Menace soviétique

Pour votre gouverne

The escape agency
36 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris

Ligne 5 : Station Jacques Bonsergent
Lignes 4 & 8 & 9 : Station Strasbourg – Saint-Denis

http://the-escape-agency.fr

C’est à seulement quelques jours des trente ans de la chute du mur de Berlin que nous nous sommes donné rendez-vous chez The escape agency, tout près de la porte Saint-Martin, afin de découvrir la Menace soviétique… Quel timing !

Dans le cas où vous souhaiteriez mettre votre grain de sel dans la guerre froide ou, tout simplement, ingurgiter un mélange de caviar et de vodka, sachez que 23€ à 48€ par personne seront demandés selon que vous serez deux ou cinq à vous remplir la panse.

Alors… Prêt à découvrir le cyrillique ?

Le scénario ?

Ne passons pas par quatre chemins… Nous sommes sur le point de calancher ! Et oui Jamy, un ancien centre de commande nucléaire du fin fond de la Crimée, donc de feu l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, a été réactivé.
Bien que cette action aurait pu avoir un côté fort attrayant touristiquement parlant, elle s’avère finalement être assez inquiétante et quelque peu compromettante pour notre avenir puisque, d’ici soixante-dix minutes, l’arsenal nucléaire de l’ex-URSS fera passer Hiroshima pour un vulgaire feu d’artifice.

Par chance, une ancienne base soviétique cachée dans les sous-terrains de notre chère capitale s’avère aujourd’hui inoccupée et prête à remettre le couvert. Libre à vous de reprendre le contrôle de la situation afin d’éradiquer la menace…

Menace-SoviÇtique-The-Escape-Agency-42

Et tout le toutim…

C’est plus de trois ans après avoir fouillé de fond en comble L’appartement du Docteur Kang que nous pénétrons chez The escape agency… Il nous tarde donc de découvrir ce que l’enseigne nous réserve. En effet, notre équipe ayant bien plus d’atomes crochus avec l’histoire qu’avec les sciences, nous ne sommes que hâte. Nous devrions donc trouver notre bonheur dans leur nouvelle salle : Menace soviétique.

À notre arrivée, nous sommes accueillis par le propriétaire des lieux qui nous propose gentiment de quoi nous hydrater avant d’entrer dans le vif du sujet. À ce propos, notre hôte ne tourne pas longtemps autour du pot puisque, nos verres à peine finis, il nous annonce que nos vies sont en danger et que l’avenir de l’humanité repose sur nos épaules. Rien que ça…

Maintenant que nous savons à quoi nous attendre, il est grand temps de passer aux choses sérieuses… L’entrée dans la salle se fait par un passage discret que nous trouvons extrêmement bien pensé. En effet, aucun de nous ne l’avait repéré avant d’y mettre les pieds. Il s’agit sans aucun doute de l’une des plus impressionnantes entrées en matière que nous ayons rencontrées jusqu’alors.

Nous voilà maintenant dans la salle de commande, au cœur d’une magnifique cave voutée qui, dans d’autres circonstances et avec un peu plus d’aération, aurait fait un parfait bar à vins. Le décor semble figé dans le temps… Plusieurs machines électroniques nous entourent et nous font de l’œil. Pour tout vous dire, il nous tarde déjà de les mettre en marche. Un buste de Lénine et de fascinantes affiches de propagandes soviétiques viennent achever ce décor chaleureux réaliste. Afin de ne rien laisser au hasard, l’alphabet latin a laissé place au cyrilique… Voilà qui ne va pas nous simplifier la tâche mais qui, avouons-le, est un excellent point en terme d’immersion !

Nous sommes directement plongés dans l’ambiance et sentons qu’il ne va pas falloir chômer pour mener à bien notre mission. Devant l’ampleur de la tâche à accomplir, c’est tout naturellement que notre fine équipe se scinde en deux groupes. Malgré cela et compte tenu du fait que nous sommes tous obnubilés par l’envie d’utiliser les machines, nous oublions totalement de fouiller la pièce… Rappelons qu’il s’agit là de l’une des règles de base de l’escape game. Une fois n’est pas coutume, ce n’est donc pas par cette étape cruciale que nous mettons le pied à l’étrier. Bravo le veau !

L’un des binômes s’attèle de suite à relier la base parisienne à la Cimée, tâche ô combien capitale selon les dires de notre game master. Malgré moult échecs, cette étape s’avère être à l’origine de nombreux fous rires.
Pendant que ces deux énergumènes galèrent donc à réussir leur mission, l’autre binôme, composé de membres brillants, pertinents et cultivés, prend de l’avance et découvre rapidement un élément de décor assez incroyable.

Bien évidemment, chacun d’entre nous, persuadé de vivre la meilleure partie du jeu, se fiche royalement de ce que l’autre binôme est en train d’accomplir. C’est mal… Mais c’est drôle !
À tour de rôle, nous hurlons des choses totalement incompréhensibles pour les autres. Tout cela, bien que très égoïste et assez peu académique, semble porter ses fruits. Nous enchaînons les différentes étapes du jeu, nous fendons la poire et prenons franchement notre pied !

Une fois la base reliée, nous mettons tout en œuvre pour empêcher l’attaque. Nous activons des mécanismes les uns à la suite des autres et, histoire de nous lancer quelques fleurs, cogitons plutôt bien. Nous comprenons parfaitement ce que nous avons à faire mais, malgré le fait que les énigmes soit fluides, certaines manipulations, pas toujours faciles à effectuer, nous retardent quelque peu.

Au fur et à mesure de notre avancée, nous découvrons de nouveaux espaces de jeu où nous ne nous marchons pas dessus. De plus, chacun de nous a toujours quelque chose à faire. Nous nous rendons compte que, malgré un air vintage, le décor cache en réalité des mécanismes très modernes.

Nous accédons à une dernière salle après avoir assisté à un moment qui nous a laissé sans voix. Nous nous réunissons enfin et avançons tous les quatre jusqu’à ce que la panique nous gagne… Nous venons de réaliser l’ampleur de ce que nous devions accomplir. Chaud patate !

Nous voilà maintenant face à la dernière énigme. Il ne nous reste que trois minutes et le stress est à son apogée. Nous sommes à deux doigts de faire un arrêt cardiaque alors que nous devrions plutôt garder la tête froide. L’ambiance sonore ne nous aide pas à rester calmes… Nous prenons conscience qu’elle a évolué tout au long du jeu jusqu’à nous faire perdre la tête. L’un des membres de notre équipe finit par prendre les choses en main et parvient à apaiser la situation.
Vient alors le moment de faire preuve de cohésion et d’organisation afin d’annuler l’attaque ; ce que nous parvenons à faire après 69 minutes et 33 secondes. Nous quittons les lieux, épuisés mais heureux d’avoir sauvé le monde !

Mission accomplie en 69min 33sec

Après délibération du conseil

Cher camarade, voici venu le temps des rires et des chants de conclure simplement et efficacement en revenant, dans un premier temps, sur les décors de la Menace soviétique. Ces derniers, incroyablement immersifs, sont parfaitement aboutis et travaillés… Cerise sur le gâteau, chaque détail semble avoir été réfléchi de façon à ce qu’aucun anachronisme ne puisse entacher l’expérience. Même un professeur d’histoire ne trouverait rien à redire…

Ajoutons à cela que, pour notre plus grand bonheur, The escape agency a réussi l’exploit de faire du moderne avec du vintage. Les mécanismes, extrêmement présents, sont magnifiquement bien dissimulés et inattendus. Les énigmes, quant à elles et malgré le fait qu’elles aient parfois pu nous sembler aussi improbables que difficiles, n’ont jamais cessé de nous amuser. Pour tout vous dire, ce petit détail nous a fait une belle jambe et ne nous a jamais empêché de nous poiler. Pour faire bref, nous avons pris énormément de plaisir résoudre chaque étape du jeu.

Cette salle est tellement chouette que nous n’avons qu’un seul et unique regret… Ne pas avoir assez profité de toutes les énigmes, notamment celles résolues lorsque notre équipe a fait le choix de se répartir les tâches.

Bulletin scolaire

Décors :5
˜Fouille :2
˜Réflexion :4
Difficulté générale :5

L’appartement du Docteur Kang

Pour votre gouverne

The escape agency
36 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris

Ligne 5 : Station Jacques Bonsergent
Lignes 4 & 8 & 9 : Station Strasbourg – Saint-Denis

http://the-escape-agency.fr

Après de petites vacances bien méritées pour deux d’entre nous, notre équipe se retrouve au complet pour visiter les locaux de The escape agency et pénétrer dans L’appartement du Docteur Kang.

Le docteur n’ayant, à priori, pas de résidence secondaire, il n’existe aucune autre salle au sein de laquelle vous pourrez affronter une autre équipe.

Afin de percer les secrets du Docteur Kang, il faut débourser entre 22€ et 48€ par personne. Dites-vous que c’est peu cher payé quand il s’agit de sauver l’humanité… Rien que ça ! Vous allez sûrement avoir l’impression que l’on se répète mais, comme souvent, le prix dépend du nombre d’agents secrets qui composent votre équipe.

Le scénario ?

L’équipe de The escape agency surveille depuis un moment un scientifique du nom de Kang… Docteur Kang ! Les agents secrets de l’enseigne semblent l’avoir légèrement sous-estimé puisque, malgré leur surveillance, ce charmant savant a réussi à mettre au point une substance capable d’éradiquer toute une partie de la population. Nous n’oserions pas critiquer leur travail mais il n’empêche que personne n’a été capable de nous donner la nature exacte de ce produit un tout petit peu mortel !

L’agence a tout de même réussi à brouiller les caméras de surveillance… C’est maintenant à vous d’intervenir dans l’appartement du Docteur Kang, de le fouiller et de ramener un échantillon de cette substance afin de le faire analyser.

Alors… Prêt à enfiler votre costume d’agent secret ?

The Escape Agency 007

Et tout le toutim…

Tout commence la veille de notre mission lorsque nous recevons un texto de The escape agency nous informant d’une mission de la plus haute importance : ils ont besoin de nous !
Si ce message nous rappelle le lieu et l’heure de notre mission, il nous apprend également que l’agence a choisi une fausse horlogerie comme couverture afin d’opérer au plus près de sa cible. Voilà qui est parfait pour nous mettre dans l’ambiance.

22H00. Heure H. Nous voilà devant une vitrine pleine d’horloges… Pas de doute, nous sommes au bon endroit. Nous pénétrons donc dans le hall d’entrée de l’agence qui est assez joli même si nous trouvons qu’il manque un peu de chaleur. La conseillère déco de Stéphane Plaza dirait sûrement que c’est lié au fait que deux canapés sont placés un peu trop loin l’un de l’autre.

Notre game master du jour nous accueille avec le sourire puis nous propose à boire avant de nous briefer sur notre mission. Nous apprécions beaucoup le fait que ce dernier prenne part au scénario : il est notre agent de liaison avec l’équipe de surveillance située au sous-sol.

Afin de prolonger l’immersion, aucun détail n’est laissé au hasard… En effet, notre game master a réussi à récupérer les images des caméras de surveillance de l’appartement. Il pourra donc nous voir et nous entendre tout au long de notre mission.
De plus, il nous remet un smartphone afin de pouvoir nous aider en nous envoyant des messages. Cet appareil de haute technologie nous indiquera également le temps qu’il nous reste avant que le docteur Kang ne se rende compte de la supercherie et ne rentre chez lui.

Notre game master nous abandonne au pied d’un escalier en colimaçon. Le temps de le monter et le compte à rebours est déjà enclenché. Nous ne sommes même pas encore entrés dans la pièce… Panique à bord !

Nous faisons face à la porte d’entrée d’un appartement. Autour se trouvent aussi une boîte aux lettres, une plante et un paillasson kitch. Comme vous vous en doutez, la porte est fermée… Evidemment ! En même temps, la porte est rarement ouverte avec une banderole de bienvenue lorsqu’il s’agit d’entrer chez quelqu’un dans le but de lui nuire.
Nous devons absolument trouver la clef de l’appartement. Dans le cas contraire, nous serions obligés de rentrer par effraction… L’alarme se mettrait donc en route et le Docteur Kang serait au courant de notre venue. Sans compter que nous aurions cassé le matériel, chose très mal vue dans un escape game.

Revenons à nos moutons… Nous trouvons la clef et entrons dans la pièce. Nous avons tout de suite le sentiment d’être dans un vrai appartement. En revanche, la demeure est figée dans le temps et pas franchement moderne en matière de décoration. Il faut vraiment avoir mauvais goût ou être vraiment très vieux pour choisir un tel papier peint. En découvrant le contenu de son garde-manger, nous penchons pour la première option. Sérieusement ? Du corned-beef ?

En dehors du garde-manger que nous ne viderions pour rien au monde, nous trouvons également un bureau, un vieux fauteuil miteux sur lequel il semble impossible de s’asseoir sans se retrouver les fesses par terre et une kitchenette à la propreté douteuse, très douteuse.

Elément rare dans un escape game, il n’y a ni musique ni ambiance sonore. Malgré le fait que ce silence soit extrêmement déconcertant, il accentue plutôt bien l’immersion. En effet, il y a rarement de la musique dans un appartement inoccupé.

Ce silence glaçant ne nous aide pas à nous mettre dans l’ambiance. Soyons honnêtes, nous avons du mal à entrer dans le jeu. Nous commençons tout de même notre fouille qui est minutieuse mais rapide. Peu après, nous bloquons sur une étape et avons besoin de l’aide de notre agent de liaison pour nous sortir de là. Nous sommes relativement frustrés car cette étape est finalement plutôt simple.

Au bout de trente minutes de jeu, nous avons le sentiment d’avoir très peu avancé, voire de n’avoir rien fait de concret. Cimer Albert ! Peut-être qu’un petit message d’encouragement de notre game master nous aurait boostés. Qu’à cela ne tienne, nous parvenons finalement à ouvrir la deuxième salle de l’appartement. Le changement d’univers est radical ! Ce Docteur Kang est sérieusement schizophrène !

Cette découverte nous motive et nous sommes remontés… Comme des horloges… Tic tac tic tac… Les horloges de la vitrine…
Riez s’il vous plaît !

Dans cette salle, nous avançons très rapidement et peu d’énigmes nous posent souci. Nous finissons par mettre la main sur l’échantillon et ressortons de l’appartement après 51 minutes et 01 seconde de recherches intensives.

Mission accomplie en 51min 01sec

Après délibération du conseil

L’appartement du Docteur Kang est une salle qui se démarque par l’originalité des mécanismes de jeu. Les moyens de trouver les codes des quelques cadenas de la salle sont totalement inédits et cela est toujours appréciable. Nous avons malheureusement eu du mal à nous amuser dans cette salle mais cela reste très personnel. Etait-ce un mauvais jour ? Que voulez-vous, tout le monde a des hauts et des bas…

Le point fort de The escape agency est sans aucun doute l’immersion. Le fait de devoir trouver le moyen d’entrer dans l’appartement, le texto expliquant la couverture de l’agence et le rôle du game master favorisent la mise en place de l’histoire.

Pour la première fois dans un escape game, le compte à rebours et les indices nous sont parvenus via un smartphone. Du fait de pouvoir le déplacer avec nous, nous avons vraiment apprécié ne pas avoir à traverser toute une salle pour prendre connaissance des indices et du temps qu’il nous reste.

Nous regrettons malheureusement de ne pas avoir eu de débrief avec notre game master à la sortie de la salle. Après une photo souvenir, il s’est dépêché de retourner travailler derrière son ordinateur. Nous mettrons cela sur le compte de l’heure tardive et de la fin de semaine !

Cette énigme est accessible à tous et nous pouvons la recommander aussi bien aux joueurs débutants qu’aux férus d’escape game. En effet, sachez qu’il est possible de choisir la difficulté de jeu lors de la réservation.

Vous l’aurez compris, L’appartement du Docteur Kang est une salle sympathique qui vous comblera si vous êtes de fervents scientifiques !

Bulletin scolaire

Décors :3
˜Fouille :3
˜Réflexion :3
Difficulté générale :3