Gentleman cambrioleur

Pour votre gouverne

Gamescape
17 rue de la Pierre Levée
75011 Paris

Ligne 3 : Station Parmentier
Ligne 11 : Station Goncourt
Lignes 3 & 5 & 8 & 9 & 11 : Station République

www.gamescape.fr

C’est par un mardi soir quelconque que nous décidons de nous faire enfermer… Quoi ? Cela ne vous est jamais arrivé ? Vous devriez y songer voyons ! Vous verrez, c’est une expérience plutôt sympathique qui pourrait vous amener à ouvrir un blog… Bref ! Comme nous le disions, ce fameux mardi soir, à 20H00, ou 20H10 pour les retardataires, nous nous faufilons chez Gamescape, une enseigne qui nous a déjà donné du fil à retordre, afin de découvrir leur dernière salle en date : Gentleman cambrioleur.

Pour devenir un bandit digne de ce nom et tenter de repartir avec un joli pactole, il vous faut allonger la monnaie. Oui, oui, oui… Tenter ! Ce n’est pas parce que les apprentis cambrioleurs qui composent votre équipe ont investi entre 19€ et 29€ qu’ils sont assurés de repartir avec le butin… Croyez-nous !

Le scénario ?

La célèbre Comtesse de Cagliostro vous a donné une mission… Pardon ? La Comtesse de quoi ? Vous ne connaissez pas la Comtesse de Cagliostro ? Eh bien… Nous non plus ! Mmm… Reprenons !

La Comtesse de Cagliostro, donc, vous a promis une très belle récompense si vous parvenez à lui venir en aide. Elle s’est fait dérober une lettre par le non moins célèbre Arsène Lupin ! Arsène… Vous l’avez cette fois ? C’est bien ! Notre assistant vous enverra une médaille.
Le gentleman cambrioleur a osé dérober à Son Altesse une lettre contenant des informations capitales permettant de mettre la main sur le trésor des Rois de France. Rien que ça !

Vous avez une heure pour fouiller l’appartement du plus talentueux des escrocs français, mettre la main sur ledit document et ressortir afin de partager, avec la Comtesse, ce fameux trésor.

Gentleman

Et tout le toutim…

C’est en avance pour une partie de l’équipe et en retard pour l’autre que nous arrivons chez Gamescape. Il semblerait que nous ayons bien des difficultés avec la ponctualité… Nous sommes donc accueillis, en différé, par notre game master qui nous offre de quoi nous désaltérer, ce qui s’avère bien utile aux retardataires qui viennent de piquer un petit sprint depuis la station de métro.

Une fois l’équipe réunie et rafraichie, nous passons aux choses sérieuses. Notre hôte nous explique être notre complice et nous remet un parchemin contenant des informations cruciales au sujet de l’appartement d’Arsène Lupin. Figurez-vous que cet endroit est équipé d’une chambre forte… Si l’appartement est doté d’une chambre forte, il semble donc logique que la lettre que nous venons chercher s’y trouve. CQFD poto !

Se rendre chez Arsène Lupin c’est, à peu de choses près, comme entrer en boîte : tenue correcte exigée… Ou tenue de dandy plutôt ! Notre complice nous coiffe donc de hauts-de-forme, nous orne de jolis vestons et nous pare de cannes noires. Nous voilà rhabillés pour l’hiver ! Enfin… Pour le printemps vu le temps qu’il fait à Paris en ce 19 février. Pardon. Nous digressons.

Nous entrons enfin dans l’appartement de Monsieur Lupin où nous découvrons une belle et grande bibliothèque couvrant quasiment l’intégralité d’un mur. Il y a également deux gros fauteuils, dont Stephane Plaza soulignerait probablement la taille compte tenu de celle de l’appartement, un tapis pas très jojo et un guéridon. Oui… Un guéridon ! Nous laissons deux minutes aux plus incultes d’entre vous pour aller chercher ce terme sur les Internets… Ajoutons à cela que ce guéridon est surplombé d’un très beau téléphone permettant à notre complice de nous joindre.

Après quelques secondes de découverte, nous nous mettons à fouiller chaque recoin de la pièce. Le fait que nous soyons très bien organisés et parfaitement complémentaires nous fait réaliser qu’il n’y aura pas grand chose à trouver en ces lieux. Nous rencontrons alors un premier mécanisme ô combien impressionnant puis enchaînons rapidement sur un autre qui lui, nous donne un peu plus de fil à retordre. Nous essayons… Une fois. Deux fois. À trois, nous risquons de nous énerver. Oups ! Digression encore.
Bref… Ce mécanisme nous résiste et nous embête un peu malgré nos trois cerveaux, nos six mains et nos six yeux. Force est de constater que, sans ce mécanisme, nous sommes dans l’impossibilité d’avancer. C’est alors que l’une d’entre nous, la plus belle, la plus intelligente et la plus persévérante, réussit à activer le fameux mécanisme. Oui… Ça va les chevilles ! Merci de vous en inquiéter.

Nous comprenons rapidement que nous pouvons nous répartir les tâches et progresser en parallèle afin de gagner du temps. Grosso modo, chacun avance dans son coin tout en tenant les autres au courant et ça, c’est plutôt chouette. Ça faisait longtemps que nous n’avions pas joué une salle si peu linéaire.
Manque de bol, cette situation ne dure pas ! En effet, certaines étapes du jeu nous demandent rapidement de réfléchir collectivement. Évidemment… Ç’aurait été trop beau !

Nous nous retrouvons ensuite face à plusieurs mécanismes vraiment sympathiques et originaux que nous n’avions encore jamais vus et qui nous mettent parfois dans des situations assez… Cocasses dirons-nous. Malgré cela, nous sommes encore dans les temps. Enfin… Nous le pensons !

Pifpafpouf ! La chambre forte est ouverte ! Si vous voulez savoir comment nous avons réalisé cet exploit, sachez que nous sommes plutôt faciles à soudoyer financièrement par message privé… Dommage pour les plus intègres d’entre vous ! Nous pouvons cependant affirmer que la porte de cette chambre forte est très belle et donne beaucoup de cachet au décor.

Nous accédons alors à une seconde salle où nous rencontrons un nouveau mécanisme malheureusement moins palpitant que les précédents. Ce dernier nous demande néanmoins une concentration assez extrême.

Et là… C’est le drame ! La dernière énigme nous laisse pantois. Médusés. Perdus. Notre complice ne semble pour autant pas vouloir nous aider et nous laisse face à ce blocage, dans le flou le plus total. Il finit toutefois par nous appeler mais, après une blague ratée de notre part, nous raccroche au nez. Notre game master ne semble pas sensible à notre humour… C’était rigolo pourtant !
Nous n’avons donc d’autre choix que de continuer à cogiter en ne comptant que sur nous-mêmes. Malheureusement, la connexion entre nos neurones ne se fait toujours pas.

C’est à ce moment-là que la sonnerie du téléphone retentit de nouveau… Bonheur ! Joie ! Extase ! Euphorie ! Ou pas… Notre complice nous donne une information qui ne nous aide pas le moins du monde. Non ! Rien à faire ! Ça ne monte pas dans nos cerveaux… Pourtant, nous en avons trois qui fonctionnent à plein régime depuis cinquante minutes.

Le temps passe. Un ange passe.

Nous tentons tout ce que nous pouvons imaginer pour venir à bout de cette dernière étape. En vain… Ah ! Nous pensons à une autre manière d’aborder le problème. Mais non ! Mais si voyons ! Cette fois, c’est sûr ! Nous sommes persuadés d’avoir la solution… Toujours pas !

Le temps passe à nouveau. Nous hésitons à réclamer un thé et quelques gâteaux. Quelqu’un aurait-il un jeu de cartes ? Notre motivation commence à s’effriter. Le temps qu’il nous reste aussi…

Une bonne dizaine de minutes s’écoule ainsi jusqu’au retentissement du gong final. Une heure est passée… Nous ne sommes pas venus à bout de cette salle.
Notre complice nous rejoint alors pour nous expliquer ce que nous avons raté. Nous réalisons ainsi que cette dernière énigme est clairement capillotractée selon l’avis subjectivement subjectif de notre équipe. Tant pis, pas de pactole pour nous. Adieu trésor. Bye les tunes. Farewell l’argent… Nous sommes venus, nous avons vu mais nous n’avons pas vaincu.

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Après délibération du conseil

Soyons objectivement objectifs, Gentleman cambrioleur est une salle plutôt compliquée. Il n’est pas facile de venir à bout, dans les temps, de l’ensemble des énigmes proposées. Il est indispensable de faire preuve de cohésion et d’organisation pour franchir toutes les étapes du jeu. Bien que nous ayons toutes ces qualités à notre actif, cela ne nous a pas empêchés de bloquer sur la dernière énigme qui, selon nous, manque grandement de clarté.

Dans la salle du Gentleman cambrioleur se trouvent des manipulations et des mécanismes extrêmement originaux. De plus, aucun cadenas n’est utilisé… Zéro ! Nada ! Niet !

Le scénario et les décors respectent grandement l’univers créé par Maurice Leblanc. De nombreux clins d’œil à Arsène Lupin et à ses aventures ne pourront que ravir les connaisseurs.
Nous regrettons malheureusement que, malgré le jeune âge de cette salle, certains éléments aient déjà été abîmés par des joueurs.

Résumons… Nous avons beaucoup apprécié la non-linéarité, les manipulations et les mécanismes présents dans Gentleman cambrioleur. Malgré cela et compte tenu des longues minutes de frustration en fin de partie, nous n’avons pas quitté les lieux avec le sourire. De ce fait, si l’univers vous plaît et que la difficulté ne vous fait pas peur, nous ne pouvons que vous conseiller de jouer cette salle ; espérons seulement que vous n’aurez pas besoin de votre game master ou que ce dernier ne vous laissera pas bloquer douze minutes sur une seule et même énigme. Bisous bisous !

Bulletin scolaire

Décors :3
Fouille :1
Réflexion :5
Difficulté générale :4

Défi de l’alchimiste

Pour votre gouverne

Gamescape
17 rue de la Pierre Levée
75011 Paris

Ligne 3 : Station Parmentier
Ligne 11 : Station Goncourt
Lignes 3 & 5 & 8 & 9 & 11 : Station République

www.gamescape.fr

Après nous être échappés de magnifiques voûtes dans Le cachot de la Bastille, nous sommes fin prêts et échauffés pour nous confronter au Défi de l’alchimiste, salle considérée comme la plus difficile de Paris.

Le secret de l’alchimiste étant unique au monde, l’enseigne ne propose qu’une seule salle pour résoudre cette énigme. Il est donc impossible d’affronter quiconque dans cette périlleuse aventure.

Pour entrer dans l’arrière-boutique de l’alchimiste, 19€ à 29€ vous seront demandés. Il faudra alléger votre bourse de quelques piécettes… Comme à l’accoutumée, le prix dépend du jour et de l’heure de votre visite ainsi que du nombre de clochards qui vous accompagnent.

Le scénario ?

Paris. XIVème siècle. Vous voilà dans la peau d’un clochard en quête d’un toit pour la nuit. Oui… Un clochard. Votre activité consiste donc à sonner les cloches de l’église contre rémunération.
Vous ne le saviez pas ? C’était donc l’instant culture du jour… Vous ne pourrez pas dire que vous n’apprenez rien en lisant nos articles !

Cette nuit, le célèbre alchimiste Nicolas Flamel est prêt à vous accueillir et à vous offrir le gîte et le couvert. Rien n’étant gratuit dans ce bas monde, ce dernier vous permet de dormir au chaud à la seule condition que vous perciez ses secrets. Comme vous vous en doutez peut-être, votre objectif est de découvrir les mystères de la pierre philosophale.

Attention ! Vous n’avez qu’une heure pour y arriver… Dieu seul sait ce qu’il adviendra de vous en cas d’échec…

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Et tout le toutim…

Nous ne sommes pas contre vous raconter le très bon accueil qui nous a été réservé chez Gamescape mais de peur de radoter, nous préférons vous conseiller de lire notre article précédent. Pour faire court, notre arrivée s’est passée de la meilleure manière qui soit.

Notre sang encore bouillant, nous changeons de salle mais aussi de siècle. Nous arrivons devant l’antre de Nicolas Flamel où notre maître du jeu nous explique le nouveau scenario. Il nous remet aussi cinq fioles ; chacune d’entre elles contient un indice afin de nous aider à progresser en cas de problème.

Rien n’étant simple dans cet escape game, notre game master décide de nous mettre des bâtons dans les roues. Il nous enfile un capuchon sur la tête et nous bande une nouvelle fois les yeux. Serait-ce une tradition chez Gamescape ?

Nous pénétrons donc, dans le noir et à la queue leu-leu, dans la pièce. La voix de Nicolas Flamel nous accueille mais ne nous rassure pas. En effet, nous ne savons pas vraiment ce qui pourrait se passer si nous ne réussissions pas à percer son secret en moins d’une heure. Aucun d’entre nous ne souhaite vraiment le savoir…

Le compte à rebours démarre… Nous retirons les masques qui nous occultent la vue et réalisons que nous sommes bel et bien chez un alchimiste. Nous nous trouvons dans une petite auberge décorée d’un magnifique bar, d’une belle table d’époque et de quelques fioles. Le décor nous fait faire un véritable bon dans le temps. Aucun anachronisme ne vient d’ailleurs perturber notre immersion puisque c’est le tintement des cloches qui nous annonce le temps qui passe. Tic… Tac… Tic… Tac…

Après ce bref état des lieux, nous attaquons notre travail de fouille. Bien renseignés sur le sujet, nous savons que le défi de Nicolas Flamel est de taille puisque seulement 10% des équipes en sortent indemnes. Nous cherchons, cherchons et cherchons encore… Et plus nous cherchons, plus nous réalisons que la fouille, cruciale dans cette salle, se révèle être vraiment compliquée. Nous avons beau avoir une vingtaine d’escape games à notre actif, Gamescape nous apprend ce qu’est la fouille, la vraie.

Même si nous faisons tout pour ne pas perdre une seconde, nous sommes dans l’impossibilité de nous répartir les tâches. La majorité des étapes du jeu nécessite de faire fonctionner nos trois cerveaux à plein régime. Nos neurones fument et les idées les plus saugrenues nous traversent l’esprit tant les énigmes sont d’une finesse étonnante !

Malheureusement, le moment tant redouté pointe le bout de son nez… Nous bloquons ! Qu’à cela ne tienne, nous décidons d’ouvrir la première fiole… Puis la deuxième… Et la troisième… Avec l’aide de ces indices et de notre maître du jeu qui ne nous abandonne pas une seconde, nous finissons par avancer. Codes, cadenas, symboles, logique, calcul… Nous ne savons plus où donner de la tête.

Malgré beaucoup d’efforts et d’échanges, nous faisons face à des énigmes très compliquées que nous avons du mal à saisir. Ces dernières nous font d’ailleurs perdre de précieuses minutes.

Le cinquième coup de cloche se fait entendre. Il ne nous reste plus que dix minutes. Le temps presse… Nous avançons à tâtons, revenons en arrière, tournons en rond… Nous avons beau réflechir à trois cerveaux, nous sommes rattrapés par le temps.
Les lumières s’éteignent… Nous avons lamentablement échoué. Nicolas Flamel décide de nous garder enfermés à ses côtés. Même Harry Potter a réussi à nous mettre à l’amende alors qu’il n’était qu’un enfant…

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Après délibération du conseil

Nous sommes enfermés à tout jamais au côté de Nicolas Flamel et de sa pierre philosophale… Mais sans aucun regret !

Le Défi de l’alchimiste est une vraie salle de qualité, un escape game complexe et bien ficelé ! Les énigmes sont d’une difficulté inexplicable et d’une logique implacable, à l’exception d’une que nous avons trouvée un peu capillotractée.

Chez Gamescape, aucun anachronisme ne vient ruiner le scenario. Même les cadenas ont l’air d’époque ! En parlant de cadenas, nous devons avouer qu’il y en a une certaine quantité voire une quantité certaine… De fait, il se peut que certains d’entre vous trouvent l’énigme très linéaire.

Même si nous nous sommes plus amusés dans Le cachot de la Bastille, nous avons vraiment apprécié percer les mystères du Défi de l’alchimiste.

Une décoration sobre mais bien pensée ainsi qu’un scenario très bien écrit… Le Défi de l’alchimiste est une des rares salles à avoir eu raison de nous mais elle le mérite amplement !

Pour conclure, cette salle s’adresse à des joueurs aguerris mais ne gâchera le plaisir d’aucun débutant tant il est agréable de s’y enfermer. Après avoir passé du temps dans deux des trois salles de Gamescape, il nous tarde d’aller faire un brin de causette à Monsieur Eiffel dans la dernière énigme de l’enseigne.

Bulletin scolaire

Décors :3
Fouille :5
Réflexion :5
Difficulté générale :5

Le cachot de la Bastille

Pour votre gouverne

Gamescape
17 rue de la Pierre Levée
75011 Paris

Ligne 3 : Station Parmentier
Ligne 11 : Station Goncourt
Lignes 3 & 5 & 8 & 9 & 11 : Station République

www.gamescape.fr

Après plus d’un an à parcourir les enseignes parisiennes d’escape games, nous franchissons enfin les portes de Gamescape. Cette enseigne nous fait de l’œil depuis très longtemps mais nous n’avons jamais eu l’occasion de tenter l’expérience. Il est donc temps pour nous de nous confronter à leur salle décrite comme la plus facile : Le cachot de la Bastille.

Gamescape ne propose qu’une seule salle pour cette énigme. Vous n’aurez donc pas la possibilité de confronter une autre équipe dans les bas-fonds de la forteresse.

Pour avoir le privilège de remonter le temps et de pénétrer dans cette prison mythique, il vous faudra payer un droit d’entrée allant de 19€ à 29€. Le prix dépend du jour et de l’heure de votre incarcération ainsi que du nombre de prisonniers.

Le scénario ?

En l’an de grâce 1703, sous le règne de l’impitoyable Louis XIV, vous voilà coupable de crime de lèse-majesté. Vous n’êtes pas sans savoir que nul n’insulte impunément sa majesté le Roi Soleil…

La sentence est irrévocable : vous serez pendu haut et court dans 60 minutes… A moins qu’un ancien prisonnier ne vous ait laissé suffisament d’indices pour pouvoir vous échapper. Verdict dans une heure !

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Et tout le toutim…

À notre arrivée chez Gamescape, nous sommes chaleureusement accueillis par Irving, co-fondateur de l’enseigne. Initialement invités pour nous confronter au Défi de l’alchimiste, salle réputée pour être la plus difficile de l’enseigne voire de Paris, Irving nous propose d’abord de nous échauffer avec Le cachot de la Bastille. Comme vous vous en doutez, nous acceptons sa proposition avec grand plaisir.

Après quelques échanges autour d’un verre d’eau, notre game master nous accompagne au sous-sol, à l’entrée du cachot. Avant de pénétrer dans la salle, il nous conte le scénario et nous rappelle que nous ne serons pas seuls lors de notre aventure puisqu’il veillera sur nous. S’arrêter là est bien trop simple… Avoir les yeux bandés et être enchaîné les uns aux autres est tellement plus sympathique ! Ambiance !

C’est donc dans le noir, pieds et mains liés, que nous entrons dans la salle. Une voix nous expliquant notre mission retentit ; nous pouvons maintenant enlever nos masques. Nous constatons alors que nous sommes enfermés dans une magnifique cave voutée digne des plus beaux édifices parisiens.
A travers les barreaux de notre cellule, nous pouvons voir le bureau du garde du cachot ainsi que la porte de sortie, celle qui nous mènera vers la liberté… Encore faudra-t-il l’atteindre !

Tous les éléments sont présents pour nous plonger au cœur du XVIIIème siècle. Aucun écran ou élément technologique ne vient troubler le décor. En plus de barreaux, de chaînes, de cordes et de vieux cadenas, une guillotine est présente dans la pièce. Imperturbables, nous gardons la tête sur les épaules !

Nous commençons rapidement notre fouille. Malheureusement, nos mouvements sont ralentis par les chaînes qui nous entravent les pieds ou les mains. Une grande coordination est indispensable pour pouvoir se déplacer ensemble.

Même si nous n’arrivons pas tout de suite à nous détacher, nous parvenons cependant à rassembler tous les éléments pour nous libérer de notre cellule.
Nous voilà maintenant dans le bureau… La porte de sortie nous nargue. Nous reprenons alors notre fouille et nous retrouvons face à une multitude de cadenas.

Dans cette partie de la salle, la réflexion est un peu plus présente. Certaines énigmes, plus difficiles, mobilisent d’ailleurs toute l’équipe. Contrairement à certaines salles où nous pouvons nous répartir les tâches, il est souvent indispensable de réfléchir ensemble dans Le cachot de la Bastille.

Nous réussissons assez rapidement à ouvrir tous les cadenas de cette salle. Une étape nous pose toutefois quelques soucis mais l’aide précieuse de notre game master nous remet sur la voie et nous permet d’en venir à bout.

Nous voilà maintenant face à l’énigme finale… Cette dernière, malgré ses airs compliqués, est pourtant assez simple. Le tout est de garder la tête froide afin de ne pas paniquer.
C’est après l’avoir résolue et au bout de 46 minutes et 27 secondes d’enfermement que nous mettons la main sur la clef de la liberté. La place de Grève attendra !

Nous

Après délibération du conseil

Nous avons enfin testé une salle de Gamescape et ne le regrettons absolument pas. Il était temps ! Le cachot de la Bastille est un escape game de qualité. Les énigmes sont en parfaite cohérence avec le scénario et le sens du détail est impressionnant. Aucun anachronisme ne vient d’ailleurs gâcher l’immersion.

Certes, les énigmes de cette salle sont assez linéaires et les cadenas sont présents en très grand nombre mais que voulez-vous… Nous sommes en 1703 et il serait ridicule de devoir déverrouiller un iPhone !

Pour ne rien gâcher, les locaux sont magnifiques et l’accueil très agréable. Nous avons vraiment apprécié revenir aux bases de l’escape game où le but est de s’échapper. Cela est simple et fonctionne toujours aussi bien !

Que vous soyez débutant ou joueur aguerri à la recherche d’un retour aux sources, nous vous conseillons Le cachot de la Bastille sans aucune hésitation.

Bulletin scolaire

Décors :4
Fouille :3
Réflexion :2
Difficulté générale :2