UN MONSTRE DANS LE PLACARD

A MAZE IN

SALLE JOUÉE DANS LE CADRE DE LA

Coupe de france d'escape game

THÈME

Fantastique

AVIS GÉNÉRAL

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IMMERSION

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DIFFICULTÉ

Confirmé·e

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FOUILLE

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MANIPULATION

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RÉFLEXION

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PROLOGUE

Contrairement à ce que vous pourriez penser, notre inscription à la toute première Coupe de France d’escape game n’était absolument pas liée à notre appétence pour l’amusement, le challenge et la victoire mais bel et bien à notre envie de bretzels et de flammekueches… Nous voilà donc à Strasbourg, comme neuf autres équipes, prêts à observer les cigognes et, accessoirement, à jouer cinq salles en l’espace de deux jours. Pas mal comme programme !

C’est donc dans un cadre un peu particulier que notre équipe de grands enfants s’apprête à pénétrer chez A Maze In afin d’y découvrir Un monstre dans le placard, une salle dont le nom nous met déjà l’eau à la bouche.

Si vous avez raté la diffusion, en prime time sur M6, de cet évènement internationalement réputé, sachez que vous avez également la possibilité de vous confronter à cette salle. Cependant, la condition de ne craindre ni les fantômes, ni les alligators sous les lits se doit d’être respectée par les deux à six personnes qui constituent votre équipe… Chacun n’aura ensuite plus qu’à sortir entre 38€ et 55€ de sa tirelire pour obtenir son droit d’accès.

DE QUOI ÇA CAUSE ?

Suite à un long trajet en voiture, de nuit et sous la pluie, vous et vos compagnons de route arrivez chez grand papy, au moment où tout le monde va se coucher… Soit ! Vous attendrez demain pour claquer une bise à votre tatie !
Fort heureusement, votre vieux cousin, encore debout, vous reçoit à bras ouverts. Qui dit vieux cousin dit bien sûr que vous ne l’avez pas vu depuis longtemps, pas qu’il s’agit d’une personne d’un certain âge, ou d’un âge certain d’ailleurs… Bref ! Vos valoches posées et vos chaussons enfilés, vous apprenez que les plus jeunes de la famille, persuadés d’avoir entendu un monstre dans le placard, ont préféré s’endormir dans votre chambre plutôt que dans celle réservée aux enfants.

Un monstre dans le placard ? Ce n’est pas ça qui va vous empêcher de dormir et puis, finalement, c’est plutôt sympa de retrouver la chambre que vous squattiez quand vous étiez petits. Allez… Bonne nuit et à demain. Enfin… Si tout va bien !

NOTRE EXPÉRIENCE

Coupe du Monde de France d’escape game
Strasbourg
Jour 1 – Salle 1

* Préparez-vous à boire un shot à chaque fois que vous lirez « Coupe de France » dans les prochains paragraphes…

C’est après une courte nuit, le café à peine ingéré et des cernes en guise de maquillage, que nous arrivons chez A Maze In où une foule en délire, constituée des membres de l’enseigne et de ceux ayant organisé l’évènement, nous accueille en grandes pompes. Si vous avez l’habitude de nous lire, vous n’êtes sûrement pas sans savoir que nous sommes bien plus efficaces en pleine après-midi mais, qu’à cela ne tienne, bien que nos cerveaux ne soient pas tout à fait réveillés, ils le sont quand même suffisamment pour être excités comme des puces. Nous voilà donc remontés comme des coucous pour faire coucou à nos hôtes du jour… Les coucous qui font coucous ! Vous l’avez ?
Tout ça pour dire que c’est dans cet étatgère que nous assistons d’abord à un brief général concernant les règles liées à la Coupe de France*.
Pour faire court, car nous nous doutons que ces détails ne vous intéressent pas outre mesure, dans le cadre de la Coupe de France*, nous pouvons gagner ou perdre des points en fonction du temps qu’il reste en sortant de la salle, de la résolution des quêtes annexes et du nombre d’indices demandés… Bien évidemment, ces règles, valables lors de l’évènement, ne vous concerneront absolument pas hors de ce cadre.

Cela étant dit, nous voilà isolés des autres participants, attentifs au brief spécifiquement consacré à notre salle. Notre hôte est adorable et accueillant mais il est également si tremblant que nous sommes à deux doigts de lui proposer une camomille… Nous ne saurons jamais si cette personne est naturellement stressée ou si l’enseigne lui a mis un gros coup de pression mais, ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’il ne faut jamais oublier que tout ceci n’est qu’un jeu. Rien qu’un jeu.

Trêve de blabla, l’heure est venue d’entrer dans la salle… Et quelle salle ! Nous voilà au cœur d’une vraie chambre d’enfant des années 90-2000 avec un téléphone Fisher Price, une console de jeux et des posters de Justin et Britney sur les murs. Nous sommes sur le point de reproduire une choré des Spice Girls quand nous nous souvenons que le chrono est lancé… Ce n’est que partie remise !

Nous commençons par fouiller la salle et trouvons, assez facilement, quelques objets visiblement importants. Qui nous parle ? Ha ! Bonjour Monsieur le monstre ! Vous détruire ? En retrouvant les trois artefacts ? Qui sont protégés par des gardiens ? Et bien, nous avons bien fait de venir… Tenez-vous prêt à nous dire bye bye, comme l’a chanté Ménélik !
Nous connectons nos cerveaux sur la même fréquence et venons rapidement à bout de la première partie de la salle. Les mécanismes sont plutôt classiques mais efficaces et bien intégrés. Le système d’indices, quant à lui, est très chouette mais, Coupe de France* oblige, nous n’en profitons que trop peu.

Nouvelle ambiance… Finie la chambre d’enfants et bienvenue dans un lieu aussi étrange qu’étonnant. Une sorte de laboratoire de savant fou qui serait le descendant de Tim Burton !
Pour mettre la main sur l’un des artefacts, nous devons penser sciences et mathématiques… Si cette étape est une véritable torture pour trois d’entre nous, ce n’est qu’une partie de plaisir pour la quatrième qui s’empresse de passer à l’action !
Malheureusement, notre logique n’est pas celle de l’enseigne et nous sommes contraints de réclamer un indice afin de ne pas risquer de sortir de l’immersion. Grâce à ce dernier, qui nous semble quelque peu capillotracté, nous finissons par réussir la mission mais restons un poil dubitatifs tant ce raisonnement n’est pas le nôtre mais… Admettons !

Lorsqu’arrive le moment de récupérer le dernier artefact, dans un tout nouvel univers, nous comprenons ce que nous avons à faire et sommes beaucoup plus à l’aise. Tout est fluide, logique, kiffant ! Les manipulations s’enchaînent et l’excitation nous pousse à donner de la voix. C’est si intense que cette énigme ne nous prend vraiment pas beaucoup de temps… Dommage, les décors étaient vraiment sympas !

Retour à la case départ ! Alors que nous sommes venus à bout des trois gardiens des artefacts et que nous pensons regagner nos pénates afin de profiter d’une bonne nuit de sommeil dans la chambre des enfants, nous découvrons un lieu, encore inexploré, que nous n’avions clairement pas vu venir. Quel plaisir de réaliser qu’il y a encore des passages secrets à emprunter !
Cette nouvelle étape nécessite une coopération maximale mais, avant tout, une bonne compréhension pour savoir quoi faire… Et c’est là que le bât blesse ! Nous nous y reprenons à deux, trois et quatre fois mais rien à faire, nous sommes perdus. Nous n’avons d’autre choix que de demander un deuxième indice pour éclairer nos lanternes… Sauf que, malgré cela, le câblage ne se fait pas dans nos cerveaux. Si nous comprenons ce que nous avons à faire, nous sommes bien loin d’en cerner le rapport avec la choucroute de Strasbourg !

C’est donc un peu désorientés que nous accédons à l’ultime étape du jeu… La mission est intransigeante mais pleine de fun ! Il ne faut pas se rater et cette dernière nous semble à la fois fluide et super cool ! Nous sommes à fond, ne nous emmêlons pas les manettes et parvenons à vaincre le big boss, qui n’est autre que le monstre du placard, après 72 minutes, sur les 90 permises, de tension grandissante !

ÉPILOGUE

Si nous avions clairement la tête dans le pâté en arrivant chez A Maze In, ce n’est franchement plus le cas une fois cet escape game terminé ! Outre le fait d’être une salle fichtrement exigeante, Un monstre dans le placard propose une densité d’énigmes impressionnante. Autant vous dire que la Coupe de France* ne nous a pas épargnés pour cette mise en bouche matinale.

La thématique, digne de Monstres & Cie, et la décoration, un chouilla nostalgique, ont touché nos petits cœurs de millenials. Ajoutez à cela la variété des univers traversés, la diversité des ambiances et la taille des espaces disponibles… Vous obtiendrez quelque chose de très agréable !
Les énigmes, quant à elles, ne nous ont pas toutes parlé de la même manière… Si certaines ont immédiatement fait tilt dans nos caboches, d’autres, notamment une, nous a clairement laissés dubitatifs. Nous le sommes d’ailleurs encore lorsque nous écrivons ces lignes.
Le point positif de ces moments de galère, c’est qu’il fut l’occasion de découvrir un système d’indices qui nous a totalement tapé dans l’œil, ou plutôt dans l’oreille. Cependant, compte tenu de l’événement, nous n’avons pas pu en profiter à sa juste valeur. Si vous pouviez en abuser un peu pour nous lorsque vous vous rendrez sur Strasbourg…

Pour faire court, retenez qu’Un monstre dans le placard est une salle pleine de manipulations et d’énigmes en grande quantité. Si ces dernières ne sont pas forcément novatrices, elles n’en restent pas moins sympathiques et ludiques.
En ce qui nous concerne, nous sommes quelque peu passés à côté mais notre avis n’est que personnel et, nos petites personnes mises de côté, Un monstre dans le placard fut un vrai coup de cœur pour de nombreuses autres équipes. Peut-être en attendions-nous juste un petit peu trop…

A MAZE IN
5 quai de Paris
67000 Strasbourg