Posted on 23 janvier 2023
Escape Game Aventure
14 Square Léon Blum
92800 Puteaux
Ligne 1 : Station Esplanade de La Défense
RER A : Station La Défense
Tramway 2 : Station Puteaux
https://www.escapegameaventure.fr
C’est dans la nuit noire, à l’heure où les enfants sont en pyjama, que nos humbles personnes sont attendues chez Escape Game Aventure pour tester Le grenier fantastique, quelques jours avant son ouverture au commun des mortels. Veinardes que nous sommes !
Dans le cas où vous auriez envie de faire plaisir à vos enfants qui, rappelons-le, ne sont pas uniquement des employés de maison bénévoles, sachez que visiter les combles d’un escape game vous coûtera entre 21€ et 45€ par gugusse. Cerise sur le gâteau, vous n’aurez pas à faire des pieds et des mains pour occuper vos enfants pendant une heure, deux si l’habillage et le trajet sont pris en compte…
Alors qu’un papy vient de confier les clefs de son grenier à son petit-fils, ou à sa petite-fille selon le game master sur lequel vous tombez, vous et votre équipe êtes invités à vous joindre à l’exploration des lieux. Comme tout bon grenier qui se respecte, ce dernier regorge probablement d’araignées, de poussière mais aussi de trésors inestimables… En voilà une bonne nouvelle !
Bien que ce papy ne soit pas le vôtre, votre petit groupe de fouineurs est tout émoustillé à l’idée de laisser parler le vilain défaut qu’est la curiosité… Scélérats !
C’est la tête dans le pâté et le pâté dans la tête que nous débarquons chez Escape Game Aventure après une éreintante journée de boulot. Que voulez-vous ? Un béta-test ne se refusant pas, nous laissons la fatigue au vestiaire et sommes fin prêtes à découvrir Le grenier fantastique.
Nous sommes une nouvelle fois accueillies par le gérant de l’enseigne qui nous briefe rapidement sur ce qui nous attend. Notre hôte est tout de suite dans son rôle et se présente comme étant le petit-fils du propriétaire du grenier. Nous ne savons pas très bien pourquoi un grand-père nous fait confiance pour aller fouiller ses affaires mais puisqu’il y a moyen de s’enrichir en trouvant des trésors cachés, nous acceptons la mission de bon cœur. Et oui mon p’tit, l’inflation tout ça tout ça…
Avant même d’accéder au grenier, une petite mise en bouche nous attend. Figurez-vous que, depuis le début des bêta-tests, nous avons l’honneur d’être la première équipe à échouer… Qu’à cela ne tienne, notre droit de visite est tout de même accordé !
Bref… Nous découvrons les lieux et comprenons rapidement que le vioque est atteint de syllogomanie ! C’est d’ailleurs grâce à ce syndrome d’accumulation que vous avez déjà dû mettre la main sur des journaux de première fraîcheur chez vos grands-parents… Préparez-vous donc à retrouver celui annonçant une petite explosion nucléaire dont le nuage s’est arrêté aux frontières. Bien évidemment !
Un décor assez fou nous fait face… Pour résumer, c’est un joyeux bordel fait d’objets en tout genre ! Des pendules, des bouquins, des meubles anciens, un vieux tapis et des gadgets tous plus inutiles les uns que les autres.
Nous commençons donc à fouiller les lieux tels des Américains durant la Ruée vers l’or et la galère commence rapidement. Il y a tellement d’éléments dans ce grenier que nous ne savons plus où donner de la tête. Le petit-fils, qui veille au grain, intervient donc souvent pour nous remettre dans le droit chemin. Soit nous sommes totalement nulles soit la salle est beaucoup trop difficile mais pour être honnêtes, sans lui, nous serions encore en train de chercher…
Nous parvenons tout de même à mettre la main sur les pierres précieuses tant espérées. Nous débloquons également l’accès à une deuxième pièce dont le décor met les adultes que nous sommes particulièrement mal à l’aise. Cependant, n’oublions pas que nous sommes dans un escape game pour enfants donc, si les adultes font des cauchemars, tant pis pour eux. Les petits, eux, n’y verront que l’occasion de s’amuser. Vous n’avez rien compris ? Ce n’est pas bien grave, allez-y et tout s’éclairera !
Notre chasse au trésor continue gaiement et l’aventure devient plus fluide. Nous résolvons les énigmes de cette pièce assez facilement et avons enfin le sentiment d’avancer.
Nous découvrons un nouvel espace de jeu et apprenons que le grand-père a des hobbies bien cachés. S’en suit un moment extrêmement drôle, plein de peps, qui nous vaut pas mal de fou-rires et qui devrait plaire à tout le monde. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous donnons de notre personne et mettons de côté toute dignité.
Une fois cette épreuve totalement inattendue remportée haut la main, notre aventure prend un autre tournant. Nous n’en révèlerons pas trop ici mais sachez que le papy n’est pas trop du style charentaises et mots croisés. Dire que nous étions simplement venues chercher des trésors…
Même si nous comprenons très vite ce que nous avons à faire, nous nous retrouvons à courir partout en hurlant des informations d’une pièce à l’autre, totalement échevelées et pas des plus efficaces. Concrètement, nous brassons du vent et ressemblons probablement à deux échappées d’asile. Sous le regard plutôt amusé de notre game master, aka la descendance du grand-père, nous tentons, échouons puis retentons jusqu’à trouver la solution nous permettant de quitter le grenier au bout de 52 minutes d’errance, de doute et de course effrénée.
Le grenier fantastique est une salle qui, en toute honnêteté, nous a quelque peu déstabilisées. En effet, même si nous prenons toujours beaucoup de plaisir à nous rendre chez Escape Game Aventure, nous devons avouer que, cette fois-ci, certains détails ont rendu notre expérience un peu moins fluide.
Compte tenu du fait que l’enseigne a fait des enfants son public de prédilection, la présence du game master à nos côtés a toujours été cohérente. Nous avions d’ailleurs encensé notre hôte dans les rôles qu’il a joués au sein de Dinoland et de L’école de magie mais, pour la première fois, nous avons dû nous accommoder de sa compagnie sans que cette dernière ne soit justifiée scénaristiquement. Fort heureusement, les bêta-tests ont porté leurs fruits puisque davantage d’informations sont à présent expliquées dans le brief initial. Le game master explique maintenant le pourquoi du comment de sa présence dans la salle… Ça tient la route et c’est franchement appréciable !
Néanmoins, heureusement que le maître des lieux traînait dans les parages pour nous prêter main forte. Nous avons eu grand besoin de ses interventions tant la fouille était vicieuse et l’enchaînement des étapes nébuleux. Ses coups de pouce nous ont donc été plus que précieux.
Fort heureusement, depuis notre venue lors des bêta-tests, la difficulté a été revue à la baisse afin que les joueurs puissent davantage s’en sortir sans aide.
Le grenier fantastique a pour point fort ses décors qui ont demandé beaucoup de travaux et énormément de chine. Tout a été réalisé à l’huile de coude par le gérant dont nous soulignons l’investissement qui nous impressionne encore et encore.
De plus, si certains moments peuvent parfois manquer de fun, d’autres se sont avérés être extrêmement rigolos et ne pourront que plaire aux joueurs. Nous gardons d’ailleurs un excellent souvenir d’une étape haute en couleur qui a autant fait travailler notre imagination que nos zygomatiques.
Pour finir, nous souhaitons mettre en avant le titre extrêmement bien choisi de la salle puisque, dans celle-ci, toutes les définitions du fantastique sont à prendre au pied de la lettre. Les amateurs d’endroits insolites seront ainsi aussi comblés que les afficionados de surnaturel…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Posted on 14 janvier 2023
Secrets Hunters
17 place de la Nation
75011 Paris
Lignes 1 & 2 & 6 & 9 : Station Nation
RER A : Station Nation
Tiens, tiens, tiens… Une enseigne encore pubère nous convie à venir rendre une petite visite à ses propriétaires. Ni une, ni deux, nous sautons sur cette occasion pour compléter nos agendas de ministres. Façon de parler bien sûr… Nous ne faisons pas partie du gouvernement actuel.
Rien à voir avec la choucroute mais, sachez que la place sur laquelle donne Secrets Hunters est un super point de chute pour notre équipe. En effet, grâce aux nombreuses lignes de transport qui y transitent, tout le monde arrive très facilement à bon port. Qui s’en fout ?
En parlant de transport d’ailleurs, retenez que, si vous aussi, vous souhaitez élucider le mystère planant autour de La disparition du train Zanetti, vous devrez réserver votre contremarque et en assumer le coût. Mieux que la RATP et que la SCNF réunies, Secrets Hunters propose des trajets pour les groupes composés de deux à cinq voyageurs dont le montant varie de 32€ à 60€ par billet. Comme d’habitude, plus vous serez, moins vous paierez… Notez tout de même que, chez Secrets Hunters, il n’y a ni retard, ni colis suspect, ni même malaise voyageur. Et ça, ça n’a pas de prix !
Il y a tout un tas d’années, un train en provenance de Rome et à destination de Milan n’est jamais arrivé à bon port… Ou à bonne gare plutôt ! Secrets Hunters vous propose donc de remonter le temps jusqu’en 1911 afin que vous puissiez en apprendre plus quant à cette mystérieuse disparition survenue en plein cœur d’un tunnel.
Prêt à mener l’enquête et à découvrir ce qu’il est advenu du convoi et de ses passagers ? Quoi que vous en pensiez, vous n’avez plus vraiment le choix… Votre aventure est déjà réservée ! Cirez vos chaussures et préparez votre montre à gousset ! Vous êtes sur le point de monter à bord du train de luxe de la compagnie Zanetti, peu de temps avant qu’il ne se volatilise dans la nature.
En voiture Simone !
Qui dit blog dit aussi privilèges ! C’est donc par voie postale que nous avons eu la chance de recevoir, en guise d’invitation, un très joli billet nous permettant de monter à bord du train Zanetti. Sexy raffinée l’approche tavu !
Quelques jours plus tard, il pleut, il mouille, c’est la fête à grenouille et c’est trempés des pieds à la tête que nous poussons les portes de Secrets Hunters. Nous découvrons alors d’immenses locaux, très beaux, très neufs et très bien décorés ! Nous sommes accueillis par le sourire de Laurent, l’un des deux fondateurs de l’enseigne qui, comme son lobby, est franchement chaleureux. Ça commence bien !
Après un petit breuvage et quelques phrases échangées, nous comprenons vite que Laurent et Yannick, son associé, sont deux férus d’escape games. Ces derniers ont passé plusieurs années à jouer plein de salles puis ont sauté le pas en ouvrant leur propre enseigne. Quel courage ! Partageant la même passion que nos hôtes, nous nous attendons donc à passer un super moment.
Trêve de bavardages… Laurent enfile maintenant sa casquette de game master, ou plutôt de conducteur de train, et l’aventure démarre. Il nous explique que Secrets Hunters enquête sur des disparitions mystérieuses qui n’ont jamais été résolues puis nous remet une clé temporelle. Il paraît que cette dernière nous sera utile pour revenir dans le présent, ce qui nous semble plutôt sympathique. Si notre game master nous briefe rapidement quant au scénario, c’est grâce à la magie du petit écran que nous en apprenons davantage et que les consignes de base nous sont transmises.
Il est maintenant temps d’enquêter sur la disparition du train Zanetti, et non pas de Julie Zenatti, ainsi que de ses cent-quatre passagers dont Julie faisait peut-être aussi partie puisqu’elle semble avoir totalement disparu des radars.
Notre clé temporelle s’active et nous permet d’ouvrir une porte menant tout droit jusqu’en 1911 où nous découvrons un petit entrepôt sombre et encombré. Autant nous n’avons pas le temps de ranger, autant nous aurions peut-être pu chercher l’interrupteur pour avoir un peu plus de lumière. Le hic, c’est qu’une grande grille nous empêche d’accéder au train… Un peu de jugeotte et de manipulation nous permettent rapidement de monter à bord.
Oh ! Qu’est-ce que c’est beau ! Nous découvrons un wagon bar à la décoration digne du Titanic, avant qu’il ne prenne l’eau bien sûr… Velours, moquettes, argenterie, tout est très soigné et digne du luxe des années 1910.
Il est bien vide ce train… Bah oui, il n’y a que nous puisqu’ils ont tous disparu ! Nous allons donc pouvoir fouiller dans leurs affaires sans aucun scrupule et peut-être mettre la main sur deux ou trois billets au passage…
Blague à part, nous enquêtons, trouvons quelques indices et mettons en commun ce que nous découvrons. Contrairement à d’habitude, nous trouvons rapidement tout ce que nous avons à trouver. C’est fou comme nous sommes capables d’excellence parfois ! Nous pouvons le reconnaître très humblement, nous gérons grave.
Nous terminons cette première étape avec le sourire aux lèvres et pénétrons dans un espace moins luxueux mais tout aussi réaliste que le précèdent ! Sans divulgâcher quoi que ce soit, sachez que ces nouveaux décors sont extrêmement solides et franchement impressionnants. Cérébralement parlant, il ne nous faut que quelques minutes pour comprendre ce qu’il est attendu de nous… Sans nous lancer de fleurs, mais un peu quand même, nous cassons clairement la baraque !
C’est dans cet état d’esprit que nous continuons notre aventure, main dans la main, prêts à résoudre l’enquête qui nous a été confiée.
Alors que nous accédons aux cabines du train, nous nous rendons compte à quel point tout est très bien pensé, fluide et presque chorégraphié. Nous trouvons quelques valises abandonnées, de quoi se faire un petit festin et même un téléphone d’une autre époque. Secrets Hunters a fait en sorte d’éviter le moindre anachronisme… Nous sommes impressionnés ! Nos cerveaux ne font plus qu’un et heureusement puisque les énigmes, très bien intégrées au scénario, demandent énormément de coopération et de communication. Nous rigolons, nous fouillons, nous crions et sommes toujours aussi efficaces !
Dans la cabine du commandant de bord, nous récoltons des informations précieuses pour comprendre le pourquoi du comment… Les cent-quatre passagers semblent s’être volatilisés pour une bonne raison, ou plusieurs d’ailleurs…
La machine s’emballe, le volume de la musique augmente et le stress grimpe ! Vite, vite, vite ! L’heure est venue d’utiliser notre clé temporelle afin de revenir dans le présent. Synchronisation des muscles et des cerveaux, un dernier effort et boum ! 45 petites minutes auront été nécessaires pour élucider le mystère et quitter le train, le sourire jusqu’aux oreilles en prime.
Qu’est-ce que ça fait plaisir de se faire plaisir ! La disparition du train Zanetti est une grande salle et ce, tant par sa taille que par sa qualité ! Soyons honnêtes, nous sommes sortis comblés !
Les énigmes, certes classiques, sont cohérentes, s’enchaînent avec une fluidité déconcertante et servent systématiquement le scenario. Quel bonheur de franchir des étapes permettant de comprendre, au fur et à mesure, l’histoire qui nous est contée.
En plus de donner envie de lire des articles sur le fait-divers étonnant mais bien réel qu’est la disparition de ce train, cette aventure mêle immersion, narration et décors très travaillés… De plus, cette salle met à l’honneur la coopération et l’amusement tout en faisant travailler les méninges.
Conçue par deux passionnés, La disparition du train Zanetti est le parfait exemple d’une salle réussie que nous vous conseillons vivement d’aller visiter. Remonter le temps jusqu’en 1911 ne pourra que vous plaire…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Posted on 28 octobre 2022
Escape Game Aventure
14 Square Léon Blum
92800 Puteaux
Ligne 1 : Station Esplanade de La Défense
RER A : Station La Défense
Tramway 2 : Station Puteaux
https://www.escapegameaventure.fr
Toujours en quête de satisfaire nos âmes d’enfants, nous avons succombé à l’envie irrépressible de retourner chez Escape Game Aventure qui, dans le cas où vous n’auriez pas lu notre article sur Dinoland, est une enseigne spécialisée dans les salles pour les petits. Pour les gamins quoi… Pas pour Mimie Mathy ! Tout ça pour dire que, cette fois-ci, c’est au sein de L’école de magie que nous avons rendez-vous.
Pour rejoindre l’établissement qui a révélé les sœurs Sanderson*, réunissez une équipe de deux à dix personnes comprenant, au maximum, huit enfants. Pas plus parce que sinon, c’est fatigant et ça fait mal aux oreilles… Une fois les sorciers sélectionnés, réglez entre 21€ et 45€ de frais d’inscription pour que votre dossier soit retenu. Dites-vous que c’est beaucoup moins cher et plus original qu’une année dans une école de commerce.
*Les vrais savent… Les autres doivent chercher.
Compte tenu du fait que vous êtes les personnes les plus courageuses qui existent au monde, vous et votre équipe venez d’être contactés par le directeur de l’école de magie afin de lui venir en aide. En effet, l’un des professeurs dudit établissement a disparu… Fichtre alors !
Du coup, vous êtes sommés d’y accéder afin de comprendre ce qu’il est arrivé à ce très cher pédagogue. Bien évidemment, vous serez sous couverture pour ne pas être démasqué. Préparez-vous donc à vous faire passer pour des élèves et croisez les doigts pour résoudre le mystère qui plane au-dessus de l’école…
Après avoir découvert Escape Game Aventure en bonne et dûe forme, c’est-à-dire avec des enfants, nous décidons, cette fois-ci, de tenter l’expérience entre adultes. Consentants bien sûr.
Nous voilà donc, pimpants et motivés sous un soleil radieux, devant la porte de l’enseigne. C’est ici, avant même l’entrée dans les lieux, que l’aventure commence. En effet, accéder à L’école de magie se mérite ! Nous devons donc relever un petit défi dont les instructions nous ont été données, par mail, lors de notre réservation.
Passons les détails de cette mise en bouche brillamment exécutée et mettons en lumière l’accueil ô combien rigolo de notre hôte. Ce dernier, déjà dans son rôle, nous invite à nous mettre à l’aise et nous briefe quant à la mission qui nous attend. Nous voilà maintenant faux apprentis sorciers, prêts à élucider le mystère planant au-dessus de L’école de magie.
Lorsque nous pénétrons dans la salle de classe, nous découvrons un décor magique, chargé de bibelots à tripoter et de détails sympathiques. Les murs sont recouverts d’objets en tout genre, une grande table en bois occupe le centre la pièce et une jolie lumière bleutée met en valeur nos teints pâles et fatigués.
Trêve d’observation, nous sommes rapidement forcés invités à nous asseoir aux places qui nous sont attribuées car la sorcière assurant le prochain cours est sur le point de faire son entrée. Nous l’accueillons en fanfare et tâchons d’être les plus crédibles possible afin de ne pas nous faire démasquer. Notre rencontre avec la McGonagall de chez Wish donne lieu à une scène franchement cocasse. Willy Denzey, si tu nous lis, force à toi ! Vous ne comprenez rien ? C’est tout à fait normal, vous n’étiez pas avec nous !
Sous l’œil aguerri de notre chaperon, nous fouillons la salle pour tenter d’en apprendre plus au sujet du professeur disparu. Les énigmes, en cohérence avec le scénario, nous demandent beaucoup d’observation et pas mal de coopération. Bien qu’elles s’adressent à des enfants, celles-ci demandent concentration et réflexion. Cependant, nous sommes si magistralement brillants que notre game master fait en sorte, pour notre plus grand plaisir, de nous mettre quelques bâtons dans les roues.
Quoi qu’il en soit, nous finissons par accéder à un deuxième espace de jeu qui s’avère moins chargé que le premier mais tout aussi joli. Une nouvelle énigme fait appel à la fouille et à notre talent qui en découle… Ou pas. Pendant que deux d’entre nous passent les mains partout, en tout bien tout honneur, l’autre tape l’amitié avec le game master. Que voulez-vous, il faut ce qu’il faut pour continuer de se faire inviter…
Grâce à l’assiduité des deux déterminés de l’équipe, la dernière partie de l’aventure se dévoile à nous. Une nouvelle salle, bien différente des précédentes, révèle un élément haut en couleurs dont nous comprenons rapidement le fonctionnement. Manque de bol, nous devons encore franchir une étape pour pouvoir l’utiliser correctement. Au cours de cette dernière, nous donnons de notre personne et avons franchement du mal à garder notre sérieux. Ce n’est malheureusement pas le meilleur moment pour la poilade du siècle puisqu’un twist scénaristique est sur le point de changer le cours de l’histoire… Soyons attentifs et concentrés, l’avenir de L’école de magie est entre nos mains !
Nous faisons alors face à un choix crucial… Nos neurones se connectent et, fort heureusement, nous prenons une décision qu’un effet spécial digne de Spielberg, au moins, vient saluer au bout de 56 minutes d’enchantement.
Avant tout, revenons sur le mail que nous avons reçu lors de notre réservation… Hormis le fait que ce dernier soit écrit en Comic Sans MS, police à l’origine de plus de polémiques que la Coupe du monde au Qatar, nous ne pouvons que saluer cette petite attention qui met l’eau à la bouche et instaure un début d’immersion.
L’école de magie est une salle dont les très jolis décors ont été créés, avec amour, par le maître des lieux. De plus, les énigmes, en lien avec le scénario, sont accessibles aux plus jeunes, sans être trop simples pour autant. Même les adultes y trouveront matière à cogiter…
Tout comme dans Dinoland, les interactions avec le game master sont omniprésentes et parfaitement adaptées à l’aisance des joueurs. Ses interventions, théâtralisées et pleines de second degré, contribuent fortement à l’immersion des tout-petits et aux sourires des plus grands. Nous ne pouvons qu’être admiratifs de l’investissement et du talent d’improvisation dont nous avons été témoins !
Ce sont donc les yeux fermés que nous conseillons L’école de magie à tous les adultes en quête d’occupation cérébrale et ludique pour les enfants de la famille. Si votre descendant souhaite fêter son anniversaire avec ses copains insupportables mais que vous préférez les tenir éloignés des sculptures en cristal de votre domicile, sachez qu’Escape Game Aventure propose une formule vous permettant de leur déléguer la corvée.
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Banlieue parisienne, Enquête, Fantastique, Non classé, Pour les enfants, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Enfant, Escape blog, Escape game, Escape game aventure, Escape room, Jeu d'évasion, Magie, Paris, Puteaux, Test
Posted on 19 octobre 2022
Escape Game Aventure
20 rue Parmentier
92800 Puteaux
Ligne 1 : Station Esplanade de La Défense
RER A : Station La Défense
Tramway 2 : Station Puteaux
https://www.escapegameaventure.fr
Il est des hasards si hasardeux que le commun des mortels pourrait douter de la véracité de nos propos. Oui… Au moins ! Que vous nous croyiez ou non, figurez-vous donc que certains membres de notre équipe sont étroitement liés à Escape Game Aventure, enseigne ayant fait des enfants son public de prédilection.
En effet, l’une de nous a pour collègue la zouz du gérant tandis que l’autre, enseignante à ses heures perdues, a pour élève le fils de ces derniers. Ça fait pas mal de protagonistes tout ça… Débrouillez-vous pour assimiler ces informations et vous comprendrez comment, de fil en aiguille, nous nous sommes retrouvées à Dinoland !
Pour avoir la chance d’approcher de vrais dinosaures, vous pouvez créer un blog consacré aux escape games, comme nous, mais, si vous avez la flemme d’écrire d’incroyables et passionnants articles, pas comme nous, vous avez aussi la possibilité de motiver quelques enfants et de raquer entre 21€ et 45€ pour chacun selon que votre tribu est composée de deux ou de dix personnes. Même pas nécessaire d’être milliardaire pour côtoyer les gros lézards… C’est mieux que Jurassik Park ça !
Alors que le parc Dinoland s’apprête à ouvrir ses portes au grand public, vous êtes convié à le visiter en avant-première. C’est que vous êtes chanceux dites donc !
Comme tout bon parc d’attractions qui se respecte, vous avez la possibilité, en plus de voir des dinosaures en chair et en os, de dépenser le blé que vous n’avez pas dans une boutique de souvenirs et de séjourner dans une chambre d’hôtel à la salle de bain plus grande que votre chez-vous.
Cependant, à peine arrivé sur place, vous apprenez qu’un élément de la plus haute importance a été dérobé… Votre promenade ne s’annonce donc plus aussi paisible que prévue puisque l’avenir radieux de l’humanité dépend maintenant de votre capacité à retrouver cet objet.
Bon chance* !
*Nous informons notre aimable lectorat que l’accord masculin dans ce groupe nominal est tout à fait volontaire. Nous vous remercions donc de garder pour vous tout jugement…
Si vous avez bien suivi, vous savez que nous sommes invitées à tester une salle pour enfants et, même s’il est exceptionnellement possible de la jouer entre adultes, nous tenons à vivre l’expérience telle qu’elle a été pensée initialement… Nous nous retrouvons donc en quête de gamins pas trop neuneus pouvant se montrer à la hauteur de notre prodigieuse réputation. Il y a des énigmes à résoudre que diable !
Du coup, nous avons tout d’abord regardé sur Le bon coin mais aucun n’était disponible à ce moment-là donc nous avons ensuite envisagé un kidnapping près de chez nous… Cependant, après avoir réfléchi aux conséquences d’un tel acte, nous avons préféré contacter l’une de nos amies ayant procréé afin de lui emprunter la chair de sa chair. Elle accepte sans sourciller… Nous sommes sauvées !
Quelques jours avant notre venue, nous recevons un e-mail contenant notre billet d’entrée pour Dinoland ! Quelques touches d’humour glissées sur le carton d’invitation nous mettent le sourire aux lèvres…
C’est fou comme ce genre de message renforce immédiatement l’immersion alors que notre aventure n’a même pas encore commencé.
Le moment venu, nous voilà donc accompagnées de deux petites filles de cinq et huit ans, prêtes à en découdre avec les créatures sanguinaires et herbivores que sont les dinosaures.
Nous sommes accueillies par le professeur Fétoupété qui n’est autre que Nicolas, le créateur de l’enseigne. Dès notre entrée dans les lieux, nous explosons de rire ! Le personnage incarné est extrêmement drôle et parvient totalement à gérer les interactions avec les enfants mais aussi avec les adultes en glissant régulièrement des blagues qu’eux-seuls peuvent comprendre.
Alors que le brief est déjà bien entamé, nous apprenons que notre aventure ne se limitera pas à une simple visite touristique. Ce retournement de situation est parfaitement amené par le professeur qui s’assure néanmoins que les enfants ont bien compris leur mission, ce qui est le cas… L’heure est donc venue d’emprunter la machine à voyager dans l’espace pour arriver, aussi rapidement que possible, à Dinoland !
Le premier décor que nous découvrons est celui du hall de l’hôtel ; c’est au sein de celui-ci que nous rencontrons Bruce Bombers, employé du parc à l’allure musculairement musclée, qui se présente comme étant notre guide pour l’heure à venir.
L’endroit est assez exigu et, pour ne rien vous cacher, nous nous demandons comment dix personnes peuvent réussir à circuler sans s’écraser les orteils. Quoi qu’il en soit, peu nous importe parce que, même en incluant Bruce, nous ne sommes que cinq dont deux minus.
Nous commençons à fouiller la salle mais sentons rapidement que nos deux petites accompagnatrices n’osent pas trop toucher ce qui les entoure. Elles sont bien élevées et ont sacrément l’air impressionnées. Nous les encourageons donc et leur expliquons qu’elles peuvent tout explorer, ce qu’elles ne tardent pas à faire.
Nous découvrons alors quelques petits détails humoristiques cachés parmi nos trouvailles, ce qui, en toute honnêteté, nous vaut de bons fou-rires ! Nous comprenons vite que, si les enfants sont les stars de cet escape game, les adultes, loin d’être laissés sur le carreau, ne sont pas cantonnés au simple rôle d’accompagnateurs. Dinoland est clairement une salle pensée pour que tout le monde trouve de quoi s’amuser…
Durant notre fouille, nous sommes parfois déstabilisées… En effet, tout ce qui doit être trouvé ou manipulé se situe, bien évidemment, à hauteur d’enfant. Nous avons tendance à oublier ce détail et nous surprenons parfois à passer la main au-dessus des meubles… Il en est de même lorsque nous réfléchissons aux énigmes. Notre game master doit d’ailleurs nous rappeler que l’enseigne s’adresse aux enfants…
Nous partons beaucoup trop loin dans nos réflexions et devons faire en sorte d’oublier nos reflexes de joueuses pour penser comme des petiots. Contrairement aux apparences, cela n’est pas si facile et la mise est en route est quelque peu laborieuse. Avouons également que l’une d’entre nous, plus occupée à rigoler avec le game master qu’à réfléchir aux énigmes, a beaucoup de mal à se concentrer. Une vraie gamine…
Nous parvenons toutefois à valider les premières étapes et découvrons un nouvel espace de jeu au décor franchement impressionnant. Le travail réalisé, du sol au plafond, est éblouissant et tout le monde, jeunes et moins jeunes, a des étoiles dans les yeux.
Maintenant que nous avons bien compris la mécanique des salles pour enfants, la suite nous semble relativement simple à aborder. La difficulté réside dans le fait de laisser réfléchir les Minimoys sans trop perdre de temps ni donner toutes les solutions. Pour nos timides accompagnatrices, le déclic se fait, les amenant à davantage participer.
Au fur et à mesure de l’aventure, de nouvelles parties du parc se révèlent à nous. Si la présence des adultes est indispensable en raison de quelques éléments à lire, les enfants se prennent de plus en plus au jeu et gagnent en autonomie. De ce fait, nous finissons par comprendre ce qu’il est advenu de l’objet du larcin et pouvons sereinement nous diriger vers la dernière étape…
Une nouvelle fois, nous sommes amenées à évoluer dans un décor plus vrai que nature. Les jeux de lumières sont très beaux et quelques effets spéciaux viennent parfaire le tableau. C’est superbe !
Alors que nous sommes à deux doigts de rencontrer un vrai de vrai dinosaure, nos deux apprenties paléontologues se figent et refusent d’aller plus loin. Malgré toutes les paroles rassurantes que nous prononçons, avancer de quelques centimètres semble impossible tant elles sont terrorisées. Fort heureusement, l’enseigne s’adapte parfaitement aux enfants et le vrai de vrai dinosaure nous laisse rapidement tranquilles.
Ainsi, nous parvenons à progresser et dénichons ce que nous cherchons depuis de longues minutes. Nous n’en dirons pas plus pour ne pas gâcher le plaisir mais sachez qu’il a fallu donner de notre personne pour parvenir à mettre la main sur l’objet tant convoité.
Dans le cas où les propriétaires du dino liraient ces lignes, sachez qu’il serait peut-être bon de lui filer un Smecta…
Bref ! Nous sommes en possession de l’élément permettant de sauver l’humanité tout entière… Rien que ça ! De plus, nous réussissons à trouver et à comprendre le pourquoi du comment Dinoland en est arrivé là. Il semble grand temps de faire un peu de ménage parmi les employés…
Trève de diversions sur le futur chômage des traîtres, nous sommes ravies d’être venues à bout de notre objectif après 59 minutes et 40 secondes. Le professeur Fétoupété est fier de nous, les petites sont tout heureuses d’avoir réussi leur mission et les grandes rient encore en pensant à Bruce Bombers.
Pour une première, nous pouvons dire que l’expérience est réussie ! En effet, nous avons eu beaucoup de plaisir à découvrir Dinoland, une salle aussi plaisante pour les enfants que pour les adultes.
Les plus petits sont amenés à cogiter, manipuler et évoluer dans un univers totalement à leur portée. Pour autant et contrairement à ce que certains pourraient croire, les énigmes et les décors sont aussi aboutis que possible.
Les plus grands, quant à eux, ne peuvent que saluer l’humour omniprésent dans la salle et dans les interactions avec le game master. Nous ne pouvons d’ailleurs qu’admirer l’investissement et la spontanéité de ce dernier qui s’adapte et rebondit parfaitement aux dires et aux actes de tous les participants, peu importe leur âge. Même les joueurs les plus timides, décontenancés par la présence constante de leur hôte, ne pourront qu’être rassurés par sa bienveillance et sa décontraction.
Pour couronner le tout, Dinoland est une salle dont les décors ont été pensés et réalisés grâce à l’huile de coude du passionné qu’est le gérant. En gros, un vrai plaisir pour les yeux, les méninges et les zygomatiques… C’est promis juré craché !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Autres, Banlieue parisienne, Non classé, Pour les enfants, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Dinoland, Dinosaure, Enfant, Escape blog, Escape game, Escape game aventure, Escape room, Jeu d'évasion, Paris, Puteaux, Test
Posted on 7 octobre 2022
Crack The Egg
46 avenue Daumesnil
75012 Paris
Lignes 1 et 14 : Station Gare de Lyon
RER A et D : Station Gare de Lyon
Vous ne trouvez pas qu’il fait nuit de plus en plus tôt en ce moment ? En même temps, c’est bien normal vu que nous nous rapprochons du solstice d’hiver et non de celui de l’été ! Vous l’avez compris, winter is coming… Tout ça pour dire que c’est avec cette idée en tête, éclairés par les lampadaires de la ville, que nous arrivons chez Crack The Egg, enseigne qui n’a pas eu l’honneur de voir nos trombines depuis un bon moment. L’heure est donc venue de remédier à cela et de découvrir L’œuf noir qui n’est autre que leur dernière salle.
Dans le cas où, tout comme nous, vous souhaiteriez tenter de sauver le pouvoir de l’œuf primordial sans pour autant avoir compris de quoi il s’agissait, chacun des élus composant votre équipe devra s’acquitter d’une somme comprise entre 25€ et 48€. Comme à l’accoutumée, plus vous serez nombreux, plus vous pourrez boire de coups après l’aventure. Alerte bon plan, sachez également que le prix varie aussi en fonction des dates et horaires choisis… C’était Les conseils pas chers du blog ! De rien… Et à bientôt !
En l’an 999, un œuf noir fut créé dans un temple pragois. Pour les plus incultes d’entre vous, sachez qu’il s’agit de l’adjectif relatif à Prague, la capitale de la République Tchèque… Sauf qu’à l’époque, la Tchéquie n’était rien puisque Prague faisait partie du Saint-Empire romain germanique. Inutile d’apprendre cela pour sortir victorieux de cette salle mais très intéressant pour enrichir votre culture et ainsi briller en société.
Tout ça pour dire qu’en cette époque lointaine, le susnommé œuf noir menaçait de détruire le monde à cause de ses pouvoirs maléfiques. Fort heureusement, les Anciens, dont nous ne sommes pas capables de vous dire quoi que ce soit, ont réussi à le neutraliser grâce à un rituel efficace pendant mille ans. Sauf que ça fait mille ans. Moins une heure bien sûr… Vous voyez venir le schmilblick ?
Et oui jeunes gens… Vous et vos camarades êtes désormais les élus choisis pour renouveler le rituel et ainsi empêcher le monde de finir en omelette ! Ah ah ah ! Vous l’avez ?
Prenez garde, durant votre aventure, à rester lucide afin de rétablir monts et merveilles plutôt que chaos et dévastation. Il ne s’agirait pas de corrompre vos esprits si purs…
Alors que nous arrivons chez Crack The Egg, bien loin du trou du cul des poules, aussi appelé cloaque, nous sommes de suite accueillis par Cyril, notre game master de la soirée. Après avoir traversé un labyrinthe de couloirs, nous nous installons dans les canapés servant de lieu de brief. C’était si grand que ça avant ? Quoi qu’il en soit, c’est confortable… Cool !
Notre hôte nous explique alors le scénario, un brin complexe, de l’aventure que nous allons vivre. Lorsqu’il nous demande si nous avons tout compris, nous avons clairement un petit moment de latence… Nous doutons mais avons tout de même retenu le gros de l’histoire, c’est-à-dire réaliser un rituel à propos d’un œuf avant la fin du temps imparti et éviter une possible corruption à l’arrivée. Okay mon capitaine ! Nous sommes prêts…
Il est grand temps de nous rapprocher du temple où l’œuf noir est censé se trouver… Fraîchement arrivés devant la porte, nous découvrons que Crack The Egg s’est craqué sur les décors. Se craquer. Crack the egg. Ça fait deux fois crack !
Bref ! Nous poussons cette magnifique porte en bois et en prenons plein les mirettes… Un « Olala » et quelques « Waouh » nous échappent tant la décoration du temple est jolie. Des tableaux anciens, des vitraux, des colonnes et un pupitre trônant au milieu de la pièce… Tout est soigné. Rien n’est de trop. C’est beau !
Trêve d’admiration… La porte s’étant refermée derrière nous, le temps nous est maintenant compté ! Nous nous lançons donc dans l’inspection complète des lieux en espérant y dénicher quelques indices. Si vous nous lisez régulièrement, vous savez que la fouille n’est pas toujours notre fort. Ça tombe bien puisqu’ici, il n’y a rien à fouiller. Ou presque. Finalement, cela nous perturbe plus qu’autre chose et le démarrage est franchement difficile. Du coup, nous décidons de nous concentrer, de lire et de tout scruter. Quand nous disons tout, c’est vraiment tout. La moindre poussière au sol est alors passée au crible…
Au bout d’un moment, un « J’ai compris » retentit dans la pièce. Enfin ! Nous voyons le bout du tunnel et réussissons à résoudre une étape. Nous apprécions les manipulations et l’intelligence des mécanismes présents dans cette première pièce. À nouveau, nous nous demandons quoi faire et bloquons un petit temps avant d’accéder, trop tard à notre goût, à la suite de l’aventure. Espérons que l’œuf noir ne soit plus très loin…
Alors que nous accédons à la deuxième salle, nous tombons nez à nez avec le créateur de l’œuf… L’unique. Le vrai. Ne nous mentons pas, l’animatronique et son armure faite maison sont assez impressionnants. Nous admirons le travail de l’enseigne quelques secondes avant de plonger nos yeux dans le reste de la pièce qui semble regorger de secrets et de choses à découvrir.
Nous comprenons alors ce qui est attendu de nous et nous séparons naturellement dans le but d’arriver à nos fins. N’étant pas linéaires, les énigmes monopolisent l’investissement et l’attention de nos quatre cerveaux… Chacun s’attèle à une tâche, avec plus ou moins de facilité, et cogite jusqu’à ce que réussite ou mort s’en suive. Ça regarde attentivement d’un côté… Ça sent le roussi de l’autre ! Du coup, de nouveaux binômes se forment et là, comme par hasard, ça matche… Jusqu’à ce que ça ne matche plus. Cette salle n’est décidément pas fluide pour nous.
Notre game master intervient alors pour nous donner un indice via un haut-parleur… Petit raté pour l’immersion. D’ailleurs, hormis cette voix ainsi que celle du grand méchant, l’ambiance sonore est assez calme. Très calme. Trop calme.
Qu’à cela ne tienne, nous parvenons finalement à enchaîner les réussites et profitons des effets lumineux que chacune de celles-ci déclenche. C’est joli et très bien fondu dans le décor !
Une dernière étape, très capillotractée, et l’œuf noir apparaît ! La pression monte d’autant plus qu’un choix cornélien s’offre rapidement à nous… Que faire ? Jouer les gentils bisounours ? Nous transformer en vilains ? Malgré l’état actuel de la société, nous ne cédons pas à la tentation d’un petit claquement de doigt à la Thanos et choisissons de sauver le monde. Pour celles et ceux qui manqueraient de culture en matière de comics, sachez que ce méchant a le pouvoir, en une fraction de seconde, d’éradiquer la moitié de la population. Un peu comme le covid en fait… Pardon.
Il faut maintenant compléter le rituel ! Euh… Est-ce que quelqu’un sait comment faire ? Au sein de notre équipe, les avis divergent et chacun y va de sa science infuse. Finalement, les planètes s’alignent, tout le monde se met d’accord et la victoire pointe le bout de son nez ! Il nous aura fallu pas moins de 56 minutes et 25 secondes pour venir à bout de L’œuf noir. Chouette !
Plus de trois ans après notre dernière venue, nous avions hâte d’en savoir plus quant à la quête de l’œuf primordial… En effet, ce fil rouge, présent dans chacune des salles de l’enseigne, intrigue et est un vrai point fort. Nous avions d’ailleurs de bons souvenirs de L’inquiétant professeur Tychsen et de Chinatown.
Avec L’œuf noir, nous retrouvons la complexité des histoires de l’enseigne ainsi que la beauté de leurs décors. C’est impressionnant, solide et bien pensé… Quel plaisir d’apprendre que les équipes de Crack The Egg ont imaginé, construit et peint ce temple d’un autre temps. C’est ce qui s’appelle mettre la main à la pâte.
En ce qui concerne notre expérience dans le jeu, nous devons avouer avoir été quelque peu perturbés par certaines étapes qui, selon nous, manquaient un petit peu de fluidité et, de ce fait, de dynamisme. Peut-être sommes-nous tout bonnement passés à côté de la logique des enchaînements… Malgré cela, nous avons beaucoup apprécié la non-linéarité de la majorité des énigmes qui nous a permis de nous répartir les tâches. Ces dernières, faisant appel aux cinq sens, ont su nous captiver et nous maintenir en haleine.
Même si la façon dont nous ont été délivrés les indices a parfois pu casser l’immersion, nous ne pouvons que saluer le travail de notre game master. Ce dernier a parfaitement suivi notre aventure et a su intervenir aux bons moments. Nous avons ainsi pu profiter de l’expérience sans être bloqués trop longtemps sur une étape.
Cerise sur le gâteau, beaucoup d’étapes nécessitent des manipulations fort sympathiques qui entraînent des mécanismes plutôt originaux. En conclusion, L’œuf noir est une salle au scénario un peu geek, très jolie et agréable à jouer…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Débutant, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Voyage temporel Tagué: Avis, Blog, Crack the egg, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, L'œuf noir, Paris, Test
Posted on 20 septembre 2022
One hour
23 rue Servan
75011 Paris
Ligne 9 : Station Voltaire
Lignes 2 et 3 : Station Père Lachaise
C’est fou comme, lorsque l’inspiration ne vient pas, nous nous posons des questions quant à l’utilité d’écrire une introduction. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de nous casser la tête alors qu’il suffit d’annoncer le titre de la salle et de préciser le nom de l’enseigne ? Parce que, si cela est le cas, et ça l’est forcément puisque ça nous arrange, sachez que cette review est consacrée à L’expédition maudite de One hour. Voilà ! Pas de chichi !
Continuons sur cette lancée et parlons maintenant thunes sans passer par quatre chemins… Si vous composez une équipe de six explorateurs et que vous venez pendant que tout le monde bosse, vous paierez 26€ chacun tandis que, si vous venez à deux, en heure pleine, vous devrez débourser 50€ tout rond. Concrètement, plus vous serez nombreux et disponibles, plus vous pourrez vous payer de caviar au retour de votre expédition. Ça fonctionne aussi avec le carburant…
En gros, c’est l’histoire d’un mec qui nous convoque parce que son équipe de potos, partie explorer une vieille mine, n’est jamais revenue… C’est couillon ! Nous sommes donc missionnés pour aller les chercher et ce, même si les dernières nouvelles envoyées par la cheffe de l’opération ne laissent pas présager de bonnes choses. Histoire de nous simplifier la vie, le contact a été perdu entre temps… Du coup, personne ne sait rien sur rien et nul ne peut nous mâcher le travail. Voilà qu’en plus, nous allons devoir tout faire nous même… Çapueducul !
Quoi qu’il en soit, notre bonté d’âme nous pousse à tenter le sauvetage de la dernière chance. Au passage, une petite mission supplémentaire consistant à ramener tout ce qui brille nous est confiée. Bah voyons !
Ne nous mentons pas, lorsque One hour ouvre une nouvelle salle, nous sommes toujours partagés entre l’excitation de retourner les voir et l’appréhension d’être mangés tout crus, salade, tomates, oignons, sauce algérienne. En effet, cette enseigne est passée maîtresse dans l’art de nous faire dresser les cheveux sur la tête…
C’est donc deux tiers enjoués et un tiers anxieux que nous arrivons sur les lieux en cette fin d’été… Et oui Jamy ! Le 20 septembre, c’est encore l’été, même si tout le monde est déprimé d’être retourné au boulot ! Bref ! Le calendrier des saisons n’étant pas censé être le thème de cet article, revenons-en au fait !
Nous vous passerons les détails du traditionnel accueil accompagné du petit coup à boire… Sachez tout de même que demander un thé avant de commencer un escape game est une très mauvaise idée. Nous vous le déconseillons puisque vous seriez très probablement amené à devoir le finir assez rapidement et donc à vous brûler les papilles. Pour ne rien vous cacher, c’est d’ailleurs ce qui est arrivé à l’une d’entre nous.
Heureusement que nous devions vous passer les détails…
Notre game master du jour, appelons-le Milan car, visiblement, c’est son prénom, nous conduit en salle de briefing, nous récapépète le pourquoi du comment et nous équipe afin que nous revenions aussi entiers que possible de notre expédition.
Sur ce point, il semble vraiment que notre sécurité tienne au cœur de l’enseigne… Casques et genouillères pour toute la clique ! Ce n’est pas très fashion week mais, au moins, nous éviterons le trauma crânien. Merci qui ? Merci One hour !
Avant de nous laisser partir, Milan nous informe tout de même de l’existence d’une safe zone dans la mine. C’est dans cette pièce que nous devrons nous rendre pour être protégés de toute présence non désirée. Une safe zone ? Une présence non désirée ? Nous avions donc bien raison d’appréhender cette aventure…
Nous descendons alors dans la mine, absolument pas confiants en l’avenir, et découvrons que l’enseigne a mis le paquet sur le moyen de déplacement nous emmenant à destination. Nous ne voulons pas trop en dévoiler mais, après plusieurs expériences, sachez qu’il s’agit probablement de la plus réaliste que nous ayons testée.
Nous voilà maintenant au cœur même de la mine… Nous sommes immédiatement frappés par le réalisme des décors mais n’avons pas franchement le temps d’en profiter car la première étape nous attend. La première étape… Mais si ! Vous savez… La première étape de tout escape d’aventure digne de ce nom, celle dans laquelle il faut rétablir un truc comme le contact ou le courant électrique. Ceci dit, ce n’est pas parce que c’est classique que ce n’est pas kiffant à réaliser d’autant plus que, cette fois-ci, l’espace dans lequel nous évoluons est carrément original.
Alors que nous sommes en train de crapahuter partout, de fouiller les moindres recoins et de nous faufiler dans des tunnels et autres galeries souterraines, nous nous rendons vite compte que les casques ne sont pas là pour décorer. Nous entendons régulièrement un « Boom » suivi d’un « Aïe » venant de nos coéquipiers. Évidemment, le « Aïe » est plutôt un « P*tain » mais nous ne souhaitons pas heurter les plus distingués de nos lecteurs…
Après avoir rétabli ce qui devait être rétabli, nous pouvons tranquillement nous concentrer sur la recherche de l’équipe disparue. Tranquillement ? Et la marmotte… Nous sommes chez One hour, l’adrénaline ne tarde d’ailleurs pas à monter et la safe zone à prouver son utilité.
Heureusement, nous n’y restons pas longtemps et finissons par la quitter, le palpitant légèrement agité, afin de reprendre nos recherches. Pour une fois, la fouille nous réussit et nous parvenons très rapidement à pénétrer dans un deuxième espace qui nous coupe littéralement le souffle. La salle est magnifique ! Époustouflante ! Extraordinaire ! Oui… Rien que ça ! Nous ne pouvons pas nous empêcher de nous arrêter quelques secondes afin d’admirer ce merveilleux décor.
Malheureusement, il faut rapidement revenir à nos moutons… Les étapes s’enchaînent et tout est parfaitement fluide. Malgré une ambiance « ce tombeau sera votre tombeau » qui nous met un peu les miquettes, nous parvenons à rester concentrés.
Toujours intégrées au scénario, les énigmes offrent un parfait équilibre entre manipulation, réflexion et observation. Par ailleurs, nous devons avouer passer complètement à côté de la quête secondaire proposée par l’enseigne. Que voulez-vous ? Nous sommes des gens au-dessus de l’appât du gain, seule la beauté intérieure compte… Onavaitsurtoutoubliémaisonnassumepas !
Résumons la situation… Nous sommes dans un très bel environnement, la fouille se passe bien et nous résolvons les énigmes assez facilement. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… Jusqu’à ce que nos trouvailles nous apprennent ce qu’il est arrivé à l’équipe d’aventuriers que nous sommes venus chercher. Changement d’ambiance… C’était bien sympa tout ça mais disons que nous n’avons pas franchement envie de connaître le même sort.
Pour sauver notre peau, l’un d’entre nous va être obligé de donner littéralement de sa personne. Chose inhabituelle, les membres les moins vaillants de notre équipe se révèlent les plus courageux tandis que la plus intrépide est en tachycardie dans un coin de la pièce. C’est à se demander ce qu’il y avait dans le thé… Pour ceux du fond qui n’ont pas suivi, merci de relire le début du toutim…
La prochaine énigme va faire appel à notre sang froid, ou plutôt à ce qu’il en reste, et à nos talents en communication. Coup de bol, nous sommes sur la même longueur d’onde et parvenons à échanger. Après deux ou trois essais infructueux, nous retrouvons nos esprits et parvenons à avancer… Bien entendu, nos nerfs ne cessent d’être mis à rude épreuve. Nous n’en attendions pas moins…
C’est alors que la quête secondaire vient se rappeler à nos mémoires. Nous tentons donc de sauver les meubles en récoltant quelques objets précieux. Peut-être seront-ils bien utiles lorsqu’il faudra payer la facture de chauffage. Ou celle du carburant. Là aussi ça fonctionne.
Dans le feu de l’action, une manipulation, que nous apprécions particulièrement, fait monter la pression et nous oblige à coopérer. Flûte alors ! Nous qui ne jouons qu’avec des gens que nous n’aimons pas… Voilà que nous sommes obligés de nous adresser la parole !
Quoi qu’il en soit, nous parvenons à amasser un magot acceptable et résolvons l’ultime énigme, celle permettant de sauver nos miches, au bout de 58 minutes et 38 secondes. C’était moins une !
Alors que nous sommes de retour auprès de Milan, nous lui apprenons la fin tragique de ses copains… Allumez un cierge s’il vous plaît ! Toutefois, notre hôte est vite consolé lorsque nous lui remettons toutes les choses brillantes récupérées sur notre chemin. Sympa le pote…
Parce qu’il y a des salles plus immersives que d’autres, des énigmes plus abouties que d’autres et des décors plus somptueux que d’autres, nous ne pouvons qu’écrire du bien de L’expédition maudite de One hour.
Toutes les étapes se sont enchainées avec une fluidité impressionnante et ont fait la part belle à un scénario aussi cohérent que possible.
Histoire de ne rien omettre, nous nous devons d’évoquer le roleplay de notre game master dont l’investissement nous a parfaitement comblés.
De plus, les espaces de jeu, originaux et variés, nous ont permis de ne jamais nous lasser. C’est toujours chouette de passer de l’antre d’un Schtroumpf à celle de Gargamel en quelques minutes.
Tout ça pour dire que, si vous êtes en quête d’aventure et de frissons sans pour autant chercher à être tétanisé, L’expédition maudite est clairement faite pour vous ! Cette salle est une réussite qui saura vous transporter, vous surprendre et vous amuser… Un vrai régal !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Angoisse, Débutant, Enquête, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Enquête, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, L'expédition maudite, Momie, One hour, Paris, Test
Posted on 17 juillet 2022
The game
6 rue de la Harpe
75005 Paris
Ligne 4 : Station Saint-Michel
Ligne 10 : Station Cluny – La Sorbonne
RER B et C : Station Saint-Michel – Notre-Dame
https://www.thegame-france.com
C’est qu’il fait fichtrement chaud et moite lorsque notre équipe se retrouve au cœur du Quartier latin, là où le tout Paris se rend pour dénicher de superbes livres d’occasion. Ah non… Pardon ! Ça c’était avant !
Tout ça pour dire qu’après plusieurs mois d’attente, nous sommes fin prêts à retourner chez The game pour découvrir la salle dont nous n’avons entendu que du bien : Le Far West !
Pour devenir aussi célèbre que Lucky Luke, attachez votre bandana, dégotez-vous quelques alliés puis déboursez entre 27€ et 35€ chacun. Une broutille comparée à ce que vous couterait un vol pour l’Ouest américain donc pas de chichi !
Et qui sait… Peut-être mettrez-vous la main sur un bon paquet d’oseille…
Coup de théâtre à Molly Town ! Un mec vient de se faire descendre ! Ce n’est sûrement pas la première fois nous direz-vous… Mais cet homme, connu de tous comme étant le looser de la ruée vers l’or, s’était vanté haut et fort d’avoir découvert une mine d’or. Le con ! Il avait même précisé avoir trouvé la plus grosse de toutes les grosses pépites d’or. Le très con ! Nous voilà donc réquisitionnés par la tenancière du saloon au sein duquel a eu lieu l’échauffourée. Cette petite dame, Le Mulot pour les intimes, souhaite que nous fassions honneur à la mémoire du défunt en éclaircissant les circonstances de sa mort et en empêchant des personnes possiblement mal intentionnées de mettre la main sur sa pépite. Bah tiens !
C’est après un petit verre en terrasse et quelques minutes de discussion que nous nous dirigeons, à la tombée de la nuit, vers la célèbre enseigne qu’est The game… Étant au complet et à l’heure, nous ne sommes pas peu fiers de nos humbles personnes. Aujourd’hui s’annonce comme un jour victorieux !
Nous sommes alors accueillis par une game master fort sympathique qui nous offre climatisation, rafraichissements et assises conviviales. Nous voilà donc parfaitement installés, prêts à en apprendre plus quant à notre mission du jour. Une histoire de cowboys, de diligence et de magot… Nous en avons déjà l’eau à la bouche !
Quelques petites marches plus bas et nous voilà en train de fouler le plancher d’un saloon plus vrai que nature… Du bois qui craque, des bouteilles bien entamées et des cornes de taureau sont là pour nous accueillir de la meilleure des manières. En toute honnêteté, nous ne pouvions pas en attendre davantage… Nous sommes sous le charme !
Malgré le fait que nous ne soyons pas contre une petite partie de cartes sur une table probablement collante, nous décidons de nous mettre à la tâche. Fouiller n’étant pas notre fort, nous faisons en sorte de repasser les uns derrière les autres afin de ne rater aucun élément important… Étonnamment, nous sommes loin d’être mauvais et réussissons rapidement à enchaîner les premières étapes du jeu.
Dans le cas où vous ne l’auriez pas compris, nous méritons une médaille !
Nous continuons donc notre périple, en quête de la pépite, dans des conditions plus que sympathiques. Les mécanismes s’enchaînent et nous accédons, en deux coups de cuillère à pot, à une deuxième salle ô combien impressionnante ! En effet, les décors, tout aussi incroyables que les précédents, nous en mettent plein les mirettes.
Pour la première fois depuis le début de la partie, nous résolvons une énigme qui, bien qu’assez chouette, nous semble quelque peu à côté du scénario. Qu’à cela ne tienne, le mécanisme s’enclenche et nous amuse…
Nous continuons donc d’avancer, étape par étape, en agissant comme des cowboys du dimanche. Au fur et à mesure, nous découvrons ce qu’il est arrivé au monsieur décédé et tâchons de faire profil bas histoire de ne pas finir comme lui. Ce serait fâcheux !
Ayant récupéré l’adresse de la mine dans laquelle se trouve le gros caillou doré, nous mettons du cœur à l’ouvrage pour y accéder le plus rapidement possible. Nous empruntons alors un moyen de transport que nous n’avions, jusqu’alors, jamais utilisé dans un escape game. Qu’est-ce que c’est classe ! Oubliez hoverboard et autres trottinettes électriques, l’enseigne n’a pas tapé à côté niveau anachronisme. Tout le monde est content !
Alors que nous touchons au but, nous sentons la pression monter… La bande sonore, omniprésente depuis notre entrée dans les lieux, devient plus vigoureuse. Nous nous mettons à crier pour pouvoir nous entendre et nous faufilons, tant bien que mal, dans des endroits sacrément sinueux.
Un véritable moment de tension pointe le bout de son nez… Sans vouloir nous lancer des fleurs, nous venons à bout de ce dernier avec brio et parvenons à chiper la pépite. C’est cool ! Sacrément cool même… D’autant plus qu’il nous reste vingt minutes et une seule énigme à résoudre.
Et là… C’est le drame ! Devant faire un choix, nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord. Tout part à vau-l’eau ! L’un de nous fait confiance au jeu, l’autre se fait trop confiance et le dernier n’a confiance en personne… C’est la mouise !
Des informations par milliers, au moins, arrivent à nos oreilles et celles données par notre game master se perdent dans son roleplay. Le temps s’écoule aussi vite que la première fois d’un jeune puceau et notre game master semble ne rien pouvoir pour nous.
Au sein de notre équipe, c’est clairement une salle, deux ambiances… Une personne s’assoit dans les marches en croisant les doigts pour que ses copains retrouvent la raison tandis que les deux autres brassent du vent, beaucoup de vent, en espérant avoir l’éclair de génie que nous attendons encore à l’heure actuelle.
Nous sommes tellement dans les choux que les vingt minutes les plus inutiles de notre existence touchent à leur fin, tout comme notre dignité…
Avec Le Far West, nous faisons face à notre second échec au sein d’une salle consacrée aux cowboys puisque Wanted nous avait déjà laissés sur le carreau… Peut-être faudrait-il plutôt que nous nous frottions aux indiens !
Voilà bien longtemps que nous n’avions pas mis les pieds dans l’enseigne de nos premières amours… Comme à l’accoutumé, un petit message reçu la veille a suffi à nous plonger dans une ambiance digne des films de Sergio Leone. Que voulez-vous, il en faut peu pour être heureux !
Le Far West est une très bonne salle dans laquelle nous avons eu le sourire aux lèvres. En même temps, ça aurait été dur de l’avoir ailleurs… Ha ha ha !
Tout ça pour dire que les décors sont sublimes, costauds et réfléchis dans les moindres détails.
Les énigmes s’enchaînent sans aucun temps mort et rythment franchement l’aventure. Pour couronner le tout, de nombreux moments ont su nous surprendre et donner à la salle un aspect novateur.
Malgré tout cela, un petit point noir est venu ternir notre expérience. En effet, même si avoir l’esprit embrouillé est une bonne chose, il en est moins lorsque cela dure vingt minutes… Notre game master a essayé de nous aider mais, étant plus que parfaitement dans son rôle, n’a malheureusement pas réussi à nous mettre une claque derrière la tête pour nous rappeler qu’elle était aussi là pour nous aider. Que voulez-vous, c’est ça d’être trop crédible !
Cependant, ne vous laissez pas tromper par notre défaite cuisante, Le Far West est une super salle, accessible, qui plaira à tous les joueurs souhaitant retrouver l’âme initiale de The game… Un vrai bonheur !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Cambriolage, Débutant, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests, Voyage temporel Tagué: Avis, Blog, Cowboy, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Far West, Jeu d'évasion, Le Far West, Paris, Test, The game
Posted on 23 août 2021
The One Escape
39 rue de Palestro
75002 Paris
Lignes 3 & 4 : Station Réaumur Sébastopol
Ligne 4 & 8 & 9 : Station Strasbourg Saint-Denis
Que vous décidiez de nous flageller sur la place publique ou de nous brûler sur le bûcher, sachez que nous vous comprenons… Depuis notre dernier article, Elisabeth II a fêté son jubilé de platine, Britney Spears a été libérée de la tutelle de son père et Joséphine Baker est entrée au Panthéon. Également véridique mais moins sympathique, quatre-vingt-neuf sièges de l’Assemblée appartiennent désormais au Rassemblement national, les talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan et le droit à l’avortement a été révoqué par la Cour suprême des États-Unis. Tout ça pour dire qu’il s’en est passé des choses depuis que nos vies personnelles et professionnelles nous ont éloignés de vous…
Il est donc grand temps de remettre le couvert avec ce nouvel écrit qui, croisons les doigts, aidera peut-être The One Escape à nous pardonner d’avoir été (plus que) lents. Il parait que plus c’est long, plus c’est bon… Peut-être que l’attente vaut le coup dans ce cas-là alors !
Suite à des échanges forts agréables avec Damien, big boss des lieux, nous sommes parvenus à aligner planètes et agendas dans le but de découvrir Le crime de l’Orient Express. La moitié de l’équipe, connaissant ses classiques littéraires, était au fait tandis que l’autre s’apprêtait à entrer dans l’inconnu à bord de l’un des plus célèbres trains du monde…
Afin de jouer les Hercule Poirot au sein du très chic Orient Express, les quatre à six voyageurs remplissant votre compartiment devront débourser entre 25€ et 28€ par billet. Les tarifs étant fluctuants, tenez compte du fait que plus le train sera bondé, plus votre portefeuille restera garni.
Paré au départ !
Remontons le temps jusqu’à l’hiver de l’année 1934 au cours duquel l’Orient Express roule en direction de la Turquie… Alors que le chef de cabine effectue sa ronde habituelle, le corps de Samuel Lioretti est retrouvé sans vie, assassiné. Quelques minutes auparavant, une personne avait hurlé si fort que les oreilles de tous les passagers s’étaient mises à développer des acouphènes. Inutile d’être le pingouin qui glisse le plus loin pour y voir un lien de cause à effet… De ce fait, la soirée à venir s’annonce plus que tendue. Tout comme Natacha. Les vrais savent… Bref !
Samuel Lioretti est mort, tué par on ne sait qui pour on ne sait quelle raison. De plus, le mystère est d’autant plus grand que sa cabine est fermée de l’intérieur. C’est fâcheux ! Tous les passagers présents à bord, y compris vous et vos petits copains, sont donc désormais suspects.
Le chef de cabine, plus malin qu’un singe et surtout roi des commères, semble au courant de certaines choses. Il n’appartient maintenant plus qu’à vous de défendre votre bout de viande et votre liberté avant que la police ne monte à bord lors de la prochaine escale.
Un conseil, ne faites confiance à personne…
C’est un lundi soir, en plein été, que nous avons rendez-vous chez The One Escape. Tous arrivés pile à l’heure, pour une fois, nous sommes accueillis par Damien, fondateur de l’enseigne, qui s’avère être également notre game master du jour. La grande classe !
Les présentations faites autour d’un petit verre de jus bien frais, notre hôte nous expose la spécificité de son enseigne et, plus particulièrement, de la salle que nous nous apprêtons à jouer. Il s’agit d’une mission à la croisée des chemins entre escape game et murder party. Murder quoi ? Pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas le courage d’aller googler ce terme, sachez qu’une murder party est « une forme de jeu de rôle grandeur nature » selon l’ami Wikipédia. De rien. C’est gratuit.
Les sympathiques personnes que nous sommes pouvons ajouter que, dans la majorité des cas, une murder party consiste à incarner un personnage étant en possessions d’informations plus ou moins cruciales. Souvent, il s’agit d’enquêter sur un meurtre ou un évènement mystérieux, tout en échangeant, négociant et observant les autres participants afin de récupérer un maximum d’indices pour identifier le ou les coupables.
Nous voilà donc prêts à découvrir notre rôle pour la soirée… Des accessoires ainsi qu’une petite fiche personnelle sont distribués à chacun d’entre nous de façon à ce que nous puissions apprendre l’histoire des personnages que nous nous apprêtons à incarner. Première lecture, deuxième lecture, troisième lecture… C’est qu’il y en a des choses à retenir ! Pour couronner le tout, un objectif personnel vient s’ajouter à notre mission de détective. Notre cerveau, jusque-là en ébullition, se met maintenant à fumer. Soit ! Il faut tout de même entrer dans le vif du sujet et, par vif du sujet, nous parlons bien évidemment du train.
Nous descendons quelques marches à la queuleuleu tout le monde s’éclate et en profitons pour admirer la décoration impeccablement soignée du local de The One Escape. Nous nous arrêtons ensuite devant la porte de l’Orient Express. Le briefing peut commencer !
Suite à l’arrêt lié au zigouillage de feu Samuel Lioretti, le train s’apprête à reprendre la route vers Istanbul, lieu où la police nous attend afin de faire ce qu’elle a à faire…
Nos petites personnes, installées confortablement dans le grand salon de l’Orient-Express, sont invitées à se présenter, à tour de rôle, par notre chef de cabine. Nous sommes quatre passagers, quatre personnalités différentes, plus ou moins riches et plus ou moins louches. Nous avons tous notre raison d’être à bord et semblons tous avoir un alibi solide. À nous entendre, nous sommes tous blancs comme neige et parfaitement innocents… Mouais !
Le train redémarre et l’aventure commence… Un rapide coup d’œil suffit pour nous rendre compte que les décors sont aboutis et franchement sublimes ! Tout est réaliste, fait de bois et de moquette ; un régal pour les yeux mais moins pour les allergies ! Seule ombre au tableau, le paysage projeté sur les écrans faisant office de fenêtres est assez flou… Cependant, nous oublions très vite ce détail pour nous concentrer sur notre mission.
Tout en nous méfiant les uns des autres, nous entamons notre travail de fouille… Contrairement aux autres escape games que nous avons joués, nous ne savons pas bien si nous devons partager nos découvertes ou les cacher. Pas facile d’avancer en équipe dans une mission tout en sachant que chacun joue pour sauver ses propres fesses !
Malgré tout, nous récoltons nos premiers indices et, sans savoir pourquoi, travaillons en binôme pour résoudre le pourquoi du comment. Il ne nous faut pas très longtemps pour analyser l’ensemble des indices récoltés et réussir à débloquer la première étape du jeu. Le tout est de savoir lire et réfléchir. Ça valait le coup de finir le CP !
Nous pouvons continuer nos recherches au sein d’un nouveau décor qui n’est pas bien large. Nous sommes donc obligés d’y accéder un par un pour en fouiller les moindres recoins. Bien évidemment, comme nous ne nous faisons absolument pas confiance, nous repassons soigneusement les uns derrière les autres. Au passage, nous découvrons la cabine de Samuel Lioretti ainsi que son corps, toujours là, en train d’attendre les mouches… Sympathique ! Nous faisons des allers-retours dans la pièce tout en surveillant les autres passagers… Les indices que nous trouvons et partageons disparaissent aussitôt. Louche. Nous continuons quand même notre enquête, épaulés par le chef de cabine qui se trouve toujours avec nous. En chair et en os. Pas par talkie-walkie.
Plus nous avançons, plus nous doutons les uns des autres et moins nous échangeons les informations obtenues. Ça messe-basse d’un côté, ça accuse de l’autre et ça se méfie dans tous les coins… L’ambiance est tendue ! Manque de bol, il nous reste encore quelques éléments à trouver et beaucoup de choses à comprendre. Le chef de cabine nous convoque, chacun notre tour, pour tenter de savoir ce que nous avons découvert et peut-être même nous donner quelques informations. Impossible de savoir qui sait quoi… Bizarre !
Finalement, nous trouvons toutes les informations nécessaires… Ça tombe bien parce que figurez-vous que notre train approche à grands pas, ou plutôt à grandes roues, d’Istanbul. Il est donc temps de nous réunir, autour du chef de cabine, afin de tirer cette histoire au clair. Chacun y va de sa petite hypothèse et plusieurs personnes se retrouvent sur le banc des accusés. Les négociations s’enchaînent et les secrets peinent à sortir… Allons-nous réussir à savoir qui a tué Pamela Rose Samuel Lioretti ?
Le jugement tombe !
Le chef de cabine, toujours à nos côtés, nous raconte ce qu’il s’est vraiment passé pendant la nuit. Nous découvrons alors le rôle de chacun dans cette histoire macabre… Il s’avère qu’aucun d’entre nous n’a soupçonné la bonne personne. Petit lot de consolation, chacun a réussi à atteindre son objectif personnel. C’est toujours ça !
Le traître, lui, a dupé tout le monde et est parvenu à s’en sortir… Gros b*tard ! Demi-victoire pour les innocents. Victoire tout court pour le coupable. Monde abject !
En proposant une salle mêlant escape game et murder party, The One Escape s’impose comme une enseigne originale et novatrice qui s’annonce pleine de surprises. Fondée par un passionné, elle propose une salle hyper soignée où tous les détails sont réfléchis, bien pensés et bien exécutés. L’enseigne est largement au niveau de ses consœurs plus âgées.
Le crime de l’Orient Express est donc, par essence, une aventure inédite où le roleplay est mis en lumière. Il s’avère d’ailleurs que chaque protagoniste joué peut être adapté selon le genre des joueurs de l’équipe. Voilà qui aidera probablement celles et ceux ayant quelques difficultés à entrer dans la peau d’un personnage.
De plus, chacun a ses propres objectifs à remplir en plus de la mission commune. Vous pouvez donc incarner un coupable qui se fait démasquer mais remplit ses objectifs personnels ou bien un innocent qui trouve le coupable mais qui rate sa mission individuelle. Vous pouvez aussi être un gros loser qui échoue tout ce qu’il entreprend ou un génie de l’acting qui gère son aventure du début à la fin. Tout le monde peut donc perdre, gagner ou les deux !
De notre côté, nous avons pris beaucoup de plaisir à incarner un rôle et, pour la première fois, à nous méfier de nos coéquipiers qui sont d’habitude nos copains comme cochons. C’est franchement très drôle !
Hormis le fait qu’il faille donner de sa personne, la difficulté principale réside dans la quantité astronomique d’informations à retenir et à traiter. Malgré nos petites têtes et le fait que nous soyons passés à côté d’une ou deux subtilités, nous n’avons jamais perdu le fil de l’enquête et nous en sommes sortis avec brio. Enfin… Le coupable surtout !
En résumé, Le crime de l’Orient Express est une salle qui vous fera vivre une expérience originale bien loin de ce que sont les escape games classiques. En ce qui nous concerne, nous avons vraiment passé un bon moment. Nous ne pouvons d’ailleurs que saluer la performance artistique du game master mais avouons avoir été quelque peu déroutés par sa présence constante à nos côtés. Que voulez-vous, nous sommes de grands timides…
Quoi qu’il en soit, l’univers, les décors et le rendu sont si beaux que nous ne pouvons que conseiller cette salle à tous ceux qui aiment jouer un rôle, qu’ils soient débutants ou comédiens professionnels !
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Confirmé, Enquête, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Orient Express, Paris, Test, The One, The One Escape
Posted on 15 août 2021
Deep Inside
7 quai de la Seine
75019 Paris
Lignes 2 & 5 & 7 : Station Stalingrad
Lignes 2 & 5 & 7 bis : Station Jaurès
Est-ce que ça se fait de commencer l’écriture d’un article consacré à la magie en parlant d’idée de génie ou est-ce que ça fait un peu trop bouillon cube ? Parce que, pour être tout à fait honnêtes, c’est la meilleure accroche que nous ayons sous le coude pour évoquer Le magicien de Paris de Deep Inside, enseigne qui a récemment ouvert ses portes dans notre chère capitale.
Pour avoir la chance de pénétrer dans la célèbre cité des martyrs afin de vous frotter à quelques tours de magie, les deux à six joueurs composant votre équipe devront investir entre 24€ et 60€ chacun selon le jour et l’horaire choisis pour la visite. Dans le cas où le prix vous ferait tiquer, dites-vous qu’il est quasi identique à celui du billet d’entrée pour le Musée Grévin… Sauf que, contrairement à ce dernier, les gens ne sont pas en cire. Voilà qui devrait vous convaincre !
Alors… Prêt à descendre trente mètres sous terre ?
Le magicien de Paris, bien qu’aujourd’hui oublié du commun des mortels, fut longtemps considéré comme le plus incroyable illusionniste du pays et ce, au point d’afficher complet à chacune de ses représentations. Malheureusement, ce maître de la magie n’est aujourd’hui plus ce qu’il était… En effet, l’essor de la technologie l’a totalement dépassé, ses tours ont de moins en moins plu et, de fil en aiguille, son public a fini par lui tourner le dos. Miskine !
La légende raconte que, énervé et fauché comme les blés, il aurait fini par prendre ses quartiers dans la très marginale cité des martyrs au sein de laquelle il préparerait son nouveau spectacle… Et autant vous dire qu’il a tellement les boules que ce retour ferait office de vendetta !
Là où tout est lié, c’est que Deep Inside possède un accès direct à la cité des martyrs… Du coup, l’heure est venue, pour vous, de retrouver ledit magicien afin de découvrir le tour qu’il s’apprête à dévoiler… Il semblerait qu’une sombre histoire de poudre à disparition soit dans les tuyaux… Sans vouloir vous mettre la pression, seule votre intervention permettra de déjouer ses plans machiavéliques.
De bon matin, c’est les yeux encore collés et la bave aux coins des lèvres que notre équipe reçoit un message de Paul le poulpe libraire afin de nous donner quelques informations quant à la teneur de notre mission. Ce brave homme nous indique également qu’il est indispensable que notre entrée dans la cité des martyrs se fasse de la manière la plus discrète possible. De ce fait, c’est par une librairie servant de couverture que, l’heure venue, nous accèderons à ce lieu ô combien attrayant. Autrement dit, nous devrons faire semblant d’être en plein shopping littéraire avant d’aller traquer le magicien… Ce programme nous met déjà l’eau à la bouche !
Le soir venu, nous voilà donc devant la fameuse librairie… Pour les deux du fond qui se poseraient la question, sachez que nous avons pris une douche histoire d’avoir les yeux en face des trous ainsi qu’une haleine respectable. C’est donc fraichement pomponnés que nous nous présentons auprès de notre ami Paul qui ne semble pas être plus libraire que poulpe…
Passage aux commodités, réclamation de papier toilette, bavardages, rappel du pitch et tout et tout… Passons les détails de notre entrée dans les lieux et concentrons-nous sur le vif du sujet : notre hôte nous remet trois capes ayant pour but de nous aider à nous fondre dans la masse des citoyens de la cité des martyrs. Cela va sans dire que ces capes auraient certainement fait fureur à la fashion week du Moyen-Âge…
Nous voilà donc fin prêts à descendre trente mètres sous terre et, de façon à faire passer le temps pendant cette longue descente, l’enseigne a trouvé un moyen assez original de nous rappeler les règles de base de l’escape game. Cool Raoul !
Une fois arrivés au cœur même de la cité des martyrs, la première claque dans notre face pointe le bout de son nez… Les décors sont tout simplement magnifiques et, pour ne rien vous cacher, nous en restons clairement comme deux ronds de flans ! Cependant et à notre grand regret, nous n’avons pas le temps de nous attarder sur la beauté des lieux. En effet, nous sommes rapidement conduits vers la demeure du magicien…
C’est là que notre mission commence ! Nous devons trouver comment entrer dans la tanière du Copperfield de seconde zone… Et c’est chose faite ! Ni une, ni deux, nous y voilà ! Enfin… Pour être tout à fait exacts, nous nous trouvons plutôt dans son vestibule. Chandler, si tu nous lis…
En ce qui concerne les décors, nous sommes bien dans l’entrée d’un appartement qui ressemble en tout point à une entrée d’appartement. Tout cela est beau et parfaitement crédible mais pas plus impressionnant qu’autre chose… Et c’est là que nous nous mettons le doigt dans l’œil puisqu’au moment où nous résolvons la première grosse énigme, nos yeux tombent amoureux. C’est incroyable, c’est sublime, c’est magique et, en plus de cela, c’est franchement agréable à jouer !
Il nous a fallu observer, fouiller et toucher pour activer le premier mécanisme qui, soyons honnêtes, est tout à fait parfait !
C’est bien beau d’avoir des étoiles dans les yeux mais il est grand temps de retourner le salon du maître des lieux de fond en comble. Comme à notre habitude, nous omettons un ou deux éléments indispensables à notre quête… Merci donc à notre game master pour son intervention grâce à laquelle nous parvenons à mettre la main sur ce qui nous a échappé.
Trêve de bavardages, nous devons mettre nos méninges au travail au profit d’énigmes trouvant parfaitement leur place dans le scénario. Absolument toutes les actions que nous avons à effectuer sont cohérentes. De plus, les décors sont intégrés aux énigmes et les énigmes aux décors… Pour couronner le tout, les mécanismes sont dissimulés à la perfection et nous prenons, à chaque fois, une nouvelle claque quand l’un d’eux s’enclenche.
Sans que l’ayons vu venir, nous voilà dans un nouvel environnement… L’endroit, bien que toujours aussi beau, nous semble franchement moins sympatoche. Disons que c’est à ce moment-là que nous comprenons que le magicien n’est pas quelqu’un d’hyper attachant…
La fouille n’est, encore une fois, pas notre point fort et même si nous avons compris ce que nous devons faire, nous nous retrouvons bloqués… Après tout, comment voulez-vous faire une vinaigrette si vous n’avez pas trouvé le vinaigre ?
Après quelques minutes et un petit coup de main de notre acolyte, une manipulation assez extraordinaire pour laquelle nous devons donner de notre personne finit par nous faire face. L’une de nous est tellement émerveillée qu’elle en oublie la tâche à accomplir. Nous nous y prenons donc à deux fois pour venir à bout de cette énigme ce qui, soyons francs, n’est pas pour nous déplaire ! Un vrai moment de kiff !
Lorsque nous mettons enfin la main sur la poudre à disparition du magicien, nous pensons naïvement notre mission accomplie… Après tout, s’il lui manque un ingrédient, il ne peut pas faire son tour et l’humanité est sauvée. Emballez, c’est pesé !
Que nenni… Un événement inattendu nous empêche de rentrer au bercail. Nous ne souhaitons surtout pas vous gâcher la surprise en révélant trop d’informations mais sachez que Deep Inside frappe très fort en misant sur un game mastering de la mort qui tue… Un pari osé qui aurait pu tourner au fiasco mais qui s’avère être plus que réussi !
Bref… Nous parvenons à nous dépatouiller de la situation et atterrissons dans une salle où notre sang-froid est mis à rude épreuve. Nous cogitons à la vitesse de l’éclair et, pour tout vous dire, nous impressionnons nous-mêmes !
Nous décidons alors de sacrifier un membre de l’équipe mais, après tout, c’est pour la bonne cause… Qu’est-ce qu’une vie à l’échelle de l’humanité ?
Deux minutes plus tard, nous voilà de retour au niveau de la mer… Notre game master nous attend de pied ferme en ayant de quoi nous hydrater et ça, c’est chouette ! Il aura donc fallu 55 minutes de descente vertigineuse pour que notre équipe sauve, encore une fois, le monde. Propre.
Il est fort probable que cette délibération soit la plus courte de l’histoire de notre petit blog puisque, ne tortillons pas du fessier pour déféquer droit, Le magicien de Paris n’a pas franchement de défaut.
En effet, les décors sont incroyables, les caméras sont plus que bien cachées, le scénario se tient de bout en bout et les énigmes, qui y sont toujours liées, sont originales et agréables à résoudre.
De plus, le game mastering et le jeu des comédiens subliment l’immersion déjà magistrale de la salle.
Pour résumer, tout est plus beau que beau au cœur de cette cité des martyrs qui, vous vous en doutez, a été imaginée par des passionnés… Le magicien de Paris a clairement tout pour plaire !
L’unique problème vient du fait que plusieurs mois après notre venue, nous ne savons toujours pas si nous étions réellement à trente mètres sous terre. Les avis divergent encore dans la team…
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Fantastique, Intermédiaire, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Deep Inside, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Le magicien de Paris, Magie, Paris, Test
Posted on 19 juin 2021
One hour
23 rue Servan
75011 Paris
Ligne 9 : Station Voltaire
Lignes 2 et 3 : Station Père Lachaise
Devinez quoi… Nous voilà de retour chez One hour, enseigne au sein de laquelle nous avons vécu une gueule de bois carabinée lors d’une Very bad night, avons fait pipi dans nos camisoles pendant Lost asylum et avons carrément, pardonnez l’expression, chié dans nos bens en découvrant L’abattoir. Malgré tout cela et après un report de huit mois pour cause de vous-même vous savez quoi, l’heure est enfin venue de découvrir la Mission Yakuza !
Bien que le terme Yakuza puisse résonner dans certains esprits comme synonyme de mafia japonaise dangereuse, avide de pouvoir et prête à tuer tout le monde sur son passage, nous ne sommes absolument pas inquiets à l’idée de nous y frotter.
Effectivement, si nous avons réussi à surmonter le stress post-traumatique apparu suite à notre rencontre avec le boucher, nous sommes certains de pouvoir survivre à quelques japonais tatoués. Espérons tout de même qu’aucun d’eux ne lise jamais cette phrase…
Si vous désirez, vous aussi, déjouer les plans et arrêter le parrain de cette organisation, quelques crimes mis à part, ô combien sympathique, il vous faudra monter une équipe de 2 à 5 collègues et régler le pot-de-vin de 26€ à 48€ selon la taille de votre brigade. Plus on est de fous, moins on paie !
Dans le monde merveilleux des bōryokudan se trouve Kinechi Shonida, célèbre parrain que vous ne connaissez certainement pas. Sachez toutefois que cette très charmante personne, à la tête d’un réseau mêlant trafic d’armes et trafic de drogues, est introuvable. Pouf. Disparue.
Pourquoi nous direz-vous ? Probablement parce que, quelques jours plus tôt, l’inspecteur chargé de son arrestation a été retrouvé tout bleu et tout froid dans une planque crasseuse. Canné le condé ! Tout ça pour dire qu’il est fort probable que ce drug lord cherche à s’enfuir au Japon…
Le ministre de l’Intérieur, que nous refusons de nommer ici pour des raisons éthiques de soutien à la cause des femmes, a donc besoin des meilleures recrues pour retrouver Shonida… Et c’est là que vous intervenez ! Vous et vos collègues de la police scientifique allez poursuivre le travail de feu l’inspecteur en vue de trouver des indices permettant de coincer Kinechi Shonida.
Alors… Prêt à résoudre l’enquête la plus importante de votre vie ?
C’est en ce dix-neuvième jour du mois de juin, à 14H00 précises, alors que Jean Dujardin fête son anniversaire, que les plus ponctuelles d’entre nous se rendent chez One hour. Cinq minutes plus tard, le retardataire du groupe nous fait l’honneur de sa présence. L’équipe est au complet !
Nous sommes à la fin d’une semaine de grosses chaleurs à Paris qui, nous ne le savions pas encore, s’avèrera être la seule de l’été. Le soleil cogne et la climatisation du local de l’enseigne est la bienvenue pour remettre nos cerveaux au frais avant d’affronter la mission du jour.
Nous sommes accueillis par notre gentille game master qui nous propose un petit rafraîchissement afin de faire redescendre notre température corporelle. Nous voilà tout ouïe pour le pitch au cours duquel notre hôte change radicalement de ton… L’heure est grave !
Après un rappel du pourquoi du comment nous sommes là, elle nous explique être la commissaire chargée de nous guider dans nos recherches depuis le quartier général. Pas le temps de niaiser, nous sommes déjà dans le vif du sujet !
Nous entrons rapidement dans la première pièce de cet escape game qui s’avère être un très moderne laboratoire de la police scientifique. Nous y découvrons quelques pièces à convictions que nous tripotons, sans scrupule, avec nos mains et nos empreintes. Des gants ? Pour quoi faire ? Nous sommes au-dessus de ça !
Nos cerveaux fusent et c’est assez vite que nous accédons à la planque où l’inspecteur a calanché et visiblement mangé beaucoup de conserves. Pas forcément dans cet ordre d’ailleurs… Autrement dit, la première chose que nous constatons, c’est que ce brave homme n’était ni porté sur le rangement, ni sur l’hygiène.
Hormis le fait qu’il ne s’agisse pas vraiment du lieu rêvé pour rendre son dernier souffle, cette pièce regorge tout de même d’une incroyable quantité d’informations. Sur les murs, chaque centimètre carré est occupé par des coupures de journaux, des affiches et des photos en tout genre. Nous sommes à deux doigts de nous croire dans le bureau d’Alexander Mahone lorsqu’il était à la recherche des huit de Fox River… Les vrais savent !
Nous retournons littéralement l’intégralité des objets présents dans la pièce sans avoir besoin de nous excuser auprès de l’occupant des lieux… Il est mort !
Bref… Cette énigme nous demande autant de réflexion que de manipulations en vue de récolter les premiers indices nous permettant, d’une manière franchement cool, de retracer les circonstances du décès de l’inspecteur.
Pendant tout ce temps, nous devons rendre des comptes à notre boss qui en attend visiblement beaucoup de nous. Facile de faire trimer ses collègues en restant, derrière son bureau, les fesses sur une chaise… Mais bon, l’implication de notre game master est tellement chouette que nous lui pardonnons le fait de ne pas s’être mouillée.
Tout ce début d’aventure se passe comme sur des roulettes… Nous franchissons les étapes une à une, toujours sur les traces de Shonida. Arrive alors le moment où une façon inédite de résoudre une énigme se présente à nous. Sans être de grands adeptes, nous devons reconnaître que cette expérience n’est pas des plus désagréables.
C’est ainsi que nous nous retrouvons dans un tout nouvel univers, bien plus japonisant cette fois. Nous sommes ravis de découvrir ce décor original et hyper travaillé mais le temps presse… Shonida a clairement une longueur d’avance sur nous et commence à nous faire tourner en bourriques. Nous avons beau cogiter et recogiter, les secrets de la pègre nippone nous résistent. Vous l’avez compris, nous galérons plus que de raison mais, fort heureusement, notre collègue planquée nous vient en aide au moment propice.
Encore quelques étapes, quelques beaux décors et quelques retours au laboratoire de nos débuts sont nécessaires à la résolution de l’enquête. Nous sommes officiellement en possession de toutes les informations quand un dilemme crucial se présente à nous. En toute connaissance de cause, nous optons pour un choix rigolo mais pas forcément judicieux… Sans spoiler quoi et qui que ce soit, disons simplement que One hour et ses game masters ont fait en sorte de nous retourner le cerveau.
Retour au bercail où un dernier moment d’adrénaline met notre palpitant à rude épreuve. Bizarrement et contrairement à notre habitude, nous restons lucides et finissons en beauté la Mission Yakuza au bout de 59 minutes et 54 secondes. Fiouf ! C’était moins une… Ou moins quatre plutôt !
One hour a très facilement réussi à s’imposer comme l’une des meilleures enseignes de la capitale. Leur secret ? Nous ne le connaissons pas… Mais ce dont nous sommes sûrs, c’est que l’équipe de game masters est plus qu’au taquet. Comme lors de nos aventures passées, l’investissement de notre hôte a parfaitement servi le scénario proposé par l’enseigne.
La Mission Yakuza n’est qu’un exemple supplémentaire de ce savoir-faire qui plonge les joueurs dans une histoire claire, trépidante et immersive.
Si cette salle possède un univers un peu moins original que les précédentes, elle n’en reste pas moins réalisée à la perfection. Les décors sont tous travaillés dans leurs moindres détails. Ils regorgent d’ailleurs de secrets que seuls les plus observateurs remarqueront… Seule une incroyable surprise capable d’en mettre plein les mirettes manque, selon nous, à l’appel.
De plus, il est important d’évoquer l’agencement de cette énigme qui s’avère être plutôt atypique. En effet, le laboratoire de la police scientifique sert de point de départ aux autres salles. Il vous faudra donc y repasser systématiquement avant de découvrir un nouvel univers.
Dans Mission Yakuza, en plus d’utiliser vos yeux, vos mains et vos cerveaux, votre équipe devra prendre des décisions susceptibles de changer le cours de votre aventure. De plus, les énigmes pourront être adaptées à votre avancée dans le jeu. Ainsi, sept fins différentes sont écrites et proposées par One hour. Vous ne vivrez donc pas forcément le même dénouement que l’équipe de votre tante Roberte passée trois heures plus tôt.
Tout est bien intégré, bien huilé et bien pensé… À aucun moment nous n’avons perdu de vue notre objectif. Nous ne sommes pas là pour nous échapper mais bien pour résoudre une enquête. Même si des petits rebondissements viennent se faufiler dans la quête initiale, le scénario ne dévie pas de sa ligne de mire. Il faut retrouver ce satané Shonida !
Certes, les enquêtes policières sont monnaie courante dans le monde des escape games. Cependant, Mission Yakuza réussit brillamment l’exercice en proposant une énigme au sein de laquelle le joueur semble maître de son destin. Grosso modo, c’est franchement bien fait et ça plaira probablement à tous, copains comme cochons, débutants comme aguerris.
Décors :
Fouille :
Réflexion :
Difficulté générale :
Catégorie: Enquête, Intermédiaire, Non classé, Paris, Slideshow, Tous nos tests Tagué: Avis, Blog, Critique, Enquête, Escape blog, Escape game, Escape room, Jeu d'évasion, Mission Yakuza, One hour, Paris, Test, Yakuza