TITANIC

MAJESTIC ESCAPE GAME

THÈME

Transport

AVIS GÉNÉRAL

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IMMERSION

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DIFFICULTÉ

Confirmé·e

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FOUILLE

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MANIPULATION

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RÉFLEXION

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PROLOGUE

Histoire de varier les plaisirs, notre équipe décide de se rendre, non pas à une session d’escape game, mais à une petite séance de cinéma. Nous voilà donc en route vers le Majestic, concurrent direct du Grand Rex, qui a ouvert ses portes en novembre dernier. Les films à l’affiche ne sont pas des plus récents mais après tout, qui résisterait à une énième projection de Titanic ?

Selon l’heure de la séance et le nombre de spectateurs, la place de cinéma vous coûtera entre 26€ et 32€ par personne. Il est vrai que cela n’est pas donné mais que voulez-vous, il paraît que ce cinéma est un peu particulier…

PS : La carte UGC illimitée n’est pas acceptée…

DE QUOI ÇA CAUSE ?

Le Majestic n’est effectivement pas un cinéma ordinaire. Il est le seul à vous entraîner derrière l’écran, vous permettant ainsi d’être acteur de votre propre aventure.

14 avril 1912 : Voyage inaugural du RMS Titanic… Vous êtes mécanicien à bord et vous remarquez que le paquebot est à l’arrêt. Vous l’ignorez encore mais, il y a quelques heures, à 23H40 précises, le Titanic a heurté un iceberg.

15 avril 1912 : 01H20 du matin. Vous recevez un message vous informant que le bateau va sombrer dans les profondeurs abyssales d’ici soixante minutes. Malheureusement, vous êtes loin d’être prioritaire pour accéder à l’un des rares canots de sauvetage présents à bord. Pire encore, les grilles permettant d’atteindre les ponts supérieurs ont été fermées à clef. Vous avez une heure pour ouvrir cette f*cking grille et avoir une chance de prendre place dans une chaloupe.

C’est la loose. La mouise. La misère. La fin des fins c’est Planta fin. Autant vous dire que vous avez encore plus de risque de calancher qu’un personnage de Game of thrones.

NOTRE EXPÉRIENCE

En ce jour férié fort ensoleillé, nous décidons, contre toute logique, d’aller nous enfermer dons une salle obscure. À notre arrivée chez Majestic, nous sommes gentiment accueillis par Benjamin, notre game master. La décoration du hall d’entrée est impressionnante… Nous apercevons quelques fauteuils rouges, symboles des salles de cinéma ainsi que de magnifiques canapés qui nous attendent. Pour couronner le tout, le nom de l’enseigne est écrit sur un panneau reprenant l’écriture des « american theatres ».

Après quelques minutes de discussion autour d’un verre et d’un seau de pop-corn, cinéma oblige, nous entrons dans le vif du sujet. Benjamin nous accompagne devant la porte de la salle, nous explique le scénario et nous précise que Peter, notre supérieur, a réussi à s’enfuir avant la fermeture des grilles. Voilà qui nous faisait une belle jambe jusqu’à ce que nous apprenions que ce dernier souhaitait nous aider à sortir. Quelle âme charitable ce Peter ! Notons que le fait que notre game master fasse partie intégrante du scénario est un détail fort sympathique.

Manque de bol, ce dernier nous annonce deux mauvaises nouvelles : notre équipe sera séparée et notre aventure commencera dans le noir. Joie !

Il est l’heure de fermer les yeux et de nous laisser guider… Notre game master nous mène, par groupe de deux, dans la salle des machines qui, rappelons-le, est plongée dans l’obscurité.

La lumière s’allume finalement et nous découvrons un décor criant de réalisme. Pas de carton-pâte ou de plastique de mauvaise qualité. En effet, du métal, de l’acier et des tuyaux courent le long des murs… Nous nous croyons vraiment à bord d’un bateau, plus précisément au cœur de la salle des machines. Malheureusement pour nous, ce n’est pas dans cette partie du navire que nous trouverons le Cœur de l’océan… Voilà qui est plutôt fâcheux !

Une lourde porte blindée sépare nos deux groupes. Nous comprenons alors que notre première mission consiste à l’ouvrir afin d’être réunis. Nous commençons donc à fouiller afin de trouver des éléments susceptibles de nous aider dans cette tâche.

Plus que minutieuse, la fouille est quelque peu vicieuse mais juste ce qu’il faut pour apprécier la difficulté. Contrairement à notre habitude, nous n’avons ni tiroirs à renverser, ni tapis à soulever, ni même bureau à fouiller. Soyons honnêtes, nous sommes assez déstabilisés par le peu d’éléments qui nous entoure.

L’ambiance sonore, extrêmement immersive, nous oblige à hurler pour réussir à échanger à travers la porte blindée. Parlons-en de la communication d’ailleurs… Nous avons parfaitement compris comment activer le mécanisme nous permettant d’être réunis ; cependant, deux d’entre nous ont décidé de se noyer dans des explications loin d’être claires. Se noyer… Dans le Titanic… Questcequonestdrôles.

Notre game master ne sait même pas comment nous aider puisque nous avons tous les éléments entre nos mains. Seule notre bêtise personnelle nous fait perdre du temps… Précisons d’ailleurs que le moyen de communication avec Benjamin Peter est très original et parfaitement intégré au décor. Nous finissons tout de même par ouvrir cette fichue porte. Voilà enfin notre équipe au complet !

Au fur et à mesure du jeu, nous en apprenons plus sur les jours précédents le drame. De petits détails glissés dans le décor nous permettent de sentir que nous nous trouvons bien sur l’insubmersible Titanic et non sur un vulgaire bateau de croisière. Insubmersible our ass oui…

Nous perdons à nouveau du temps sur la résolution de la deuxième grosse énigme. Nous tentons, tâtonnons et essayons jusqu’à ce que l’éclair de l’un des membres de l’équipage jaillisse. Et oui les amis, l’éclair a jailli ! Une fois de plus, les vrais savent…

Il s’avère que la pression ne nous réussit pas. La pression… Dans un bateau qui va finir sous l’eau… Nos cerveaux semblent être franchement ramollis par l’humidité ambiante. Qu’à cela ne tienne ! Nous parvenons à ouvrir l’un des rares cadenas de la salle permettant de découvrir un mécanisme ô combien impressionnant ! Probablement l’un des plus impressionnants que nous ayons vus en escape game.

Nous n’avons malheureusement que peu de temps pour nous extasier, d’autant plus que, par souci d’authenticité, Majestic n’a pas inclus d’écran indiquant notre durée de jeu. L’immersion est parfaite ! Il ne manque plus que l’orchestre jouant jusqu’à la dernière minute…

En avançant dans le jeu, nous découvrons une partie du décor, invisible jusqu’à présent, qui se trouve être vraiment très belle. Au risque de vous gâcher la surprise, nous préférons de suite annoncer la couleur : pas de Leo, menottes aux poignets, attendant d’être délivré. En revanche, nous apercevons la sortie… Inaccessible pour le moment.

Afin d’avoir une chance d’atteindre le pont supérieur, nous devons résoudre une dernière énigme qui, soyons honnêtes, nous laisse perplexe. Encore une fois, nous comprenons ce que nous devons faire mais sommes incapables de trouver la solution.

L’immersion est telle que la panique nous empêche de garder notre sang froid. Nous tentons des manipulations hasardeuses… Sans succès !

Notre game master, prêt à tout pour que nous ne sombrions pas au fond de l’Atlantique, nous envoie des indices à la pelle. Ce serait vraiment dommage de finir dans une eau glaciale avec une porte pour quatre en guise de radeau. Déjà que Jack n’a jamais réussi à grimper dessus…

Grâce aux bons conseils de notre game master, nous parvenons à mettre la main sur la clef nous permettant d’ouvrir la grille menant aux étages supérieurs. Nous réussissons cet exploit au bout de 52 minutes et 04 secondes. Once more, we open the door !

NB : L’histoire ne dit pas si nous avons réussi à trouver une place sur un canot. Nous avons peut-être fait tout ça pour rien…

ÉPILOGUE

Ne nous mentons pas, les décors et l’immersion sont les gros points forts de cette salle. Nous avons été immédiatement plongés, c’est le cas de le dire, dans l’univers du naufrage du Titanic. Les surprises que nous avons découvertes au fur et à mesure de la partie nous ont sincèrement ébahis.

Pour résumer, le réalisme des décors, l’ambiance sonore et les soucis du détail font de cette salle l’une des plus immersives que nous ayons testées jusqu’à présent.

Les énigmes sont parfaitement bien ficelées et toujours intégrées au scénario. Nous pouvons néanmoins regretter que ces dernières soient assez peu nombreuses. Soyons clairs, nous avons été franchement lents mais des cerveaux plus éveillés pourraient peut-être rester sur leur faim en sortant trop vite de la salle.

Nous avons également beaucoup apprécié la relation avec notre game master. Ce dernier nous a suivis tout au long de la partie afin de nous donner de précieux conseils et ce, sans nous abandonner une seconde. De plus, nous avons été accueillis chaleureusement dans des locaux magnifiques.

Étant donné que nous sommes très  pointilleux, nous tenons à faire passer un message à l’équipe de Majestic : nous sommes extrêmement déçus que notre victoire n’ait pas été célébrée par la venue de Céline Dion en personne. Rien que ça…

MAJESTIC ESCAPE GAME
2 rue Française
75001 Paris