DESCENTE SOUS TENSION

THE QUEST FACTORY

THÈME

Aventure

AVIS GÉNÉRAL

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IMMERSION

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DIFFICULTÉ

Confirmé·e

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AVIS GÉNÉRAL

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FOUILLE

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MANIPULATION

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RÉFLEXION

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PROLOGUE

Oh mazette ! Voilà dix ans que nous donnons notre avis en nous faisant passer pour une équipe experte et pas un seul pied de posé chez Quest Factory… Mais c’est le déshonneur, la honte, l’humiliation ! Pourquoi nous direz-vous ? Figurez-vous que nous n’en avons aucune idée. Quoi que… Peut-être que nous pensions que cette enseigne n’était qu’une légende et qu’elle n’existait pas véritablement. Un peu comme la dame blanche, dame blanche, dame blanche… Vous êtes toujours en vie ? Alors continuons !
C’est donc bien beau de sauver le monde à coup de boutons enfoncés, de tapis soulevés et de clés retrouvées mais ça craint franchement d’avoir sept ans de retard dans la découverte d’une enseigne. Joueuses en carton que nous sommes !

Fort heureusement, Quest Factory, s’étant rendu compte de cette absurdité, nous a conviées à jouer Descente sous tension, la nouvelle version, qui est également la suite, d’Opération Balkans, ancienne salle que nous n’avions, bien évidemment, jamais testée…
Dans le cas où les trois à cinq aventuriers faisant partie de votre équipe envisageraient de faire mieux que nous en rendant visite, dans les plus brefs délais, à Quest Factory, sachez que les 75 minutes de jeu vous coûteront entre 34€ et 44€ par tête. Le positif là-dedans, c’est qu’au moins, vous en avez une, de tête… Et puis, c’est aussi que vous risquez de bien kiffer !

DE QUOI ÇA CAUSE ?

C’est l’histoire d’un mec dont le père, qui était un brillant scientifique, avait créé, il y a plusieurs années, un cristal d’énergie infinie dans un laboratoire secret. Manque de bol, le vieux a fini par rendre l’âme à cause des embrouilles engendrées par son incroyable découverte. Du coup, son rejeton, qui n’est autre que le gadjo dont nous vous racontons l’histoire, a décidé de prendre le relai afin de poursuivre les recherches du daron. Il paraît même qu’il a réussi à construire un labo clandestin identique à celui de son patriarche.
Bref… C’est à ce moment-là que vous entrez en jeu pour pénétrer ledit repaire et savoir ce qu’il en est du précieux caillou !

NOTRE EXPÉRIENCE

Vous vous souvenez d’Opération Balkans ? Et bah nous non plus… Ce qui va de soi compte tenu du fait que c’est la première fois que nous nous pointons chez Quest Factory. C’est donc vierges de tout passif que nous pénétrons dans l’enseigne, en terrain inconnu donc, sans savoir à quoi nous attendre.
Nous sommes alors accueillies par Oriane, qui nous propose de quoi nous hydrater, et découvrons un hall d’accueil chaleureux fait de jolis meubles chinés qui comblent les amatrices de brocantes que nous sommes…

Après nous avoir laissées papoter quelques minutes, notre hôte est de retour pour un brief des plus classiques ! La base de la base des escapes… Fouillez, communiquez, ne cassez rien, mettez vos affaires dans les casiers, passez aux toilettes et bisous ! Ah… Nous n’en saurons visiblement pas plus quant au scénario à venir. C’est qu’elle a un petit air de 2015 cette mise en bouche, non ?
Nous sommes complètement déboussolées, d’autant plus que notre game master vient de se faire la malle. Par chance, le temps que nous fassions un petit pipi et la voilà de retour, dans son rôle, prête à nous trouver une entourloupe justifiant ces préliminaires on ne peut plus classiques. Quest Factory nous a bien eues… Chapeau bas ! L’immersion est en fait poussée à son maximum et nous ne pouvons qu’en saluer la qualité !

Pas le temps de souffler… Entourées d’outils en tout genre dans une vieille planque en bordel, Marie Kondō aurait de quoi faire, nous découvrons, grâce à un moyen très original, le pourquoi du comment de notre venue. Un premier effet spécial pointe le bout de son nez et nous voici déjà au cœur d’un sombre passage secret…
Les choses sérieuses commencent ! Nous retrouvons notre game master, ou plutôt notre contact sous couverture, qui s’avère être de plus en plus hilarante ! Elle nous remet une mallette contenant des tas de choses indispensables à notre mission et nous expédie illico presto vers le laboratoire clandestin. Pour rejoindre ce dernier, nous devons descendre sous terre en utilisant un système aussi amusant que stupéfiant. C’est complètement fou en fait ! Cerise sur le gâteau, une vidéo pleine d’humour noir, notre préféré, se joint à ce moment… En fait, c’est grâce à des instants comme ça que nous continuons de nous régaler en jouant !

Une petite énigme simplissime et nous voilà dans le laboratoire… Ou plutôt dans un vieil espace de stockage y attenant ! Comme il fait tout noir ta gueule, nous trouvons le moyen d’allumer la lumière afin de découvrir la beauté, ou pas, du lieu. En effet, nous sommes entourées de boites de conserves rouillées, d’étagères rouillées et de cages rouillées. En gros, c’est rouillé quoi ! Mais bon, qu’à cela ne tienne, nous sommes vaccinées contre le tétanos donc fouillons pour comprendre comment faire pour accéder à la suite de l’aventure… Et tout cela est plutôt chouette ! Les énigmes, majoritairement axées sur la manipulation et la coopération, nous obligent à donner de notre personne et de notre voix.
The Quest Factory ne lésine clairement pas avec l’humour alors c’est toutes guillerettes que nous continuons notre épopée. Malheureusement, toujours aucune trace du fameux laboratoire… En même temps, vu la puissance du port du Havre caillou recherché, il est logique que l’accès soit semé d’embûches !

Les énigmes s’enchaînent jusqu’à ce que nous accédions à une nouvelle pièce, un peu creepy, pas franchement moderne et dont l’hygiène ne semble pas être la priorité des proprios ! Bien que peu d’éléments nous semblent utiles, nous retournons tout sur notre passage puis effectuons une manipulation, des plus classiques, qui fait toujours son petit effet. Soudain, v’là t’y pas que, sortie de nulle part, une technologie nous tend les bras ! Bien que nous ne soyons pas particulièrement friandes de ce genre de manipulation, celle-ci est fichtrement bien faite et simple à effectuer. Mention spéciale pour le final olfactif, un peu dégueu mais criant de réalisme !

De fil en aiguille, l’une d’entre nous se retrouve isolée du groupe… C’est ballot mais ça a le mérite de raviver l’écoute et la communication ! Comme nous avons le vent en poupe, nous parvenons à résoudre cette étape et nous retrouvons rapidement au complet.

Pour la première fois depuis notre arrivée, nous nous retrouvons totalement perdues… Nous comprenons que nous allons avoir plusieurs manipulations à effectuer mais nous nous savons pas du tout par où commencer. Heureusement, notre contact veille au grain et nous met sur la voie… C’est dingue comme une toute petite indication, lorsqu’elle est bien choisie, peut permettre d’y voir plus clair !

Nous nous séparons pour être plus efficaces, courons un peu partout et réussissons à mettre la main sur le cristal tant recherché. Nous pouvons maintenant souffler et crier victoire… Ou pas en fait ! Pourquoi ? Et bah… Pour la simple et bonne raison que ce n’est pas terminé voyons ! Nous devons maintenant retrouver notre contact qui, nous en sommes sûres, attend notre retour avec impatience ! Nous ou le cristal en fait…
Alors que le final fait monter notre palpitant et que nous sommes au bord de la crise cardiaque, un dernier rebondissement surgit, faisant de cet ultime instant une fin en apothéose ! La tension est à son maximum ! La tension… Descente sous tension… Vous l’avez ? Toujours est-il que nous parvenons, plus ou moins, à garder notre sang froid et à sortir victorieuses, souriantes mais transpirantes, après 67 minutes d’une superbe aventure !

ÉPILOGUE

Vous l’avez probablement compris, cette Descente sous tension nous a régalées en long, en large et en travers et ce, à commencer par l’accueil que nous a réservé notre game master. Oriane a tenu son rôle à la perfection avec un enthousiasme et un dynamisme à toute épreuve. Ce point est d’ailleurs venu s’ajouter à l’immersion de la salle qui, soyons honnêtes, était déjà sacrément bonne !

Rien à carrer du fait de ne jamais avoir joué Opération Balkans, cette nouvelle création se suffit à elle-même. Celles et ceux ayant connue la précédente comprendront juste les références et petits clins d’œil… C’est sympathique et nostalgique mais pas indispensable donc, si vous angoissez à l’idée de ne rien comprendre, ne vous prenez pas le chou… Ce ne sera pas le cas !

Bien que, sur le papier, le thème de Descente sous tension ne soit pas notre tasse de thé, nous devons reconnaître n’en avoir eu que faire, au point d’être complètement transportées par l’histoire. C’était si chouette de jouer que nous avons fait fi de notre désamour pour les sciences… Quest Factory a clairement fait les choses bien pour que tout le monde y trouve son compte ! En parlant de choses bien faites, est-ce que nous pouvons parler de leur humour ? Parce que, en ce qui nous concerne, nous sommes à deux doigts d’en créer un fan club !

Descente sous tension n’a pas la prétention de vous mettre la claque du siècle avec ses décors, bien qu’ils soient pourtant très bien faits et fichtrement crédibles, mais plutôt avec ses manipulations, plus originales les unes que les autres, ses mécanismes qui envoient du pâté et son final, oh mazette son final, qui est un véritable chef-d’œuvre !

THE QUEST FACTORY
4 rue des petits hôtels
75010 Paris