence à fumer ! Il faut l’avouer, nous sommes assez fiers de nous !
Compte tenu du fait que nous sommes en avance sur le timing, nous prenons la grosse tête. Nos chevilles enflent, nous fanfaronnons et nous pétons plus haut que notre séant… Tout ça pour dire que nous nous reposons sur nos lauriers. En d’autres termes, nous relâchons la pression… Grave erreur !
Nous faisons maintenant face à une manipulation qui ne nous parle absolument pas. Nous errons telles des âmes en peine en tentant diverses manœuvres plus ridicules les unes que les autres. Il semblerait que nos cerveaux soient déjà partis rejoindre les bras de Morphée. C’est fâcheux !
Fort heureusement, notre game master veille au grain et nous vient en aide avec un indice. C’est reparti mon kiki ! Nous résolvons enfin cette dernière énigme et mettons la main sur le précieux alliage permettant de fabriquer des armures invincibles. Très utile dans notre vie quotidienne !
Et maintenant ? Il faut trouver un moyen de sortir ? Ah bah non… C’est fini ! Découvrir l’Orichalque était le but ultime de notre aventure ; but que nous avons atteint en 53 minutes et 22 secondes.
Comme pour Titanic, Majestic Escape Game a mis le paquet sur les décors. Les murs ne sont pas en carton-pâte et les lumières semblent plus vraies que nature au point que nous avons vraiment eu l’impression de pénétrer dans une grotte.
Grâce à ces décors travaillés, au système d’indice bien pensé et aux énigmes totalement intégrées au scénario, l’immersion est absolument parfaite. Aucun cadenas ou anachronisme ne vient troubler la cohérence de cette salle.
Les énigmes, pour certaines totalement originales et jamais vues, ne cessent de s’enchaîner avec fluidité. De plus, la coopération est absolument indispensable et ça, au cas où vous ne seriez pas au courant, c’est vraiment chouette !
Le peu d’étapes à réaliser, bien que pouvant peut-être frustrer les joueurs aguerris ou en quête de défi, en fait une salle parfaitement adaptée aux débutants.
Le seul petit point négatif que nous pouvons trouver à Atlantide est le fait que la fin du jeu ne soit pas explicitée d’une façon sonore ou visuelle. Nous sommes restés comme trois ronds de flan, notre Orichalque à la main, ne sachant pas si nous avions réussi où s’il restait une étape à réaliser. Rassurez-vous, cela ne gâche en rien l’expérience vécue.
Pour conclure, si vous êtes à la recherche d’énigmes assez simples avec des décors épatants et une immersion parfaite, Atlantide est une salle faite pour vous !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Débutant, Fantastique, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Atlantide, Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Majestic, Majestic Escape Game, Paris, Test
Posted on 26 septembre 2018
Phobia
127 rue Jeanne d’Arc
75013 Paris
Ligne 5 : Station Campo-Formino
Ligne 6 : Station Nationale
https://www.phobiaescapegame.fr
Et un nouveau rendez-vous chez Phobia ! Mais oui… Souvenez-vous ! Phobia est l’enseigne qui cache le Graal de Da Vinci ! Non ? Ça ne vous revient toujours pas ? Mais si voyons… Il s’agit de l’enseigne où seule l’une d’entre nous a eu le courage d’affronter le Loft 13.
Quoi qu’il en soit, notre équipe est loin d’avoir oublié cette enseigne. C’est donc très heureux que nous avons ajouté un nouveau rendez-vous chez Phobia à notre agenda. Qu’allons-nous devoir affronter cette fois-ci ? Harry ? Harry qui ? Le Prince ? Ah… Harry Houdini ! Le magicien ! Et en plus ça ne fait pas peur ? Que demande le peuple…
Une énigme au thème original au sein d’une enseigne qui ne nous a jamais déçus ; nous ne savons pas pour vous mais nous, nous signons direct !
Pour faire un tour dans l’univers du célèbre prestidigitateur Harry Houdini, vous devrez réunir une équipe de deux à quatre apprentis Harry Potter. Faire un tour… Chez un magicien… Vous l’avez ? Ce numéro vous coûtera entre 25€ et 60€ selon le nombre de personnes et l’heure choisie par ces dernières pour prendre part au spectacle.
Alors… Prêt à apprendre les secrets des plus grands tours de magie ?
Magie, magie, et vos idées… Mmmm non. Pardon. Recommençons ! La magie ! Qu’est-ce qui met plus de paillettes dans les yeux des enfants et intrigue encore plus les parents ? Rien… La réponse est rien.
Dans cet univers, un homme est connu dans le monde entier et non, il ne s’agit pas de Merlin l’enchanteur mais de l’illustre Harry Houdini.
Pour les plus incultes d’entre vous, nous marquons une courte pause, le temps que vous googliez ce nom…
Point culture oblige, nous souhaitons tout de même faire un petit topo : Houdini est notamment connu pour ses évasions spectaculaires datant de la fin du XIXèmesiècle. Figurez-vous qu’il a même été enfermé en prison, pieds et poings liés, sous la surveillance d’un gardien, et qu’il a réussi à s’échapper en moins de trois minutes. Le tout, selon la légende, dans le plus simple appareil… Chapeau l’artiste !
Il paraît même que le bonhomme aurait retenté l’expérience dans la prison hautement sécurisée de Phobia d’où il serait sorti en soixante minutes top chrono.
Vous la voyez arriver votre mission ? Rien de plus simple : pour intégrer la troupe d’Houdini, vous devez battre son record. Laissez-vous emprisonner gentiment et sortez de là en moins de soixante minutes !
La primeur de l’automne s’installe doucement sur la capitale le soir où nous nous rendons chez Phobia. Si vous voulez tout savoir, il ne pleut pas mais il ne fait pas chaud non plus. C’est donc les idées rafraîchies par les températures extérieures que nous arrivons à destination. Ce point météo abordé, sachez que les locaux de Phobia rappellent d’angoissants souvenirs à l’une d’entre nous… On vous le donne en mille : il s’agit de la téméraire ayant bravé le Loft 13 en solitaire.
Après un rapide accueil de l’équipe, nous sommes invités à nous asseoir et à nous préparer avant la mission. Pour tout vous dire, nous sommes allés faire pipi chacun notre tour, nous sommes lavé les mains et avons bu un verre d’eau… Qui s’en fout ?
Vessies vides et gorges désaltérées, nous sommes fins prêts, tout comme notre game master. Ce dernier nous explique notre mission : la fameuse que nous avons développée dans le scénario. Devenir magiciens, voilà une carrière plutôt tentante.
Le grand moment arrive ! Nous voilà à l’entrée de la salle, en file indienne, sacs en tissu sur nos têtes… Que ce soit pour satisfaire le plaisir sadique de notre game master ou simplement pour préserver le suspens des décors, nous avons l’air fin ! Quoi qu’il en soit, il est important de souligner que les dits sacs sont propres ! Ô joie ! Ô bonheur !
Une fois dans la pièce, toujours affublés de nos couvre-chefs, nous n’entendons que des bruits de chaînes et le rire nerveux de nos comparses.
Après un silence qui en dit long, nous réalisons que nous sommes tous les trois attachés par les jambes, les mains, la taille ou la tête. Alouette. Clac ! Euh… C’est le bruit d’une cellule qui se ferme ça ? Cool ! Nous allons bien nous marrer !
Notre game master profite de cette situation qui, vous vous en doutez, nous met parfaitement à notre avantage, pour réaliser la photo souvenir. Notre hôte ose même nous demander de sourire. Sous nos sacs en tissu, nous sourions… Pour de vrai !
Vient le moment de retirer nos sacs : un rapide coup d’œil nous fait comprendre que oui, nous sommes en prison. Arrive alors une deuxième photo ; cette fois-ci, nos sourires servent enfin à quelque chose. Clic. Clac. Pouf. Le game master sort de la pièce et le compte à rebours démarre.
Est-ce que tout le monde va bien ? Oh bah oui… Nous avons juste l’impression d’être devenus des fagots de haricots à Noël mais à part ça, tout roule !
Compte tenu de notre position pour le moins inconfortable, nous n’avons pas d’autre choix que de commencer par observer. Nous ne pouvons rien faire d’autre de toute façon…
La décoration est celle d’une prison un peu vieillotte, à la limite de la salle de torture, où se trouvent des chaînes, encore des chaînes, beaucoup de chaînes… Des messages aux murs, une chaise en bois imposante qui fait penser à une chaise électrique, des barreaux de cellules et des menottes viennent parfaire ce décor… Sympathique !
Nous faisons des pieds et des mains pour nous libérer… Ce qui porte ses fruits petit à petit. Une main sur les six nous appartenant se débloque puis une tête, toujours alouette. Au final, nous arrivons à nous détacher en nous aidant les uns des autres.
Une fois libres et réunis, nous passons à l’étape cruciale de la fouille. Enfin de la fouille… Disons plutôt de l’observation en profondeur puisqu’il n’y a pas grand chose à trouver ici. La pièce étant dénuée de cachettes, la réflexion prend rapidement le dessus.
Nous avançons dans l’aventure et récoltons quelques éléments qui, nous le comprenons vite, nous serviront plus tard. Nous sommes rapidement bloqués par une grille qui nous amène à la question incontournable devant être posée lors de toute reproduction d’évasion : Qu’aurait fait Harry ? Houdini hein… Pas Roselmack… Cela n’aurait aucun sens voyons !
Et hop ! Après une petite manipulation, nous passons à l’étape suivante.
Nous accédons à une nouvelle partie du décors qui nous fait de l’œil depuis le début et découvrons une veste, négligemment oubliée sur un porte-manteau, des tableaux et un meuble à… Euh, laissez-nous compter… 4 par 10 ou 12… Ça fait… 48 tiroirs… À 4 près. Tout ça pour dire que, tout en fouillant, nous nous excusons platement auprès du game master pour le bazar que nous sommes en train de mettre.
Bref ! Nous avançons jusqu’à ce qu’une manipulation, plutôt originale, nous ralentisse. Nous avons donc besoin de l’aide de Gilles. Ah mais oui ! Nous ne vous l’avons pas encore présenté. Gilles, ou Gilou pour les intimes, est notre nouveau copain qui loge dans la cellule d’à côté. Apparemment, il serait la seule personne vivante à avoir vu Houdini s’échapper de cette prison. Grâce à Gilou, nous parvenons à franchir cette étape. Nous vous remercions donc de le remercier ! Ça fait deux fois remercier et c’est fait exprès. Bisous.
Waouh !
Ce mot est volontairement isolé du paragraphe afin de vous aider à imaginer notre surprise. Nous découvrons un impressionnant mécanisme qui fait passer un excellent moment à l’un des membres de notre équipe. Phobia n’a clairement pas lésiné sur la magie !
Compte-tenu du fait que nous ne souhaitons pas vous spoiler, nous vous invitons à vous rendre chez Phobia pour découvrir ce qu’il en est. Histoire de vous mettre l’eau à la bouche, disons simplement que, dans cette dernière salle, nous avons réalisé un tour de magie, sur scène, devant un public. Incroyable !
Sachez qu’au delà de ce mécanisme, nos méninges n’ont pas été épargnées. La lumière se fait et la réflexion laisse place à la concentration. Chacun à sa place et les moutons seront bien gardés l’énigme est maîtrisée. Tada !
Alors… C’est bon ? Nous sommes pris dans la troupe ? Non ! Pas encore… Maintenant que nous avons prouvé nos talents de magiciens, nous devons encore réussir à nous évader. N’était-ce d’ailleurs pas le plan initial ?
Les choses s’enchaînent assez vite et avec fluidité. Une énigme, classique mais sympathique, nous demande toute notre concentration. Nous n’avons pas trop de nos trois cerveaux, six yeux et six mains pour en venir à bout. Vous savez donc maintenant que nos anatomies sont au complet !
Une ultime manipulation nous demande du temps. Un peu de temps. Beaucoup de temps. Et là, c’est le drame ! Même Gilou ne semble pas vouloir nous aider… Chacun notre tour, nous mettons du cœur à l’ouvrage mais ne comprenons pas ce que nous faisons de mal. Après plusieurs tentatives, l’une d’entre nous finit par y arriver. Il était temps ! Malheureusement, notre entrain en a pris un sacré coup !
Clic. Clac. Pouf. Il ne nous reste plus qu’à sortir, en avance sur le temps d’Harry Houndini. Il ne nous aura fallu que 55 minutes et 30 secondes pour réaliser cet exploit.
What did you expect ?
Toutes nos excuses mais cet article va s’arrêter là. Nous sommes maintenant devenus magiciens et vivons de colombes et d’eau fraîche.
Bon… Plus concrètement, Phobia fait les choses en grand et cette salle ne déroge pas à la règle. Bien qu’étant l’une des plus simples de l’enseigne, Houdini possède son lot de manipulations et d’originalités qui font d’elle une bonne énigme.
Dans cette salle, Phobia reste fidèle aux grands principes qui contribuent à sa qualité : aucun cadenas et beaucoup de mécanismes. Ces derniers sont toujours ancrés dans le décor et intégrés au scénario, au même titre que le système d’indices. Merci Gilou !
En parlant du système d’indices, notez qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour obtenir de l’aide. Même si cela n’est toujours pas notre tasse de thé, nous devons reconnaître que, cette fois-ci, nous n’avons pas trop été perturbés.
Houdini est une salle au thème très original, qui plus est basé sur des faits réels, qui saura ravir les amateurs de magie. En revanche, nous pouvons regretter le petit manque de fluidité du scénario. En effet, il nous est parfois arrivé de perdre de vue notre objectif initial : entrer en prison pour en ressortir.
Pour résumer, Houdini est une bonne salle aux décors aboutis dans laquelle vous passerez un bon moment. Le peu de fouille, les décors ludiques et les nombreux mécanismes en font une énigme aussi bien jouable par les débutants que par les joueurs plus experts.
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Évasion, Débutant, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Houdini, Jeu d'évasion, Magie, Paris, Phobia, Test
Posted on 3 août 2018
Skeleton key
18 rue de Paradis
75010 Paris
Ligne 4 : Station Château d’Eau
Ligne 7 : Station Poissonnière
Lignes 4 & 5 & 7 : Station Gare de l’Est
Skeleton key… Voilà un nom bien étrange pour une enseigne d’escape game ! Un squelette et une clef ? Pour la clef, ça se tient mais un squelette… Vraiment ? Si nous vous disons qu’il s’agit de l’enseigne ouverte par Le manoir de Paris, aka le lieu le plus effrayant de la capitale, cette histoire de squelette s’explique facilement.
Skeleton key a ouvert ses portes en 2017 avec une première salle destinée aux plus courageux des joueurs. Notre équipe étant composée aux deux tiers de poules mouillées, il était impossible pour nous d’envisager y mettre les pieds. Quelle déception pour le tiers restant… Fort heureusement, l’enseigne a décidé d’ouvrir une deuxième salle, Wanted, beaucoup moins effrayante que sa grande sœur. L’intégralité de notre équipe était donc partante pour l’aventure.
Afin de découvrir le Far West, il vous faut réunir une équipe de deux à six personnes et, bien évidemment, vous acquitter du coût du voyage qui varie de 32€ à 37€ selon le nombre de participants. Ce n’est pas donné mais n’oubliez pas qu’Air France pratique des tarifs bien plus élévés pour l’Ouest américain.
I’m a poor lonesome cowboy and a long way from home… Vous avez toujours rêvé de vous prendre pour Lucky Luke fredonnant cette chanson à la nuit tombée ? Cela tombe parfaitement bien ! Figurez-vous que l’ordre des explorateurs recherche une équipe de courageux aventuriers afin de remonter le temps jusqu’au Far West.
Le point culture du jour nous amène à préciser que cette expression ne fait pas seulement référence à un lieu mais à une période historique. En plus de traverser le globe, vous vous retrouverez donc au XIXème siècle ! Rien que ça !
En effet, à cette époque, de mystérieuses disparitions de shérifs ont lieu et ce, sans aucune explication. L’ordre a déjà envoyé quelqu’un pour enquêter mais, manque de bol, le dit bonhomme n’est jamais revenu. Votre équipe doit donc faire un bond dans le temps et l’espace afin de faire un rapport sur ces étranges évènements.
3615 Racontage de life en approche… Pour les plus jeunes d’entre vous, sachez que le 3615 était plus ou moins l’équivalent du hashtag à l’époque du Minitel…
Au cas où vous n’auriez pas appris par cœur notre précédent article, sachez que nous sommes sortis victorieux et heureux de la Lock Academy où nous avons testé L.A. Confidential. Nous nous sommes ensuite rendus dans un Starbucks pour fêter notre victoire où un serveur nous a malheureusement indiqué, sur un ton peu aimable, la fermeture imminente des lieux.
Nous voilà donc, errant dans les rues de Paris, attendant l’heure de notre réservation à Skeleton key. Fort heureusement, un charmant petit parc s’est dressé sur notre chemin ; nous avons donc pu poser nos fessiers sur un banc.
Fin du racontage de life !
Heure H. Le manoir de Paris. Une employée nous indique que quelqu’un que nous ne connaissons pas va venir nous chercher. Nous profitons de ces quelques minutes pour observer la magnifique façade du lieu, tout en tentant de faire abstraction d’un monstre qui cherche à nous effrayer. Deux personnes, souriantes et sympathiques, nous accueillent et nous escortent dans un petit salon afin que nous puissions échanger. Nos hôtes nous expliquent alors leurs rôles au sein de l’enseigne puis présentent brievement l’expérience à venir.
Après une petite vidéo nous rappellant les règles de base de l’escape game, le scénario de Wanted nous est présenté. Nous déposons nos affaires dans des casiers et nous voilà enfin partis ! Quoi que… Pas tout à fait ! Si le petit salon d’accueil se trouve à l’étage du Manoir, c’est dans les sous-sols que nous devons nous rendre pour commencer à jouer. Rien de tel pour prendre conscience de la beauté des lieux !
Nous sommes maintenant devant la porte du temps, prêts à voyager jusqu’au Far West. Ne nous emballons pas ! La porte du temps n’est qu’une porte… Juste une porte. Le manoir de Paris étant très doué pour les effets spéciaux, nous aurions apprécié un léger effort de ce côté-là.
Nonobstant notre petite déception, nous pénétrons dans un long couloir où nous sommes immédiatement repérés par un homme charmant, ou pas, armé jusqu’aux dents… Dents qui mériteraient d’ailleurs une petite visite chez le dentiste !
Bref ! Notre nouveau copain semble se méfier et décide de nous enfermer dans des cellules. Séparées les cellules. Évidemment. Trop chouette !
Après nous avoir indiqué que le shérif viendra s’occuper de nous dans soixante minutes, il s’en retourne à ses occupations et nous laisse à notre triste sort.
À travers des grilles, nous apercevons le bureau du shérif, inacessible pour l’instant.
Récapitulons : notre équipe est séparée dans deux cellules, les grilles donnant sur le bureau sont fermées à clef et les portes donnant sur le couloir sont… Fermées à clef. Onnestpasdanslamerde !
De part et d’autre de nos cachots, nous pouvons tout de même communiquer mais devons rester discrets. Monsieur Chicotspaspropres vient régulièrement vérifier que nous nous tenons correctement.
Une simple manipulation permet d’ouvrir les portes de nos cellules. Une toute petite manipulation. Du genre de celles qui prennent trois ou quatre minutes tout au plus. Oui mais voilà, nous n’aimons rien faire comme tout le monde et nous mettons vingt bonnes minutes à ouvrir ces p*tains de portes. D’accord… Pas d’excuse. Nous avons été nuls ! Vraiment nuls !
Qu’à cela ne tienne… Les portes sont ouvertes. Dans la vraie vie, nous en aurions profité pour nous carapater au plus vite mais nous ne sommes pas dans la vraie vie, nous sommes en escape game. Nous décidons donc d’aller fouiller le bureau du shérif. Normal ! Une manipulation très sympa et totalement en lien avec le scénario nous permet d’ailleurs d’y accèder assez rapidement.
C’est parfait ! Trente minutes viennent de s’écouler et nous n’avons strictement rien fait à part nous libérer… Vous l’avez compris : notre équipe est en grande forme !
Nous découvrons alors un décor en bois, extrêmement réaliste, où se trouvent des accessoires d’équitation, des fusils et un grand bureau. Tout cela est très chargé et, bien que nous ne soyons que trois, nous devons faire attention où poser les pieds.
Nous commençons notre travail de fouille. Nous trouvons plusieurs éléments qui semblent avoir une utilité mais nos cerveaux sont totalement vides. Monsieur Dentspourries vient à notre rescousse afin de nous éclairer. Comprenons-nous bien, dans cette salle, il n’y a aucun cadenas visible ; seules de nombreuses manipulations activent des mécanismes qui nous permettent d’avancer dans le jeu.
Malheureusement, absolument aucun élément ne nous parle. Rien n’est fluide pour nous et nous avons sans cesse besoin de soudoyer Monsieur Dentitiondégueue pour qu’il nous guide. Très facile à corrompre au passage. Il a sûrement besoin d’argent pour aller chez le dentiste…
Grâce à son aide, nous parvenons tout de même à avancer dans l’enquête et commençons à comprendre ce que sont devenus les shérifs disparus. Chaque énigme résolue met en place un élément du scénario. Tout est bien pensé mais nous avons énormément de difficultés à associer les éléments entre eux. De plus, notre manque de compréhension nous empêche de nous répartir les tâches… Fâcheux au sein d’une salle qui n’est pas linéaire.
Une surprise marque un réel tournant dans le scénario et nous allons d’un coup bien plus vite. Nous avons toujours beaucoup de mal à faire le lien entre les éléments mais Monsieur Jaipasbrossémesdents a décidé d’être sympa. Ce dernier nous donne des instructions de plus en plus claires. En gros, il nous mâche le travail… Rapport aux chicots… Toussa toussa !
Malheureusement, cette accélaration n’est pas suffisante et notre game master, dans son rôle jusqu’à la fin, nous indique que le temps est écoulé. Il nous fait quitter les lieux d’une manière assez originale, renforcant toujours plus l’immersion.
Nous voilà de retour dans le présent où une membre de l’ordre des explorateurs nous attend pour le rapport. La pauvre… Notre échec nous ayant laissé un goût amer, nous devons avouer ne pas avoir été très prolixes ! Que voulez-vous ? La défaite a définitivement achevé nos cerveaux… Si tant est que nous en avions un en arrivant.
Nous sommes alors invités à rejoindre le salon d’accueil où un léger sentiment de manque nous envahit. Il y a quelque chose qui cloche… Et le debrief alors ? Étions-nous proches du dénouement ?
Concernant Wanted, sachez que le parti pris de Skeleton key consiste à pousser l’immersion jusqu’au bout au point de ne pas debriefer. Ce n’est qu’en interrogeant notre hôte que nous avons pu boucler la boucle de notre aventure.
Bien que notre expérience se soit soldée par un échec, nous ne pouvons que reconnaître l’originalité de Wanted. En effet, Skeleton key est la première enseigne parisienne à avoir exploité le thème du Far West.
De plus, cette dernière a misé sur des décors magnifiques, réalistes et sans aucun anachronisme. Grâce à ce point fort et à un game mastering original, l’immersion est totalement réussie. Nous nous sommes réellement sentis plongés dans le monde sans foi ni loi si cher à Sergio Leone.
Un petit effet lors du passage de la porte du temps aurait néanmoins permis de parfaire l’expérience. Fort heureusement, ce détail fut vite oublié une fois le jeu commencé.
L’enseigne ne s’en cache pas, elle propose des expériences avec acteurs. Même si ce type de game mastering semble se développer sur la capitale, il n’en reste pas moins frustrant pour certains dont nous ne savons pas encore si nous faisons partie. En ce qui nous concerne, nous avons été accompagné par un homme ô combien crédible dans son rôle dont la présence, contrairement à celle d’un écran, a permis de renforcer l’immersion.
Si nous avons énormément apprécié les décors et l’immersion proposés par Wanted, nous devons avouer que nous avons quelque peu manqué d’énigmes faisant appel à notre réflexion. En effet, dans cette salle, vous ne trouverez que des manipulations aussi bien classiques que très originales.
Pour notre part, nous avons eu le sentiment d’être submergés par ces dernières… Rien ne nous a semblé fluide. Peut-être aurions-nous aimé que la salle présente des énigmes un peu plus diversifiées…
Cependant, nous vous conseillons vivement cette salle si vous êtes à la recherche d’une salle sans cadenas, présentant un thème original et, bien évidemment, si vous êtes accros aux manipulations !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
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