LOST ASYLUM

ONE HOUR

THÈME

Angoisse

AVIS GÉNÉRAL

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IMMERSION

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DIFFICULTÉ

Confirmé·e

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AVIS GÉNÉRAL

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FOUILLE

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MANIPULATION

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RÉFLEXION

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PROLOGUE

Trois jours après le nouvel an, c’est un peu la tête dans le pâté que nous découvrons One Hour. N’ayant cessé de faire parler d’elle, cette nouvelle enseigne a rapidement rendu folle la capitale et attiré notre attention. C’est donc avec grand plaisir que nous avons accepté de découvrir Lost asylum, la première salle de One Hour.

Si votre passion pour la psychiatrie augmente de jour en jour, sachez qu’accéder à un bâtiment abandonné n’est pas donné à tout le monde. Il n’est donc pas étonnant d’apprendre qu’une seule salle est consacrée à l’angoissante découverte de ces lieux.
Pour remonter le temps et comprendre l’histoire de cet hôpital psychiatrique, vous devrez régler entre 22€ et 50€ par personne… Tout dépend du nombre de dérangés de votre équipe et de l’horaire de votre consultation.

DE QUOI ÇA CAUSE ?

Nous sommes en 1952 et un hôpital psychiatrique vient de fermer ses portes suite au décès de plusieurs médecins. Un patient interné depuis de nombreuses années les a assassinés…

Pourquooooooooi ?

Depuis ce tragique événement, le temps a passé et l’eau a coulé sous les ponts… Nul n’a jamais su ce qu’était devenu ce dit patient et l’hôpital est tombé à l’abandon.
Mais votre curiosité, tout ce qu’il y a de plus malsaine, ne peut résister plus longtemps à l’envie de savoir, de tout savoir… Bande d’inconscients !

NOTRE EXPÉRIENCE

Cinq minutes que nous sommes dans la bonne rue et que nous cherchons l’entrée… Pas facile à trouver cette enseigne ! Un petit logo sur l’interphone nous indique que nous sommes sur la bonne voie. Rassurez-vous, une fois le bouton de la sonnerie enfoncé, tout devient plus simple. Quoi que…
Nous sommes accueillis par deux des trois fondateurs de One Hour qui s’avèrent être extrêmement souriants. Leur amabilité fait du bien !

Après avoir pris le temps de discuter autour d’un verre et alimenter notre corps de quelques bonbons, notre game master nous conte le pitch de l’énigme qui, avouons-le, n’a franchement rien de rassurant. Tout le monde fait pourtant mine de garder le sourire… Le calme avant la tempête ?

Alors que tout semble aller bien, nous apprenons que notre équipe s’apprête à être séparée. Névrosés, nous réalisons que le jeu vient officiellement de commencer… Deux objectifs s’offrent maintenant à nous :
– Faire en sorte que notre équipe soit au complet
– Sortir de cet asile de fous en moins de 60 minutes

Arrive le moment d’entrer dans la pièce… Il fait noir. Comme vous vous en doutez, nous venons de faire pipi dans notre culotte.
Nous réussissons à nous reprendre et trouvons de quoi nous éclairer. Les décors sont effroyablement réussis… Bienvenue au pays du test de Rorschach, des murs capitonnés et des camisoles : vous êtes au cœur de Briarcliff !

L’immersion étant totalement parfaite, nous avons réellement l’impression de nous trouver dans un hôpital abandonné. L’appréhension de croiser des personnes bercées trop près du mur rend notre fouille moins efficace que d’habitude.
Chaque ouverture de porte, chaque bruit entendu, chaque objet soulevé devient source d’angoisse…

Le premier objectif de notre jeu est atteint lorsque nous récupérons tous les membres de notre équipe. Fini la psychose, place à la réflexion ! La suite est pourtant loin de s’annoncer de tout repos… Toi même tu sais pas !

Tout le mobilier est ancien : un canapé, un bureau, une armoire, un lit en acier… La peur d’attraper le tétanos devient d’ailleurs omniprésente.
Et dire que nous avons le droit de toucher à tout !
Pour notre plus grand bonheur, aucun anachronisme ne vient troubler notre immersion. Même les échanges avec le game master se font via un vieux poste de télévision. Cet endroit est bel et bien abandonné !

L’ambiance ne cesse de rendre le jeu compliqué et les énigmes, bien que réalisables, ont tendance à devenir très difficiles à cause du stress. Le tout est de rester concentré et ce, quoi qu’il se passe… Plus facile à dire qu’à faire !

C’est après 55 minutes et 39 secondes de survie que nous parvenons à sortir. Nous sommes indemnes… Indemnes physiquement du moins…

ÉPILOGUE

La qualité de l’immersion est la première chose qui nous a marqués dans cette salle. Le décor, l’ambiance sonore et les tâches à accomplir vous donneront envie de rentrer chez votre mère, en courant.

En plus d’être sympathique, le game master est très efficace. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il prenne plaisir à se jouer des joueurs. Tous des sadiques chez One Hour !

Que dire de plus ? Lost asylum est une salle complètement dingue ! Lost asylum est une salle de fou ! Lost asylum est une salle de malade !
Bref, vous l’aurez compris, il ne faut pas hésiter une seconde… Foncez découvrir la salle la plus angoissante de la capitale !

ONE HOUR
24 rue Émile Lepeu
75011 Paris