GAME OVER

LEAVINROOM

SALLE FERMÉE

THÈME

Angoisse

AVIS GÉNÉRAL

Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1) Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)

IMMERSION

Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1) Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)

DIFFICULTÉ

Intermédiaire

THÈME

Angoisse

DIFFICULTÉ

Intermédiaire

IMMERSION

Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1) Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)

AVIS GÉNÉRAL

Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1) Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)Google (Noto Color Emoji - Unicode 15.1)

FOUILLE

%

MANIPULATION

%

RÉFLEXION

%

PROLOGUE

Deux ans, neuf mois et douze jours… C’est le temps dont auront eu besoin nos esprits pour se remettre de notre rencontre avec Jigsaw. Nos cœurs, quant à eux, n’ont toujours pas retrouvé leur rythme cardiaque initial… Vous l’avez compris, nous avons rendez-vous chez LeavinRoom pour découvrir leur dernier poupon aussi connu sous le nom de Game over.

Selon que vous préférerez être en petit ou en grand comité le jour de votre possible décès, le jeu vous coûtera entre 25€ et 32€ par tête… Si vous parvenez à la garder sur vos épaules !

DE QUOI ÇA CAUSE ?

Le jeu n’est pas fini… Et Jigsaw compte bien vous le faire savoir ! Une nouvelle fois, vous n’êtes qu’un pion sur l’échiquier du tueur au puzzle… Un pion devant prouver corps et âme son attachement à la vie.

Vous n’avez que soixante minutes pour déjouer les plans machiavéliques de Jigsaw et ainsi expier vos erreurs. Sans cela, inutile d’espérer survivre… Seule la mort sera votre issue.

La partie commence… Serez-vous reconnaissant d’être en vie ?

NOTRE EXPÉRIENCE

C’est pleins d’enthousiasme et de motivation que nous arrivons chez LeavinRoom. En effet, la première salle consacrée à la saga fut un réel coup de cœur. Encore aujourd’hui, nous considérons Instinct de survie comme l’une de nos préférées.
Manque de bol, nous n’étions pas sortis indemnes de notre tête-à-tête avec Jigsaw puisque nous n’avions pas réussi à sauver notre peau. C’est donc depuis l’au-delà que nous vous annonçons vouloir prendre notre revanche.

À peine les portes de l’enseigne franchies, nous sommes chaleureusement accueillis par Lucas, notre game master du jour. Avant d’entrer dans le vif du sujet, ce dernier a l’amabilité de nous offrir une bouteille d’eau. C’est que Paris a quasiment des airs de la Death valley ces derniers temps… Oui ! Au moins ça !

Arrive alors le moment tant attendu du pitch : pourquoi sommes-nous là ? Notre hôte, déjà dans son rôle, nous met de suite en garde… Nous allons devoir tout faire pour nous racheter. Nous voilà dans l’ambiance !
Compte tenu du fait que nous sommes décédés lors d’Instinct de survie, doutez-vous bien que nous n’avons plus grand chose à perdre. Walking dead, nous voilà !

Nous sommes alors invités à descendre les quelques marches nous séparant de l’antre du tueur au puzzle. Nous voilà donc, à la queue leu-leu, dans un escalier sombre, très sombre, lorsque nous sommes priés, si ce n’est forcés, à enfiler une cagoule dont l’hygiène semble plus que douteuse. Phobique des bactéries, passez votre chemin !

Bien que cette situation ne soit pas des plus agréables, nous devons avouer qu’être les uns derrière les autres a son avantage : nous pouvons encore nous donner la main… Malheureusement pour nos petites natures, nous sommes rapidement séparés et répartis aux quatre coins de ce que nous allons appeler la salle de jeu. Les idées de Jigsaw étant toutes plus tordues les unes que les autres, chacune de nos positions ne nous laisse qu’une petite marge de manœuvre, parfois même une toute petite marge de manœuvre… Tu parles d’un jeu ! Grosse poilade !

Étant dans l’incapacité de faire usage de nos yeux, nous sommes contraints d’utiliser nos oreilles et, pour ne rien vous cacher, les bruits entendus sont loin d’être rassurants…

La voix du maître de maison se fait alors entendre afin d’officialiser le début du jeu… Par la même occasion, nous sommes autorisés à retirer nos cagoules.

Que la lumière soit ! Enfin… La pénombre plutôt ! Que dire si ce n’est que cet endroit à l’ambiance tamisée est tout bonnement dégueulasse répugnant ! C’est cassé, rouge, poussiéreux et plein de toiles d’araignée… Bonheur !
Pour couronner le tout, nous réalisons que notre équipe est scindée en deux et, par-dessus le marché, séparée par un mur. Quelle joie d’être dans l’incapacité de voir ses coéquipiers ! Niveau immersion, nous sommes au top !

Comme vous vous en doutez, chacun d’entre nous doit réussir à se libérer du joug machiavélique de Jigsaw avant d’espérer câliner ses copains. Pour les quatre proies que nous sommes, la tâche est assez simple à comprendre. Elle est malheureusement bien plus difficile à réaliser… Malgré le fait que tout soit sous nos yeux, nous n’arrivons pas à lier les éléments et perdons vingt bonnes minutes. Autant vous dire qu’un temps fou vient de s’écouler… Ça craint du boudin !

À force d’observation, tous les membres de l’équipe parviennent à se détacher et, information non moins importante, à se réunir. L’équipe est au complet ! Champagne !

Histoire de vous la faire courte, la moitié du temps s’est écoulée et nous n’avons quasiment rien fait. Ça sent le caca !

Le jeu est loin d’en avoir fini avec nous… En effet, bien que nous ayons réussi à avancer et, par la même occasion, à découvrir une deuxième pièce, nous devons faire face à une difficulté de taille : l’absence totale de lumière. De plus, les murs sont transpirants de sueur, au sens propre du terme, et la température ambiante est à deux doigts de nous faire calancher. C’est fâcheux !

La résolution de deux petites énigmes nous permet d’accéder à la dernière partie du jeu où des manipulations, quelque peu à l’ancienne, viennent faire leur apparition. Nous en effectuons deux mais restons dans l’incompréhension quant aux suivantes. Malgré le fait que cette partie du jeu ne soit pas linéaire, nous manquons cruellement de temps et sommes de nouveau victimes de la cruauté du tueur au puzzle.

Une voix retentit alors pour nous annoncer que nous n’avons pas trouvé l’antidote permettant de sauver notre peau. Quoi ? Ce n’est pas dans l’autre salle cette histoire d’antidote ?
Quoi qu’il en soit, nous sommes décédés ! Re-morts ! Nous mangeons désormais les pissenlits par la racine ! Game over !

ÉPILOGUE

Après Instinct de survie et Motel, l’ouverture de Game over fait de LeavinRoom l’enseigne parisienne incontournable des escape games terrifiants.

Compte tenu du ton utilisé par le game master lors du pitch, de la mise en scène amenant à l’installation des joueurs et des décors de la première salle, Game over propose un début de jeu extrêmement immersif. Le fait d’être dans une situation plus que m*rdique, et qui plus est séparés, nous a permis d’être immédiatement plongés dans l’univers de Saw.

Malgré cela, nous devons avouer que Game over nous a quelque peu déçus. Ne passons pas par quatre chemins, cette dernière est une salle dont l’ambiance n’a pas suffi à combler le manque de diversité des énigmes.
À l’exception de la dernière partie du jeu où des manipulations sont présentes, seul notre sens de l’observation a été sollicité. Il est d’ailleurs regrettable que ces dernières nous aient semblé manquer de lien avec le scénario.

L’heure est grave… Pour la première fois depuis le début de nos aventures chez LeavinRoom, nous portons un jugement sévère. Game over nous est malheureusement apparue comme un peu moins aboutie que les autres salles de l’enseigne.

Nous devons avouer que Game over souffre de la comparaison avec Instinct de survie que nous considérons comme l’un des meilleurs escape games de Paris.

Si l’univers de Saw vous appelle, nous vous conseillons grandement de jouer Game over avant d’enchaîner sur Instinct de survie. Au-delà des arguments cités précédemment, les énigmes, plus simples et moins nombreuses, permettent à ce nouvel opus d’être bien plus accessible.

PS : Les plus habitués d’entre vous seront ravis de voir que Le tour du monde en 60 minutes, ancienne salle occupant les lieux, a maintenant droit à son petit clin d’œil… LeavinRoom n’a visiblement pas oublié les vieux de la vieille !

LEAVINROOM
28 bis boulevard Pereire
75017 Paris