Si vous avez suivi le début de nos aventures strasbourgeoises, vous n’êtes pas sans savoir nous n’avons pas franchement cassé la baraque lors de notre entrée dans la compétition avec Un monstre dans le placard et Icarus. Malgré ce petit désagrément, nous n’envisageons pas de nous laisser abattre et profitons d’un petit quatre-heures pour reprendre du poil de la bête avant d’attaquer El día de los muertos chez Les Secrets du Sablier. Cette salle sera la troisième et dernière de notre journée alors, pour être tout à fait honnêtes, nous envisageons clairement de nous sortir les doigts !

Pour avoir la chance de rejoindre le Mexique afin d’y préparer la soirée la plus colorée de l’année, les deux à sept voyageurs constituant votre équipe n’auront plus qu’à réserver leur billet d’avion en s’acquittant de 24€ à 38€ chacun. Une broutille… Il s’agit de traverser l’Atlantique tout de même !

Des piñatas, des guirlandes lumineuses et des calaveras à tout va… Les anciens du village de Pichucalco se souviennent, avec nostalgie, de toutes les décorations qui annonçaient l’allégresse de la fête des morts. Malheureusement, cette tradition s’est éteinte et voilà maintenant plusieurs années que tout le monde s’en carre l’oignon.

Grands seigneurs que vous êtes, vous relevez vos manches et mettez tout en œuvre pour que cette célébration retrouve ses lettres de noblesse. Les premiers invités arrivent dans 60 minutes… Ne perdez pas de temps !

Coupe du Monde de France d’escape game
Strasbourg
Jour 1 – Salle 3

Suite à notre pause goûter, c’est l’estomac bien rempli et le cerveau boosté par le sucre que nous pénétrons dans Les secrets du sablier. Est-ce que ces immenses locaux ont une fin ? Nous ne le saurons jamais puisqu’une gentille personne nous propose un coup à boire en attendant notre game master. Nous sommes déjà à deux doigts du diabète mais acceptons quand même à la vue de la plus grande collection de sirops de tous les temps.

L’espace d’accueil dans lequel nous nous trouvons regorge de souvenirs de voyage et de touches d’humour qui valent vraiment le détour. Il ne nous en fallait pas plus pour être tout sourires avant que n’arrive Angélique, notre hôte du jour ! Elle est cool, détendue et souriante… Comme dirait l’autre, ça fait plaisir !
Une fois les instructions d’usage rappelées, notre game master entre dans la peau de son personnage et devient la mairesse du village. Elle profite d’ailleurs de ce petit temps de présentation pour glisser un somptueux jeu de mot que l’une d’entre nous mettra plusieurs minutes à capter… Ce qui lui vaudra un fou-rire en décalé !

À peine avons-nous franchi les portes du village de Pichucalco que nous sommes instantanément transportés dans une ruelle mexicaine. Un étal vendant tout un tas de petits bibelots, une fontaine, des petites maisons colorées, une statue et même un cimetière. Tout est beau, réaliste et merveilleusement réalisé. En prenant quelques minutes pour admirer ces décors semblant tout droit sortis d’un dessin animé, nous remarquons un système d’indices original et sympathique. Bien évidemment, nous croisons les doigts pour ne jamais l’utiliser et… Spoiler : nous n’en aurons jamais besoin !

Les premières énigmes nous parlent immédiatement et nous ne prenons que quelques minutes à les résoudre. Si c’est une promenade de santé côté réflexion, nous sommes cependant à deux doigts de sortir les pelles et les lampes frontales tant la fouille est vicieuse exigeante. Non seulement, il y a une quantité assez incroyable de choses à trouver mais, en prime, elles sont remarquablement bien cachées.
Lors de notre exploration, nous découvrons une pièce dont l’entrée n’est accessible qu’à une seule et unique personne ce qui, en toute sincérité, n’arrange clairement pas nos affaires en termes de fouille. Nous y entrons donc les uns après les autres et réussissons, au bout de trois relais, à lever le voile sur les secrets de cet endroit. Voilà qui est fait !

Dans cette première partie de jeu, les énigmes, assez classiques, sont parfaitement intégrées au scénario ainsi qu’aux décors. En effet, nous interagissons littéralement avec l’environnement et le moindre recoin de ce dernier peut cacher un nouveau mécanisme.
Bon… Soyons honnêtes, nous survolons les étapes les unes après les autres ! Les cachettes les plus vicieuses ne nous résistent pas, les manipulations s’enchaînent comme un pet sur une toile cirée et tout nous semble d’une fluidité sans pareil ! Si nous n’étions pas si humbles, nous aurions franchement des raisons de nous regarder le nombril !

Nous accédons alors à un nouvel espace de jeu au sein duquel nous devrons donner de notre personne. Un peu de roleplay n’ayant jamais fait de mal à personne, nous nous prêtons au jeu avec énormément de plaisir ! Nous sommes visiblement dignes de la mission qui nous a été confiée car, là encore, tout se passe comme sur des roulettes.

L’histoire qui se déroule sous nos yeux évolue jusqu’à nous ramener là où tout a commencé, au cœur de la rue principale du village… Sauf que c’est encore plus joli ! L’enseigne a vraiment fait fort en nous permettant de redécouvrir une pièce, déjà visitée, tout en la modifiant complètement. Nous avons des étoiles dans les yeux et sommes totalement sous le charme mais n’oublions pas, pour autant, que nous avons fort à faire. Une ultime manipulation, haute en couleur, et la fête des morts est ravivée ! Nous avons mis 37 minutes et 50 secondes à ramener la joie dans le village mais aussi dans nos cœurs !

El día de los muertos est une salle pleine de vie, de bonne humeur et de joie qui nous a régalés de bout en bout ! L’immersion y est pour beaucoup et ce, tant en ce qui concerne les décors, les lumières et la musique que l’investissement du game master.

Les énigmes, majoritairement constituées de fouille et de manipulations, permettent de faire évoluer l’histoire tout en restant intégrées au scénario. Le final, quant à lui, nous a totalement comblés par son dynamisme et son originalité. C’est aussi poétique que drôle et rafraîchissant… Un bonheur !