L’AVION
THE GAME
THÈME
Transport
AVIS GÉNÉRAL
IMMERSION
DIFFICULTÉ
Confirmé·e
THÈME
Transport
DIFFICULTÉ
Confirmé·e
IMMERSION
AVIS GÉNÉRAL
FOUILLE
%
MANIPULATION
%
RÉFLEXION
%
PROLOGUE
Mesdames et messieurs, bienvenue à bord ! Afin de lire cet article (tant attendu) dans des conditions optimales, nous espérons de tout cœur que vous êtes confortablement installés. Avis aux lecteurs qui se trouvent présentement debout, collés à des inconnus, dans les transports en commun, sachez que nous pensons bien à vous.
En parlant de transports, nous avons rendez-vous à l’aéroport le plus discret de Paris afin de monter à bord de L’avion… Il est grand temps de partir en week-end !
Si la perspective de changer d’air vous fait de l’œil, n’hésitez-pas une seule seconde : rares sont les compagnies à proposer des billets oscillants entre 25€ et 32€ par personne. Comme vous vous en doutez, le prix varie selon le taux de remplissage de l’appareil.
DE QUOI ÇA CAUSE ?
En bon amateur de Desireless que vous êtes, voyager fait partie de votre vie… C’est donc tout naturellement que vous avez réservé un aller simple pour Londres.
Vous n’en saurez pas plus… Le décollage est imminent ! Rendez-vous de l’autre côté de la Manche dans soixante minutes !
NOTRE EXPÉRIENCE
Tout commence au petit matin lorsque nous recevons un message de confirmation. Notre vol étant annoncé à l’heure, c’est le cœur léger et le sourire aux lèvres que nous pénétrons chez The Game.
Nous sommes alors accueillis par un steward qui, pour ne rien vous cacher, ne porte même pas d’uniforme. Il est beau le professionnalisme ! Ce dernier en profite pour nous annoncer qu’il ne voyagera pas en notre compagnie. Ni lui, ni aucun autre personnel de bord d’ailleurs… The Game airlines aka le low cost du low cost ! Une fois notre carte d’embarquement en main, nous accédons à nos places respectives. Un avion pour quatre… Plutôt la classe non ?
Alors que les consignes de sécurité nous sont rappelées, nous n’avons d’yeux que pour les décors. The Game a vu les choses en (très) grand en mettant la main sur un Airbus A320 dont les activités professionnelles viennent tout juste de cesser.
Arrive alors le moment tant redouté où notre steward décide de nous quitter. Rassurez-vous, ce dernier n’a pas mis fin à ses jours ; il a seulement choisi de garder les pieds sur terre, nous laissant seuls, livrés à nous-mêmes, dans le ciel. Toutestnormal…
Paré au décollage !
Et là, c’est le drame… Il se passe ce qu’il se passe. Histoire de garder l’effet de surprise, nous ne vous en dirons pas plus. Sachez toutefois que notre voyage ne se passe pas comme prévu. Malheureusement, seuls les plus futes-futes d’entre nous comprennent le souci. Les autres semblent minimiser ce qu’il vient de se passer… Que voulez-vous, tout le monde ne peut pas être capable d’inventer la machine à courber les bananes…
Grâce à notre infaillible coopération, nous venons rapidement à bout de la première énigme. Il est maintenant temps de fouiller les moindres recoins de l’habitacle. Autant vous dire que chacun d’entre nous a vécu un moment d’anthologie : qui n’a jamais rêvé d’ouvrir les placards cachés dans les placards ou de décrocher le téléphone du personnel ? Il ne manquerait plus qu’il faille armer les toboggans. Un bonheur de tripotage* !
Nous faisons face à des énigmes, toujours en lien avec les lieux, qui s’enchainent de façon linéaire. Hormis la fouille, ces dernières font aussi appel à la manipulation, l’observation et la logique.
Au cours de notre avancée, nous sommes amenés à nous grimper dessus. Juste au cas où vous auriez envie d’imaginer la situation : avez-vous déjà essayé d’ouvrir une valise dans l’allée centrale d’un avion pendant qu’un autre passager s’amuse à baisser les tablettes de chaque siège ?
La dernière énigme pointe le bout de son nez au moment où nos neurones se déclarent officiellement mous du genou… Fort heureusement, monsieur le steward, bien que resté au sol, nous contacte afin de nous remettre dans le droit chemin. Il est grand temps de se bouger les miches ! Nous arrivons finalement à quitter cet avion de malheur après 58 minutes et 20 secondes. Tu parles d’un voyage…
*Et plus si affinités… Bien entendu !
ÉPILOGUE
Qu’il s’agisse du message matinal de confirmation, du parfait accueil ou de notre game master inclus au scénario, The Game ne laisse rien au hasard. Cette enseigne est sans conteste l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure, de notre capitale.
Compte tenu de l’authenticité des lieux, L’avion est une salle aux décors époustouflants. Il ne nous a fallu qu’une fraction de secondes pour que chacun d’entre nous ait réellement l’impression de partir en week-end. L’immersion est immédiate !
De plus, et pour notre plus grand plaisir, aucune pastille rouge ne vient limiter nos idées les plus incongrues. Il est officiellement possible de tout toucher !
Que les choses soient claires : L’avion de The Game nous a permis de vivre la meilleure entrée en matière qui soit. Malheureusement, cet excellent point fort est aussi le point faible de cette salle. En effet, les premières minutes du jeu sont tellement intenses que l’adrénaline ne peut que redescendre.
Nous devons également avouer que nous aurions aimé davantage de brutalité au niveau des effets spéciaux afin que la totalité de l’équipe comprenne la gravité de la situation.
Un peu de violence que diable ! Christian Grey si tu nous lis…
Pour être totalement honnêtes, nous avons manqué d’un moment où « Onestdanslecaca » devient le sentiment ressenti unanimement.
De par les énigmes qu’elle propose, cette salle permet aux joueurs de ne pas s’ennuyer. En effet, ces dernières, bien que linéaires, s’enchaînent à un rythme soutenu au sein, rappelons-le, d’un espace plus que réduit.
Autrement dit, voilà de quoi passer un bon moment au sein d’une salle qui passe à un doigt, ou à un whisky d’abord, d’être la meilleure de Paris…
THE GAME
51 rue du Cardinal Lemoine
75005 Paris