BRAQUAGE À AMSTERDAM

ENIGMATIC

SALLE FERMÉE

THÈME

Cambriolage

AVIS GÉNÉRAL

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IMMERSION

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DIFFICULTÉ

Débutant·e

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FOUILLE

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MANIPULATION

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RÉFLEXION

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PROLOGUE

Il est 09H30 lorsque, nos valises bouclées et le plein d’essence effectué, nous amorçons notre long voyage vers l’est… Metz ? Strasbourg ? Que nenni pardi ! Nous nous dirigeons tout droit vers Ferrières-en-Brie… Histoire que vous puissiez vous repérer, il s’agit d’une petite bourgade de trois-mille habitants, située non loin de Marne-la-Vallée, au sein de laquelle se trouve un musée ! Et oui jeunes gens, après trois ans d’échappées belles, nous sommes fin prêtes à réaliser notre premier Braquage à Amsterdam. Enfin… à Ferrières-en-Brie quoi.

Avant d’espérer dérober quoi que ce soit, vous devrez payer votre billet d’entrée qui vous coûtera entre 18€ et 33€ selon que vous avez ou non moins de vingt-cinq ans, selon que vous êtes ou non disponible en pleine journée et selon que vous êtes ou non en grand nombre.
Voilà qui fait beaucoup de conditions mais il faut ce qu’il faut pour prendre la relève d’Arsène Lupin.

DE QUOI ÇA CAUSE ?

Le très célèbre tableau L’homme au chapeau de paille vient d’être acquis par le Van Gogh museum. De ce fait, le système de sécurité a été amélioré afin d’être à son maximum, c’est à dire inviolable.
Le conservateur des lieux ne se sent plus péter au point de provoquer les plus talentueux cambrioleurs… Sacrément confiant le mec !

L’envie de lui faire fermer son caquet vous pousse à relever le défi. Vous n’aurez qu’une heure pour déjouer le dispositif anti-intrusion, mettre la main sur cette œuvre et quitter le musée comme un pet sur une toile cirée…

NOTRE EXPÉRIENCE

Après nous être dégourdi les jambes quelques minutes, nous entrons dans les locaux de l’enseigne où notre game master, tout sourire, nous accueille gentiment. Ce dernier nous invite à rejoindre un joli salon puis nous propose à boire. Nous avons même le choix dans la date… Voilà qui commence plutôt bien !

Une fois le scénario assimilé, nous nous dirigeons vers l’entrée du musée dont la porte, magnifiquement décorée par une reproduction du Portrait de l’artiste*, nous laisse sans voix.

Arrive alors le moment où nous accédons à la première salle du musée. Un obstacle se présente alors à nous : la lumière est éteinte ! Comme si notre casse allait avoir lieu en pleine journée… Nous aurions peut-être dû y penser plus tôt ! Tranquillou bilou, nous parvenons tout de même à allumer la lumière.

Nous voilà au cœur d’une véritable salle d’exposition. Celle-ci, bien qu’un peu étroite, parvient tout à fait à nous transporter dans l’univers attendu. Du parquet, une banquette, des tableaux et une statue nous entourent. Tout semble parfait à l’exception de quelques œuvres qui, jusqu’à preuve du contraire, n’ont jamais été exposées au musée Van Gogh d’Amsterdam…

Une fois notre contrariété mise de côté, nous nous lançons dans une rapide exploration des lieux. Grâce à notre leitmotiv consistant à fouiller « avec les mains », c’est à la vitesse de l’éclair que nous en venons à bout.

Les premières énigmes pointent alors le bout de leur nez. Ces dernières, très cérébrales, nous amènent à récupérer des codes et des clefs. Histoire que vous sachiez à quoi vous attendre, préparez-vous à calculer ! Précisons même qu’il s’agit de calcul mental. En effet, aucun élément pour écrire n’est mis à disposition dans la salle. Cela aurait pourtant pu se révéler grandement utile.

L’incroyable génie de nos cerveaux nous permet de vite avancer. Deux sympathiques manipulations nous rappellent nos premiers escape games.
Malgré le fait que ces dernières n’aient strictement rien à faire dans un musée, ce retour aux sources nous donne le sourire. Que voulez-vous, il en faut peu pour être heureux !

Ce n’est qu’en accédant à la dernière salle que nous découvrons l’objet de notre visite. Le tableau tant convoité nous fait face… Afin de pouvoir le dérober, nous devons résoudre une énigme qui nous laisse perplexe. Soyons honnêtes avec vous, nous n’avons aucune idée de la tâche à réaliser ; nous ne sommes entourées que d’objets déjà utilisés ou comportant une étiquette rouge. La fameuse étiquette rouge qui nous ordonne de ne pas toucher…
Pour la première fois depuis le début, nous décidons de demander de l’aide à notre game master… En vain ! Ce dernier a probablement estimé, pendant dix minutes, que nous n’étions pas dignes d’obtenir un indice.

Le temps de faire cuire un œuf dur, notre hôte décide finalement de refaire surface. Ce dernier nous informe que nous devons utiliser un élément que nous ne pensions pas faire partie du jeu. Le bougre !

L’interdiction transgressée, nous résolvons les dernières énigmes et quittons le musée, peinture en main. Il nous aura fallu 53 minutes pour prouver la faillibilité du nouveau système de sécurité.

*Si vous ne l’avez pas encore fait, nous vous conseillons grandement de vous rendre au musée d’Orsay pour admirer cette œuvre…

ÉPILOGUE

Par où commencer… Si nous ne nous attardons pas sur les détails qui font aujourd’hui la qualité des grands escape games, nous pouvons dire que cette salle est correcte, notamment en ce qui concerne les jolis décors.
Malheureusement, nous sommes pointilleuses et ces fameux détails sont très importants pour nous.

Vous trouverez dans cette salle beaucoup d’énigmes et manipulations très classiques mettant en jeu des clefs et des codes. Il est regrettable qu’elles n’aient parfois aucun rapport avec le scénario.

En parlant de scénario, de grosses erreurs ont hérissé les cheveux des passionnées d’art que nous sommes. En effet, nous devons dérober le tableau appelé L’homme au chapeau de paille. Figurez-vous que ce tableau n’existe pas sous ce nom et qu’il se trouve encore moins à Amsterdam. Par contre, si vous voyagez du côté de Detroit, n’hésitez pas à vous rendre au Detroit Institut of Arts afin d’admirer le Self-portrait with Straw Hat.
De plus, si vous vous rendez au Van Gogh museum d’Amsterdam et que vous y voyez des tableaux de Cézanne, n’hésitez pas à nous faire signe. D’ici là, nous continuerons de nous plaindre… Plutôt que de commettre un tel impair, il aurait peut-être été plus judicieux d’inventer un musée auquel il est impossible de se référencer. Le thème du musée était vraiment intéressant… Dommage !

Ajoutons à cela une très mauvaise isolation phonique venant quelque peu gâcher l’immersion. Entendre les petites caisses de la Cellule 23 hurler à côté vient perturber le calme attendu dans un musée.

Pour finir, nous avons été assez déçues par notre game master. Ce brave garçon, aussi gentil soit-il, nous a laissé galérer dix minutes sur une énigme, ce qui a légèrement fait retomber notre enthousiasme. De plus, nous avons dû nous contenter d’une simple photo à la fin de la partie. Pour le debrief, nous attendons toujours…

ENIGMATIC
4 avenue James de Rotschild
77164 Ferrières-en-Brie