ICARUS

A MAZE IN

SALLE JOUÉE DANS LE CADRE DE LA

Coupe de france d'escape game

THÈME

Voyage temporel

AVIS GÉNÉRAL

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IMMERSION

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DIFFICULTÉ

Expert·e

THÈME

Voyage temporel

DIFFICULTÉ

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IMMERSION

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AVIS GÉNÉRAL

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FOUILLE

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MANIPULATION

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RÉFLEXION

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PROLOGUE

Après un repas bien mérité à La Knackerie, nous sommes de retour chez A Maze In à un horaire tout à fait adapté à nos organismes. Notre forme est donc olympique et nos cerveaux prêts à être plus efficaces que le matin même, lorsque nous avons découvert Un monstre dans le placard. Pour Icarus, la deuxième salle de notre épopée, nous n’avons clairement pas prévu d’y aller avec le dos de la cuillère ! Une chance car nous savons que cette dernière est, sans aucun doute, la plus difficile des cinq prévues au cours de ce week-end strasbourgeois. C’est la Coupe de France pardi !

Si, tout comme nous, vous espérez vous faufiler dans un vaisseau spatial afin de sauver vos miches d’une fin inévitable, vous devrez faire en sorte de constituer un équipage de trois à dix personnes pouvant investir entre 30€ à 45€ chacune. Ça fait chérot mais, entre nous, vous ne risquez pas d’utiliser tout ce flouze si vous passez l’arme à gauche à cause de la pollution…

DE QUOI ÇA CAUSE ?

Pendant des années, les humains n’ont pas trié leurs déchets, n’ont pas éteint les lumières en quittant une pièce et n’ont pas coupé l’eau en se lavant les dents… Du coup, la planète bleue est comme un PDG au concert de Coldplay, dans la m*rde ! Enfin… Pire que ça même ! Elle n’est plus vivable…

Heureusement, la cryogénisation vous a protégé pendant six-cents ans… Vous vous réveillez donc, dans un vaisseau spatial, seul et amnésique. Que faites-vous là ? Vous avez 90 minutes pour le découvrir !

NOTRE EXPÉRIENCE

Coupe du Monde de France d’escape game
Strasbourg
Jour 1 – Salle 2

Une fois n’est pas coutume, nous ne sommes pas accueillis par un mais par deux game masters. Et oui mon p’tit, tout ce monde rien que pour nous ! Si l’une des deux personnes semble heureuse d’être là, l’autre donne l’impression d’être plus tendue… Elle peine d’ailleurs à rester aimable avec son binôme qui, selon nous, se débrouille pourtant très bien. Qu’avons-nous fait pour engendrer tant de pression ? Cet évènement, aussi estimable soit-il, n’en reste pas moins du divertissement… Vertissement.

Fort heureusement, suite à ce brief, le plus souriant des game masters prend notre équipe en main et entre rapidement dans son rôle. Il nous conduit aux portes du vaisseau spatial au sein duquel nos chambres de cryogénisation nous attendent… Sauf qu’elles imposent d’être scindés en deux groupes ! Nous ne nous posons pas trop de questions, nous séparons à la va-vite et pénétrons, chacun notre tour, dans les deux salles qui nous font face.
Lorsque nous réalisons que les binômes choisis ne sont pas forcément les plus pertinents, il est déjà trop tard… Les portes se sont fermées. Était-il judicieux de laisser les plus dégourdis ensemble ? Non ! Qu’à cela ne tienne, nous sommes déterminés !

Six-cents ans après notre endormissement, nous sommes réveillés par la voix d’une intelligence artificielle, assez douce au demeurant, qui semble nous vouloir autant de bien que possible. Afin d’être convaincue que nous sommes prêts à reprendre le cours d’une vie normale, cette dernière nous soumet à des tests vocaux et physiques. Au cas où vous vous poseriez la question, sachez que toutes ces étapes sont franchies avec succès et qu’il ne nous reste donc plus qu’à vérifier si nos neurones, bien que sacrément secoués, n’ont pas subi de dommages…

Nous pouvons maintenant passer aux choses sérieuses ! La communication entre nos deux groupes est indispensable à la résolution de la première énigme et, fort heureusement, nous trouvons rapidement le moyen de tailler une bavette. Manque de bol, l’une des salles dans laquelle nous nous trouvons est si collée à une autre, à des toilettes ou à un lieu de pique-nique que nous entendons davantage les inconnus de passage que nos propres coéquipiers. Cela ne nous facilite pas la tâche mais, bon an mal an, nous restons motivés et faisons abstraction de ce petit désagrément. C’est qu’il nous en faut bien plus pour déclarer forfait… Un drame par exemple ?!

Et bien, le voici ! Bien que nous ayons toutes les informations nécessaires à notre avancée, que nous ayons compris quoi faire et que nous ayons effectué toutes les manipulations attendues, rien ne fonctionne. Le mécanisme refuse purement et simplement de nous obéir…
Notre game master, via la voix de l’intelligence artificielle, nous suggère de réclamer un indice… Le contraire nous aurait étonné ! Nous sommes si désemparés que nous acceptons et ce, malgré le fait que cela entraine la perte de précieux points dans le cadre de la compétition…
Malheureusement, l’indice nous donne une information que nous avions déjà comprise, et que nous mettions en place, depuis le début de la partie. Il se révèle donc foncièrement inutile… C’est un coup de massue ! Voilà plus de vingt minutes que nous sommes bloqués avant même d’avoir résolu la première énigme. La moitié de l’équipe s’assoit par terre tandis que l’autre envisage de se taper la tête contre les murs. Grosso modo, nous avons l’impression que nous ne verrons jamais la suite de la salle… Autant vous dire que nous avons déjà été plus joyeux !
Ayant pitié, notre hôte propose d’envoyer un nouvel indice afin que nous puissions être libérés de ce supplice. Nous ne sommes clairement pas en mesure de refuser et, pour être tout à fait honnêtes, nous serions encore probablement coincés là-bas si nous ne l’avions pas accepté…

À défaut d’être facilement sortis de la salle, nous sommes totalement sortis de l’immersion ! Nous mettons d’ailleurs quelques secondes avant de reprendre du poil de la bête, secondes que nous n’avons absolument pas compte tenu de cette amorce chaotique.

Une fois le mojo retrouvé, nous découvrons un hangar comprenant de nombreuses portes à ouvrir. Bien qu’assez épuré, cet espace abrite des panneaux d’affichage, des écrans et des casiers, beaucoup de casiers, fermés par des cadenas, beaucoup de cadenas. Les membres du vaisseau ne nous ont pas facilité la tâche !
S’il y a pas mal de lecture, il est indispensable de faire le tri afin de dissocier les informations importantes de celles qui ne le sont pas.

Petit à petit, nous comprenons la logique de la salle, nous laissons aller à l’adrénaline et profitons, comme il se doit, de l’aventure.
Les portes du vaisseau s’ouvrent les unes après les autres grâce à un mécanisme un peu répétitif mais tout à fait cohérent. Les énigmes qui alternent entre manipulation et réflexion sont, quant à elles, extrêmement diversifiées. Certaines donnent juste ce qu’il faut de fil à retordre pour faire monter le palpitant. Nous crions, courons dans tous les sens et profitons à fond de la salle… Soyons francs, le kiff est complètement revenu !

La quantité impressionnante de choses à faire permet, d’une part, de ne jamais s’ennuyer et impose, d’autre part, que nous nous séparions pour avancer en parallèle. En entrant dans la dernière salle, nous rencontrons une manipulation présentée comme particulièrement difficile par notre game master. Cette dernière, qui demande d’être synchronisés à la perfection, ne nous prend que quelques minutes tant nous sommes coordonnés. Autrement dit, nous n’en faisons qu’une bouchée !
Pendant ce temps-là, l’autre moitié de l’équipe s’affaire à résoudre une énigme visuelle menant à l’ultime manipulation de l’aventure… Même si nous savons être passés à côté d’Icarus dans le cadre de la Coupe de France, nous faisons des pieds et des mains pour n’avoir aucun regret ! Nos quatre cerveaux fusionnent alors et nous venons rapidement à bout de la dernière étape du jeu, nous permettant de faire la lumière sur le pourquoi du comment de ce vaisseau après 85 minutes et 28 secondes d’ascenseur émotionnel !

ÉPILOGUE

Malgré le fait que le début de cette salle ne fut pas une partie de plaisir pour notre équipe, nous ne pouvons que reconnaître ses nombreuses qualités, à commencer par son scénario… En effet, ce dernier, loin de n’être qu’un prétexte à un décor futuriste, s’avère être d’une importance capitale puisqu’il est à l’origine, grâce à un chouette rebondissement, d’un changement de rythme super intéressant.

Avec Icarus, A Maze In propose des énigmes, en grande quantité, qui sont aussi difficiles que ludiques. De plus, il est possible de les résoudre de manière non-linéaire pour que tout le monde ait systématiquement quelque chose à faire et que personne ne s’ennuie… Si nombre d’entre elles étaient sacrément sympathiques, nous devons émettre un petit bémol quant à celles qui nécessitent d’ouvrir cadenas sur cadenas ou qui manquent de nous bloquer pour une durée indéterminée.

Quoi qu’il en soit, nous tirons notre chapeau à l’immense espace de jeu, à l’aspect labyrinthique de ce dernier et aux dernières minutes de l’expérience qui font aussi bien monter le sonomètre que le rythme cardiaque. Dommage pour les pastilles rouges indiquant de ne pas toucher et pour le décor abîmé par endroit… Le game master avait pourtant donné de sa personne, en fracassant une porte, pour que l’immersion soit incroyable dès notre première seconde de jeu !

A MAZE IN
5 quai de Paris
67000 Strasbourg