L’EXPÉDITION MAUDITE
ONE HOUR
THÈME
Angoisse
AVIS GÉNÉRAL
IMMERSION
DIFFICULTÉ
Débutant·e
THÈME
Angoisse
DIFFICULTÉ
Débutant·e
IMMERSION
AVIS GÉNÉRAL
FOUILLE
%
MANIPULATION
%
RÉFLEXION
%
PROLOGUE
C’est fou comme, lorsque l’inspiration ne vient pas, nous nous posons des questions quant à l’utilité d’écrire une introduction. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de nous casser la tête alors qu’il suffit d’annoncer le titre de la salle et de préciser le nom de l’enseigne ? Parce que, si cela est le cas, et ça l’est forcément puisque ça nous arrange, sachez que cette review est consacrée à L’expédition maudite de One Hour. Voilà ! Pas de chichi !
Continuons sur cette lancée et parlons maintenant thunes sans passer par quatre chemins… Si vous composez une équipe de six explorateurs et que vous venez pendant que tout le monde bosse, vous paierez 26€ chacun tandis que, si vous venez à deux, en heure pleine, vous devrez débourser 50€ tout rond. Concrètement, plus vous serez nombreux et disponibles, plus vous pourrez vous payer de caviar au retour de votre expédition. Ça fonctionne aussi avec le carburant…
DE QUOI ÇA CAUSE ?
En gros, c’est l’histoire d’un mec qui nous convoque parce que son équipe de potos, partie explorer une vieille mine, n’est jamais revenue… C’est couillon ! Nous sommes donc missionnés pour aller les chercher et ce, même si les dernières nouvelles envoyées par la cheffe de l’opération ne laissent pas présager de bonnes choses. Histoire de nous simplifier la vie, le contact a été perdu entre temps… Du coup, personne ne sait rien sur rien et nul ne peut nous mâcher le travail. Voilà qu’en plus, nous allons devoir tout faire nous-même… Çapueducul !
Quoi qu’il en soit, notre bonté d’âme nous pousse à tenter le sauvetage de la dernière chance. Au passage, une petite mission supplémentaire consistant à ramener tout ce qui brille nous est confiée. Bah voyons !
NOTRE EXPÉRIENCE
Ne nous mentons pas, lorsque One Hour ouvre une nouvelle salle, nous sommes toujours partagés entre l’excitation de retourner les voir et l’appréhension d’être mangés tout crus, salade, tomates, oignons, sauce algérienne. En effet, cette enseigne est passée maîtresse dans l’art de nous faire dresser les cheveux sur la tête…
C’est donc deux tiers enjoués et un tiers anxieux que nous arrivons sur les lieux en cette fin d’été… Et oui Jamy ! Le 20 septembre, c’est encore l’été, même si tout le monde est déprimé d’être retourné au boulot ! Bref ! Le calendrier des saisons n’étant pas censé être le thème de cet article, revenons-en au fait !
Nous vous passerons les détails du traditionnel accueil accompagné du petit coup à boire… Sachez tout de même que demander un thé avant de commencer un escape game est une très mauvaise idée. Nous vous le déconseillons puisque vous seriez très probablement amené à devoir le finir assez rapidement et donc à vous brûler les papilles. Pour ne rien vous cacher, c’est d’ailleurs ce qui est arrivé à l’une d’entre nous.
Heureusement que nous devions vous passer les détails…
Notre game master du jour, appelons-le Milan car, visiblement, c’est son prénom, nous conduit en salle de briefing, nous récapépète le pourquoi du comment et nous équipe afin que nous revenions aussi entiers que possible de notre expédition.
Sur ce point, il semble vraiment que notre sécurité tienne au cœur de l’enseigne… Casques et genouillères pour toute la clique ! Ce n’est pas très fashion week mais, au moins, nous éviterons le trauma crânien. On dit merci qui ? Merci One Hour !
Avant de nous laisser partir, Milan nous informe tout de même de l’existence d’une safe zone dans la mine. C’est dans cette pièce que nous devrons nous rendre pour être protégés de toute présence non désirée. Une safe zone ? Une présence non désirée ? Nous avions donc bien raison d’appréhender cette aventure…
Nous descendons alors dans la mine, absolument pas confiants en l’avenir, et découvrons que l’enseigne a mis le paquet sur le moyen de déplacement nous emmenant à destination. Nous ne voulons pas trop en dévoiler mais, après plusieurs expériences, sachez qu’il s’agit probablement de la plus réaliste que nous ayons testée.
Nous voilà maintenant au cœur même de la mine… Nous sommes immédiatement frappés par le réalisme des décors mais n’avons pas franchement le temps d’en profiter car la première étape nous attend. La première étape… Mais si ! Vous savez… La première étape de tout escape d’aventure digne de ce nom, celle dans laquelle il faut rétablir un truc comme le contact ou le courant électrique. Cela dit, ce n’est pas parce que c’est classique que ce n’est pas kiffant à réaliser d’autant plus que, cette fois-ci, l’espace dans lequel nous évoluons est carrément original.
Alors que nous sommes en train de crapahuter partout, de fouiller les moindres recoins et de nous faufiler dans des tunnels et autres galeries souterraines, nous nous rendons vite compte que les casques ne sont pas là pour décorer. Nous entendons régulièrement un « Boom » suivi d’un « Aïe » venant de nos coéquipiers. Évidemment, le « Aïe » est plutôt un « P*tain » mais nous ne souhaitons pas heurter les plus distingués de nos lecteurs…
Après avoir rétabli ce qui devait être rétabli, nous pouvons tranquillement nous concentrer sur la recherche de l’équipe disparue. Tranquillement ? Et la marmotte… Nous sommes chez One Hour, l’adrénaline ne tarde d’ailleurs pas à monter et la safe zone à prouver son utilité.
Heureusement, nous n’y restons pas longtemps et finissons par la quitter, le palpitant légèrement agité, afin de reprendre nos recherches. Pour une fois, la fouille nous réussit et nous parvenons très rapidement à pénétrer dans un deuxième espace qui nous coupe littéralement le souffle. La salle est magnifique ! Époustouflante ! Extraordinaire ! Oui… Rien que ça ! Nous ne pouvons pas nous empêcher de nous arrêter quelques secondes afin d’admirer ce merveilleux décor.
Malheureusement, il faut rapidement revenir à nos moutons… Les étapes s’enchaînent et tout est parfaitement fluide. Malgré une ambiance « ce tombeau sera votre tombeau » qui nous met un peu les miquettes, nous parvenons à rester concentrés.
Toujours intégrées au scénario, les énigmes offrent un parfait équilibre entre manipulation, réflexion et observation. Par ailleurs, nous devons avouer passer complètement à côté de la quête secondaire proposée par l’enseigne. Que voulez-vous ? Nous sommes des gens au-dessus de l’appât du gain, seule la beauté intérieure compte… Onavaitsurtoutoubliémaisonnassumepas !
Résumons la situation… Nous sommes dans un très bel environnement, la fouille se passe bien et nous résolvons les énigmes assez facilement. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… Jusqu’à ce que nos trouvailles nous apprennent ce qu’il est arrivé à l’équipe d’aventuriers que nous sommes venus chercher. Changement d’ambiance… C’était bien sympa tout ça mais disons que nous n’avons pas franchement envie de connaître le même sort.
Pour sauver notre peau, l’un d’entre nous va être obligé de donner littéralement de sa personne. Chose inhabituelle, les membres les moins vaillants de notre équipe se révèlent les plus courageux tandis que la plus intrépide est en tachycardie dans un coin de la pièce. C’est à se demander ce qu’il y avait dans le thé… Pour ceux du fond qui n’ont pas suivi, merci de relire le début de notre récit…
La prochaine énigme va faire appel à notre sang froid, ou plutôt à ce qu’il en reste, et à nos talents en communication. Coup de bol, nous sommes sur la même longueur d’onde et parvenons à échanger. Après deux ou trois essais infructueux, nous retrouvons nos esprits et parvenons à avancer… Bien entendu, nos nerfs ne cessent d’être mis à rude épreuve. Nous n’en attendions pas moins…
C’est alors que la quête secondaire vient se rappeler à nos mémoires. Nous tentons donc de sauver les meubles en récoltant quelques objets précieux. Peut-être seront-ils bien utiles lorsqu’il faudra payer la facture de chauffage. Ou celle du carburant. Là aussi ça fonctionne.
Dans le feu de l’action, une manipulation, que nous apprécions particulièrement, fait monter la pression et nous oblige à coopérer. Flûte alors ! Nous qui ne jouons qu’avec des gens que nous n’aimons pas… Voilà que nous sommes obligés de nous adresser la parole !
Quoi qu’il en soit, nous parvenons à amasser un magot acceptable et résolvons l’ultime énigme, celle permettant de sauver nos miches, au bout de 58 minutes et 38 secondes. C’était moins une !
Alors que nous sommes de retour auprès de Milan, nous lui apprenons la fin tragique de ses copains… Allumez un cierge s’il vous plaît ! Toutefois, notre hôte est vite consolé lorsque nous lui remettons toutes les choses brillantes récupérées sur notre chemin. Sympa le pote…
ÉPILOGUE
Parce qu’il y a des salles plus immersives que d’autres, des énigmes plus abouties que d’autres et des décors plus somptueux que d’autres, nous ne pouvons qu’écrire du bien de L’expédition maudite de One Hour.
Toutes les étapes se sont enchainées avec une fluidité impressionnante et ont fait la part belle à un scénario aussi cohérent que possible.
Histoire de ne rien omettre, nous nous devons d’évoquer le roleplay de notre game master dont l’investissement nous a parfaitement comblés.
De plus, les espaces de jeu, originaux et variés, nous ont permis de ne jamais nous lasser. C’est toujours chouette de passer de l’antre d’un Schtroumpf à celle de Gargamel en quelques minutes.
Tout ça pour dire que, si vous êtes en quête d’aventure et de frissons sans pour autant chercher à être tétanisé, L’expédition maudite est clairement faite pour vous ! Cette salle est une réussite qui saura vous transporter, vous surprendre et vous amuser… Un vrai régal !
ONE HOUR
23 rue Servan
75011 Paris